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On sait quel opérateur offre les meilleurs débits, grâce à nPerf

Dans son dernier baromètre, nPerf s’intéresse aux connexions Internet fixes France métropolitaine. Un FAI parvient à se distinguer, mais la concurrence se tient prête.

Après s’être intéressé aux réseaux 2G à 5G des opérateurs, nPerf se tourne vers les fournisseurs d’accès à internet. La société basée à Lyon, indépendante des opérateurs, nous propose son baromètre des connexions Internet fixes en France métropolitaine pour l’année 2022. L’occasion de faire un point sur les débits et sur la fibre.

Un FAI se distingue en matière de performances de l’Internet fixe, il s’agit de Free. Toutes technologies confondues, la filiale d’Illiad fait mieux que ses concurrents en proposant les meilleurs débits descendants (274,17 Mb/s) à ses abonnés. Elle assure aussi en matière de débits montants, avec des résultats similaires à ceux de Bouygues Telecom (183,29 Mb/s pour Free, contre 183,26 Mb/s pour son concurrent). Enfin, c’est Free qui offre la latence la plus faible avec 20,16 ms. En tenant compte de la méthodologie nPerf, l’opérateur « qui a tout compris » obtient 163 152 nPoints. Il devance Bouygues Telecom (161 479 points), Orange (158 868 points) et SFR qui reste au pied du podium avec 151 102 points.

La fibre monte en puissance et les écarts se resserrent

Dans son baromètre, nPerf propose un zoom sur la fibre (FFTH) dont le déploiement et l’adoption progressent en France. Une fois de plus, Free tire son épingle du jeu avec de belles performances que ce soit sur les débits descendants (596,70 Mb/s) et montants (406,69 Mb/s). Les trois autres opérateurs proposent des débits descendants oscillant entre 450 et 480 Mb/s, tandis que les débits montants sont de l’ordre de 340 à 370 Mb/s. Notez qu’Orange propose la latence la plus faible (11,45 ms).

Connexions Internet fixes en France métropolitaine
© nPerf

L’avance de Free s’explique par la présence d’une offre 10 Gb/s dans son catalogue. Une formule qui séduit les amateurs de performances, mais qui ne signifie pas pour autant que le FAI dispose d’une avance technologique sur ses principaux rivaux. « Si les autres opérateurs arrivent derrière, c’est plus par choix marketing (segmentation des offres avec un bridage des débits) que par choix technologique », explique nPerf.

Fait intéressant, nPerf indique que la fibre monte en puissance dans l’Hexagone. Près de 50 % des tests sont faits avec une connexion FTTH, ce qui contribue à faire grimper le débit descendant moyen. En 2022, le débit descendant moyen s’établit à 237 Mb/s contre 191 Mb/s en 2021 (+ 24 %).

Des inégalités persistent

Cependant, tout n’est pas rose pour autant et il existe encore de fortes disparités entre les territoires. À juste titre, la firme rappelle que de nombreux foyers restent équipés de connexion xDSL. Ainsi, 20 % des tests de vitesses sont encore réalisés par le biais d’une technologie basée sur lignes en cuivre. De plus, les lignes haut débit représentaient encore 39 % du marché français au premier trimestre 2022, selon les chiffres de l’ARCOM.

Bouygues Telecom arrive d’ailleurs premier dans cette catégorie, mais les quatre opérateurs se tiennent de près. Logiquement, les performances stagnent en raison des limites de ces technologies et de leur abandon progressif au profit de la fibre optique.

Vous pouvez retrouver tous les détails du baromètre en cliquant ici (PDF).

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2 commentaires
  1. Bullshit complet avec des chiffres peut-être vrais mais trompeurs, continuez c’est un régal de voir les gens pleurer quand ils ont une connexion éclatée au sol entre 18 et 23h <3

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