Situé sur la 59e rue entre Park et Lexington Avenues, ce nouveau café Starbucks aurait pu ressembler à tous les autres. Il bénéficie pourtant d’une nouveauté de taille, puisqu’à l’intérieur, on ne retrouve aucun caissier. Les clients entrent, commandent leur Pumpkin spice latte, et repartent sans avoir à sortir leur carte bancaire.
Un mariage prometteur avec Amazon
Pour rendre cela possible, Starbucks s’est associé avec un autre géant de l’industrie : Amazon. En combinant ses services au système de paiement Just Walk Out, la chaîne de cafés permet ainsi à ses clients de simplement scanner leur identifiant Amazon Shopping ou directement la paume de leur main lorsqu’ils entrent dans l’établissement. Une fois leurs achats effectués, ces derniers seront ensuite automatiquement facturés sur leur compte Amazon au moment de leur départ.
Si l’idée paraît encore abstraite en France, elle a pourtant fait son chemin aux États-Unis. Depuis 2018, les magasins physiques Amazon Go ont ouvert au public, et permettent aux consommateurs américains de régler leurs achats sans avoir à passer en caisse. Aussi controversé soit-il, le concept a d’ailleurs fini par s’exporter, puisqu’en mars dernier ouvrait le tout premier Amazon Go d’Europe, situé à Londres. Interrogé par le Sénat quelques mois plus tard, le géant du e-commerce ne désespère d’ailleurs pas de déployer ses magasins physiques en France.
Après une première collaboration réussie avec certains aéroports new-yorkais, Amazon s’étend logiquement à la grande distribution de proximité. En juin dernier, la première épicerie en libre accès Fresh ouvrait ses portes, rapidement suivie d’un partenariat Just Walk Out avec la chaîne Whole Foods, puis Sainsbury’s. Fort de son premier Starbucks, Amazon prévoit déjà l’ouverture de deux autres cafés similaires à New York, respectivement situés sur la 40e et la 8e avenue. Pour le reste du monde, il faudra sans doute patienter encore un peu.
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Et il faut applaudir la suppression du personnel partout afin de redistribuer un peu plus de dividendes à des mages riches ?
Dans mon labo, j’ai la chance d’avoir un emploi pérenne (sans être fonctionnaire) donc je pourrai applaudir mais voilà, je préfère que les boites continuent à offrir des postes avec pas ou peu de qualifications afin que les gens gagnent leur vie plutôt qu’ils vivent d’aides sociales versées à partir de mes impôts.
Ces boites ne sont pas au bord du dépôt de bilan et l’argent pour l’argent est écoeurant.