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Pourquoi Disney+, Warner et Netflix se sont-ils alliés aux États-Unis ?

Disney+, Warner Bros, Netflix et Peacock s’allient pour s’émanciper des réseaux sociaux face au gouvernement américain.

L’union fait la force. Il y a quelques jours, le média Axios annonçait la création d’une alliance entre plusieurs géants du streaming. Pour la première fois dans l’histoire du secteur, des concurrents collaborent pour peser face aux décisions gouvernementales américaines. Warner Bros. Discovery, Netflix, Disney+  ou encore Peacock se sont réunis sous une même bannière : la Streaming Innovation Alliance. En marge des négociations dirigées par l’AMPTP avec les syndicats des acteurs et des scénaristes, ce nouveau groupe commercial ambitionne d’ouvrir le dialogue avec les institutions américaines sur leur place dans le secteur culturel et plus généralement numérique.

Pas dans le même panier que TikTok et Meta

Cette coalition sur le sol américain intervient quelques semaines après le vote du Kids Online Safety Act. Cette loi contient des définitions particulièrement larges des plateformes et entreprises qu’elle cible. À la fois offres de divertissement et applications inspirées des réseaux sociaux, Disney+, Netflix et Max étaient jusqu’ici dans un entre deux qui leur portait préjudice. Dans le cadre du Kids Oneline Safety Act, elles pouvaient ainsi être tenues responsables de la mise à disposition de contenus préjudiciables aux mineurs, comme TikTok et Instagram par exemple. Les firmes du genre sont désormais obligées de mettre en place des mesures pour protéger les enfants, et ainsi intégrer des outils de surveillance. Le N rouge et ses concurrents ne veulent ainsi pas être forcées de se conformer à des réglementations visant d’autres secteurs.

En 2019, Netflix avait quitté l’Internet Association — qui représente par exemple Google ou Amazon — pour rejoindre la Motion Association Pictures qui, comme son nom l’indique, porte sur l’industrie cinématographique. À noter que la Streaming Innovation Alliance, dont la création a été chapeautée par le CEO de la MPA Charles Rivkin, n’est pas constituée de l’intégralité des acteurs du secteur de la SVOD. Axios note par exemple l’absence d’Apple TV+ et Prime Video, respectivement détenues par Apple et Amazon. Parmi les missions futures de cette organisation, un porte-parole interrogé par le média américain cite l’envie “d’offrir aux consommateurs un choix, un prix abordable et une diversité” dans les contenus et formules proposées.

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