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Mad Max : après Furiosa, il y aura un cinquième volet centré sur Max

L’univers de Mad Max, créé par George Miller et Byron Kennedy avec l’ode punk de 1979, continue de s’étoffer quatre décennies plus tard. Après la saga de trois films emblématiques qui s’est terminée en 1985, on pensait la série terminée.

Mais le succès retentissant de Mad Max : Fury Road en 2015 a ravivé l’intérêt du réalisateur et des spectateurs pour ce monde post-apocalyptique. George Miller a toujours envisagé d’explorer davantage cet univers, comme il l’a confié dans une récente interview auprès d’Entertainment Weekly. Son parcours cinématographique étonnant, qui inclue des films comme Babe, Happy Feet et 3 000 ans à l’attendre, partage une ligne directrice commune : des personnages héroïques qui entreprennent un voyage initiatique.

Retour d’une icône

Le cinquième opus de la saga, intitulé Furiosa : A Mad Max Saga, plongera les spectateurs dans les origines de l’un des personnages les plus fascinants de Fury Road. Interprétée initialement par Charlize Theron, Furiosa est dépeinte dans sa jeunesse par Alyla Browne puis par Anya Taylor-Joy, qui reprend le rôle à l’âge adulte. Le film raconte comment elle a été capturée, puis son éducation sous la coupe de Dementus, un seigneur de guerre incarné par Chris Hemsworth, dans une performance qui annonce un tournant pour l’acteur habituellement associé à des rôles de héros.

George Miller est emballé par ce casting, en louant la profondeur apportée par Hemsworth et la présence magnétique d’Anya Taylor-Joy. Le film ne se contentera pas de revisiter le passé de Furiosa, il enrichit sa trame narrative avec des clins d’œil à l’univers déjà connu, notamment au travers d’une apparition fugace de Max et de l’Interceptor, sa voiture emblématique. Cette inclusion, selon le réalisateur, est essentielle pour maintenir la cohérence avec les événements précédents de la saga.

Pour George Miller, l’attrait universel de Mad Max tient à sa capacité à toucher des archétypes profondément ancrés dans toutes les cultures. « Mad Max 2 a été conçu grâce à tout ce que j’ai appris de Mad Max : non seulement sur la manière de réaliser des films, mais aussi, malgré les difficultés rencontrées lors de sa production, sur les raisons de son succès », explique-t-il. « Pourquoi les Japonais l’ont-ils perçu comme un film de samouraï ? Pourquoi les Français l’ont-ils appelé un western sur roues ? Pourquoi les Scandinaves l’ont-ils vu comme un film de viking solitaire, et ainsi de suite. Et j’ai réalisé que, sans le vouloir, nous avions touché à une sorte d’archétype ».

Son approche cinématographique, qui combine un immense savoir-faire narratif avec une plongée dans les thèmes universels de survie et de moralité, résonne toujours à travers le monde. Le réalisateur australien ne voit pas encore la fin de son univers fertile. Il envisage même de développer une histoire supplémentaire centrée sur Max, basée sur les événements précédant Fury Road.

Aucun acteur n’est officiellement attaché à cette future production, Tom Hardy avait été plus que convaincant dans Fury Road mais fidèle à son habitude, Miller voudra peut-être secouer une fois encore le cocotier.

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Source : EW

3 commentaires
  1. Tom Hardy, plutôt convainquant : vraiment on touche le fond, il a été supplanté par Furiosa Charlize Theron et une fois de plus comme dans tous ses films n’est qu’un simple 3ème rôle à qui l’on donne le 1er.
    C’est vraiment un pis aller.
    J’en ai assez que l’on essence ce type.

    1. Je pense un peu pareil mais il est quand même extraordinaire en Alfie dans Peaky Blinders, quand ils sont juste tous les deux à l’écran avec Cillian Murphy, pour moi, Hardy lui vole clairement la vedette mais c’est malheureusement bien la seule fois que j’ai eu ce sentiment.

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