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Ce thread Twitter vous dit tout sur les façons de faire pipi et caca dans l’espace

Twitter est une vraie jungle, c’est un fait incontestable. Mais dans cette mare de réactions épidermiques et d’absurdités en 280 caractères, il arrive parfois de dénicher une véritable perle. C’est le cas de Bryan Clark de TNW qui est tombé par hasard sur un fil pas piqué des hannetons, à savoir une discussion passionnée sur l’aspect le moins reluisant des voyages spatiaux. Au programme : urine, déjections, menstruations, et une bonne dose d’humour ! Âmes sensibles, s’abstenir.

Mary Robinette Kowal écrit des livres de science-fiction à succès, qui lui ont valu quelques prix outre-atlantique. Mais pas seulement : à ses heures perdues, elle est également très active sur le réseau social à l’oiseau bleu. Récemment, elle a publié un essai dans le New York Times intitulé “To Make it to the Moon, Women Have to escape Earth’s Gender Bias” . En réaction, certaines personnes se sont interrogées sur la capacité des femmes à participer à des missions spatiales sans moyen facile de se soulager…  Kowal s’est donc fendue d’une série de tweets qui n’ont pas tardé à faire le tour de la toile, sur le thème pour le moins cocasse : raconter la face la plus sale de la conquête spatiale.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le résultat est fascinant. L’auteur nous gratifie ainsi de plusieurs dizaines de tweets hilarants, et très informatifs pour certains. Rapidement, le thread se transforme en une leçon d’histoire du petit coin dans l’espace. Des difficultés peu ragoûtantes des premiers vols spatiaux aux solutions d’appoint trouvées par la suite, toutes les anecdotes sont aussi savoureuses (ou dégoûtantes, selon le point de vue) les unes que les autres.

On apprend par exemple qu’Alan Shepherd, le premier américain à être allé dans l’espace, a rencontré quelques difficultés. Le vol a connu un retard substantiel. A tel point que l’astronaute, bien harnaché dans son cockpit, n’avait pas beaucoup de solutions lorsqu’il a été pris d’une envie pressante… Résultat ?

En explorateur spatial dévoué à sa mission, pas question de l’interrompre : le brave homme est donc parti dans l’espace avec des sous-vêtements souillés. Si ça n’est pas la marque des vrais héros…

Et le fil ne s’arrête pas là. Après de multiples essais afin de trouver un meilleur système, un système de valve a ainsi expérimenté. Mais celui-là aussi s’est révélé imparfait : ouvrez la valve trop tôt, et vous vous retrouvez avec de l’urine en apesanteur dans l’habitacle. Ouvrez la trop tard, et c’est votre anatomie qui se retrouve exposée au vide glacé de l’espace… Terrifiant à imaginer.

Quand des femmes ont finalement pris part à leur premiers vols spatiaux, la NASA a développé un système de couche (pompeusement baptisé “Maximum Absorbency Garment”, ou MAG). Un système ensuite adopté par leurs homologues masculins, car plus confortable. Une technique plus propre a même été développée pour la grosse commission : désormais, plus besoin de se scotcher un sac à l’arrière-train… mais qui dit nouvelle technologie, dit aussi nouvelles contraintes.

Il ne s’agit que de quelques morceaux choisis, et nous vous conseillons vivement de lire l’entièreté du feed Twitter. Nous avons souvent une image idéalisée de nos astronautes, véritables héros parmi les mortels. A tel point que nous oublions parfois qu’ils restent des humains comme les autres, et que les plus grands succès de l’histoire des sciences ont rarement été atteints dans des circonstances aussi élégantes et idéales qu’on l’imagine.

Évidemment, ces tweets ne sont pas le fait d’un astronaute, ni même d’un scientifique. Il est difficile de vérifier l’exactitude de certaines des anecdotes fournies, mais dans la globalité, l’auteur reste très bien renseignée : c’est donc une bonne occasion d’en apprendre un peu plus sur la face moins reluisante de la conquête spatiale. Celle où est collé le sac, en l’occurrence.

Pour ceux qui ne souhaitent pas parcourir l’intégralité du feed Twitter, voici un petit florilège pour vous convaincre :

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Source : TNW

1 commentaire
  1. Surtout ne traduisez rien les gars.
    Ce serait pas utile vu que tout le monde est 100% bilingue…

    J’ai tellement hâte de lire les prochaines news en russe ou en chinois.

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