Passer au contenu

Threads : pourquoi Twitter veut porter plainte contre Meta ?

24h après son lancement, Threads est un succès. Et ça ne plait pas à Elon Musk.

Le lancement de Threads est un succès. Partout dans le monde, y compris en France où l’application n’est pas encore officiellement accessible, le nouveau réseau social de Mark Zuckerberg ambitionne déjà de s’imposer comme un sérieux concurrent à Twitter, qui de son côté enchaîne les mauvaises décisions. Moins de 24 heures après son arrivée sur les stores en ligne, le nouveau réseau social brandé Instagram cumulait déjà plus de 30 millions de téléchargements. Sans surprise, la situation ne plaît pas beaucoup à Elon Musk.

“La concurrence c’est bien, la triche non”

Depuis hier, Elon Musk multiplie les attaques contre Meta et Threads. Le nouveau patron de Twitter n’a pas hésité à publier sur sa plateforme à l’oiseau bleu, des captures d’écran compromettantes au sujet de son grand rival, tout en déplorant “Tout monopole sur les réseaux sociaux est désespérant. La concurrence c’est bien, la triche non“. Cette fois, il menace de porter plainte contre Meta pour détournement illégal des secrets commerciaux et vol de propriétés intellectuelles. Concrètement, l’entreprise accuse Meta d’avoir débauché des dizaines d’anciens employés pour utiliser leur connaissance dans la création de Threads.

Peu de temps après le lancement de Threads, un avocat de Twitter, Alex Spiro, a envoyé une lettre au PDG de Meta, Mark Zuckerberg, en expliquant : “Twitter a l’intention de faire respecter strictement ses droits de propriété intellectuelle et exige que Meta prenne des mesures immédiates pour cesser d’utiliser les secrets commerciaux de Twitter ou d’autres informations hautement confidentielles. Twitter se réserve tous les droits, y compris, mais sans s’y limiter, le droit de demander à la fois des recours civils et une injonction sans préavis pour empêcher toute conservation, divulgation ou utilisation de sa propriété intellectuelle par Meta“.

De son côté, Meta nie tout vol commercial : “Pour être clair : personne dans l’équipe d’ingénierie de Threads n’est un ancien employé de Twitter“. Reste que si Threads embarque évidemment de grosses similitudes avec Twitter, il n’est pas foncièrement différent de Mastodon, ou de Bluesky, le nouveau projet de Jack Dorsey. C’est en revanche la première fois que le réseau social d’Elon Musk fait face à un concurrent aussi sérieux.

Twitter voit rouge

Si Twitter est aussi agressif face à Threads, c’est parce que l’oiseau bleu a perdu de sa superbe depuis son rachat par Elon Musk. Les décisions commerciales se sont enchaînées, et le grand patron du réseau social a récemment décidé d’instaurer une limite d’affichage de quelques centaines de tweets pour les abonnés gratuits. Une transition vers le pay-to-win qui n’a évidemment pas été du goût des utilisateurs de la plateforme.

🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.

5 commentaires
  1. Ça me fait jubiler de voir ce trou de balle Musk chier dans son froc !
    ça lui apprendra à licencier comme un taré et à pourrir un réseau social populaire et utilisé par des millions de gens depuis longtemps.

    Qu’il reste tout seul avec ses fanboys sur son réseau de merde ! Vivement que Threads soit dispo officiellement chez nous et que les fonctionnalités arrivent petit à petit.

    Il a détruit Twitter, bien fait pour sa gueule, on pleurera pas sur son sort.

  2. Threads censure comme c’est pas permis en plus ils transmet et recupère beaucoup de données personelles, déjà pas mal de scandal dessus.
    Musk n’a rien à craindre, la contrefaçon de twitter n’a vraiment rien de twitter, c’est juste une démarche pour rependre des minots qui avaient laché meta.
    C’est affligeant comment les gens préfèrent de la censure, de la fausseté et ont peur de débattre..

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Mode