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Fraude bancaire : attention aux prélèvements non autorisés !

Une nouvelle vague d’escroqueries s’est abattue sur la France ces derniers jours. Une mystérieuse société, ENS, tente de prélever des centaines d’euros sur des comptes bancaires, bien sûr sans l’autorisation des victimes. Ces dernières ont tout de même des armes pour se défendre mais la prudence reste de mise.

Alerte à ENS ! Cette entreprise est au cœur d’une nouvelle arnaque de grande ampleur. Après de soi-disant travaux de maintenance, elle lance des prélèvements non autorisés, effectués en euros, et réalisés au moyen du système SEPA (Single Euro Payments Area). Les victimes, qui découvrent des prélèvements à venir de plusieurs centaines d’euros sur leurs comptes bancaires, affirment ne jamais les avoir autorisés. Les témoignages se multiplient ces derniers jours, selon le site spécialisé Signal Arnaques.

Les mesures à prendre face aux fraudes bancaires

La raison de cette vague d’arnaques pourrait être la récupération frauduleuse d’un fichier d’IBAN par des escrocs. Ces derniers auraient ainsi demandé aux banques d’effectuer des prélèvements pour de prétendus travaux sans disposer des autorisations nécessaires de la part des clients. Plusieurs hypothèses sont avancées pour expliquer ce phénomène : une faille dans la procédure de transmission des mandats, de fausses signatures apposées par des tiers, une négligence des banques dans la vérification des mandats ou tout simplement un bug informatique.

Le groupe BPCE, qui gère notamment la Caisse d’Épargne, affirme qu’il n’y a aucun impact au final pour ses clients. Interrogé par RTL, l’établissement bancaire ajoute que soit les clients concernés ont déjà été recrédités des fonds, soit les procédures d’annulation ont été déclenchées en amont par l’établissement bancaire avant que le prélèvement ne soit visible sur le compte du client.

Il faut néanmoins surveiller ses relevés bancaires. Face à ces prélèvements indus, les personnes concernées doivent en effet rapidement contacter leur conseiller bancaire pour s’opposer à ces opérations frauduleuses. Dans ce domaine, la législation est du côté des victimes, puisque tout prélèvement non autorisé dans l’Espace économique européen de moins de 13 mois doit être remboursé par la banque. C’est à elle que revient la tâche de présenter la preuve de l’autorisation.

Il faut également avoir en tête que tout prélèvement SEPA peut faire l’objet d’une demande d’annulation dans les 8 semaines suivant son exécution, même s’il a été autorisé. Par conséquent, les victimes de ce genre d’arnaque ont un peu de temps devant elles pour prendre les mesures qui s’imposent. À en croire la déclaration de la BPCE, les banques sont proactives pour éviter à leurs clients de perdre de l’argent de la sorte. Cela ne doit pas empêcher la surveillance de ses comptes…

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