Rhiannon LaVine, paléontologue, vient de nommer sa nouvelle espèce découverte Shaihuludia shurikeni. Ce nom s’inspire grandement des Shai-hulud, des vers de sable présents dans les romans “Dune” de Frank Herbert. Découvert sur Terre sous sa forme fossilisée il aura fallu des mois d’efforts aux scientifiques pour confirmer leur trouvaille.
Le ver aura vécu sur Terre à une époque où les dinosaures n’existaient même pas, il y a 500 millions d’années. Cette espèce fossilisée appartient à la famille des annélides. Selon les scientifiques cette découverte majeur permet de rajouter une espèce de vers à la liste des animaux présents sur le sol nord-américain lors de cette période de la préhistoire.
Comment observe-t-on un fossile ?
La découverte a été réalisée en utilisant des technologies de pointe comme le microscope à balayage ou la spectrométrie de masse. Ces méthodes sont initialement tirées du monde scientifique et de celui de la recherche fondamentale. Ils ont ici été utilisés afin de comparer les deux échantillons de vers découverts dans la région à une période assez proche.
Il était crucial pour l’équipe de l’Université du Kansas, en charge de cette étude, de prouver un lien de parenté, plus ou moins lointain avec l’autre spécimen d’annélide découvert quelques années plus tôt. Grâce à cette découverte les scientifiques peuvent maintenant reprendre leurs fouilles avec beaucoup plus d’informations sur ce qu’ils recherchent.
À quoi ressembler la Terre il y a 500 millions d’années ?
Lorsque ce ver était encore en vie, la Terre n’était pas du tout comme nous la connaissons aujourd’hui. La tectonique des plaques n’avait pas encore travaillé et l’Amérique était collée à l’Europe et à l’Afrique. Cette époque, nommée le Cambrien est l’une des plus riches de la préhistoire.
La Terre semble avoir connu une “explosion cambrienne”. Le nombre d’espèces a augmenté de façon significative lors de cette période. C’est notamment à ce moment de l’Histoire que les paléontologues situent l’arrivée des premiers animaux à “tête dure”. Cette période est très bien connue des biologistes et Darwin lui-même a consacré un chapitre entier de son ouvrage “L’Origine des Espèces” à cette “explosion cambrienne”.
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“À quoi ressembler la Terre il y a 500 millions d’années ?”
Mais qui rédige ces articles ? C’est à pleurer comme faute.