L’horreur s’offre un second souffle, alors que de nombreux réalisateurs s’investissent dans le genre. Si les grosses licences, et leur reboot, sont encore majoritaires dans les salles obscures, des petites surprises ne sont pas à exclure. C’est le cas avec We’re All Going To World’s Fair, le nouveau long-métrage de Jane Schoenbrun.
La jeune réalisatrice nous plonge dans les coins sombres d’Internet, aux côtés d’une adolescente passionnée par les “creepypasta”. Pour ceux qui ne sont pas familiers avec ce phénomène, il s’agit des légendes urbaines qui circulent sur la toile, à l’image de Slender Man.
Dans We’re All Going to World’s Fair, la réalité et la fiction se heurtent lorsque Casey choisit de participer à un mystérieux challenge en ligne qui demande aux participants de répéter trois fois “je veux aller à l’Exposition Universelle”. À mesure qu’elle commence à documenter ce qui se passe à travers des vidéos, une mystérieuse silhouette commence à lui faire signe depuis les profondeurs d’Internet… ou de son propre inconscient.
Lors d’une interview pour Women and Hollywood, la cinéaste, explique “Je voulais faire un film qui parle de grandir dans l’espace liminal d’Internet, et je voulais explorer des questions sur l’identité, le pouvoir et la paternité à travers le prisme du genre creepypasta.” Découvrez la bande-annonce partagée par le distributeur Utopia.
Un succès à Sundance
Le film de Jane Schoenbrun a été présenté lors de l’édition 2022 du festival de Sundance, qui se déroule cette année intégralement en ligne. Les spectateurs qui ont eu l’occasion de le découvrir ont largement été convaincus. IndieWire écrit ainsi : “Jane Schoenbrun comprend Internet. La cinéaste à l’origine de projets tels que A Self-Induced Hallucination a trouvé l’espace pour explorer le monde web avec respect, révérence et une bonne dose de peur. Schoenbrun étend ses obsessions pour créer un récit intime sur l’impact que la culture Internet moderne.”
Pas encore de diffusion en France
Aux États-Unis , We’re All Going to The World’s Fair bénéficiera d’une sortie digitale dès le 22 avril prochain. Pour l’instant, aucune date française n’a été communiquée. Néanmoins, si le film fait grand bruit, il pourrait bien débarquer dans l’Hexagone au cours de cette année 2022.
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La bande annonce donne pas du tout envie. Et généralement les films qui “traumatisent” les festivals ne font aucun effet quand ils ne sont pas d’un ennui abyssale…
On a pas aimé du tout. Pure désastre à nos yeux. Super long pour rien. Tentative de compréhension échoué. On a rien compris a l’intrigue avec le vieux derrière la caméra, QUEL PERTE DE TEMPS !!!!