À la fin de l’année 2020, alors que certaines salles obscures rouvrent leurs portes à travers le monde, Warner Bros décide de sortir Wonder-Woman 1984 en simultané sur HBO Max et dans les cinémas. Un choix qui permet aux studios d’assurer un certain succès à son nouveau long-métrage, à l’heure où de nombreux spectateurs rechignent à se rendre dans les cinémas.
L’entreprise a bien évidemment été imitée par la concurrence, comme Disney qui a appliqué la même stratégie pour Raya et le dernier dragon ou encore Luca. Mais alors qu’un retour à la normale est prévu pour l’année prochaine, Warner Bros diffusera exclusivement ses films au cinéma en 2022 et Disney a déjà officialisé son retour en salles, ce que redoutaient les exploitants est arrivé.
Mourir peut attendre enregistre un record
C’est le plus gros succès en salle depuis la reprise. Dernier volet des aventures de James Bond campé par Daniel Craig, Mourir peut attendre s’est largement imposé dans les salles obscures du monde entier. MGM annonce avoir engrangé pas moins de 731 millions de dollars au box-office international. Mourir peut attendre dépasse ainsi Casino Royal et Quantum of Solace. Il reste néanmoins loin derrière Skyfall et Spectre, qui avaient récolté respectivement 1,1 milliard et 881 millions de dollars à leurs sorties.
Mais ce record plutôt encourageant pour l’industrie s’accompagne d’une nouvelle loin d’être aussi réjouissante. Selon Deadline, il s’impose comme le film le plus piraté entre le 15 et le 21 novembre.
L’entreprise d’analyse MUSO, annonce qu’il représente 21,47 % des téléchargements de la semaine passée. Il est suivi par Shang-Chi et la légende des dix anneaux (20,59 %), sorti le 12 novembre dernier sur Disney+ aux États-Unis. Ensuite, c’est Red Notice qui campe à la troisième place juste devant Dune et Free Guy.
Les séries aussi…
Sur le petit écran, aussi, les pirates ont un réel impact. Selon le classement hebdomadaire de MUSO, c’est la série The Wheel of Time qui a été la plus téléchargée illégalement. Suivent Foundation et Arcane, qui sont respectivement à la seconde et troisième place.
Une nouvelle méthode qui a de quoi inquiéter les plateformes
Mais le peer-to-peer n’est pas le seul moyen de piratage qui inquiète les différents acteurs du secteur. Deadline explique que bon nombre de spectateurs utilisent des codes volés et ont ainsi accès à des contenus qu’ils ne paient pas. Il existe par exemple des places de marché consacrées à l’achat et à la revente d’accès à des comptes Netflix, Prime Video, Disney+ et tant d’autres.
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C’est dommage de ne jamais mettre en avant le vrai probleme qui pousse au piratage: la prolifération des plateformes de streaming!
Ca ne serait pas plutôt le prix de la place de cinéma ? C’est le même même orix ou plus que un mois de NetFlix…