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Prise en main : une semaine avec l’enceinte mobile Fender Newport

On ne le présente plus, le fabricant de guitares électriques et d’amplificateurs créé dans les années 40 tente le pari de l’enceinte Bluetooth (fixe et mobile). Dans un marché déjà saturé, la petite dernière se démarque-t-elle de la concurrence ? Une semaine pour se décider.

Lorsqu’elle est arrivée à la rédaction, j’ai eu un petit faible pour l’enceinte Bluetooth de Fender. Son design épuré et vintage imitant les célèbres amplis de la marque (les Silverface) m’a immédiatement tapé dans l’œil. Aussitôt vue aussitôt prise pour la tester dans de bonnes conditions, c’est-à-dire la vie de tous les jours. L’objectif, outre s’assurer de la qualité du son, est de déterminer si elle se démarque dans le bain des innombrables enceintes Bluetooth qui pullulent sur le marché.

Pour une enceinte mobile en plastique, elle fait son poids (1,5 kg). Certes moins conséquent que sa grande sœur, la Monterey, mais tout de même. Ça lui confère un aspect moins cheap que certaines enceintes qui paraissent bien fragiles, mais le plastique vient néanmoins jouer les trouble-fêtes : je regrette l’aspect « cuir » (en bois) de la Monterey qui lui donne un aspect plus authentique. À l’instar des différents boutons de commande (Volume, Treble, Bass) ainsi que le On/Off calqué sur le l’amplificateur ’68 Custom.

Une fois l’enceinte sur « On », le bouton type Jewel situé à côté s’allume et le pair se met à clignoter. Pour l’utiliser, il suffit d’activer le Bluetooth de son téléphone et de l’appareiller avec la Fender. Ça, c’est sur le papier. J’ai dû m’y reprendre à trois fois avant de parvenir à la connecter. Pour une raison que j’ignore encore. Une fois fait, un petit indicateur sonore se fait entendre. Vous pouvez ensuite activer ou désactiver votre Bluetooth à l’envi, la Fender se connectera automatiquement à l’appareil.

Les fonctions sont ensuite très limitées, la Newport fait seulement office de haut-parleur nomade. Vous pouvez écouter de la musique, passer des appels en main libre (sans écho), recharger votre téléphone portable via la prise USB située à l’arrière, et c’est à peu près tout. Pas de possibilité de gérer les pistes de lecture depuis l’enceinte ou de simplement mettre sur pause. Gros bémol tout de même.

Je vous déconseille d’utiliser l’application YouTube avec l’enceinte puisque vous ne pourrez pas utiliser votre téléphone sans arrêter la musique, ce qui est assez usant à la longue. En revanche, aucun problème avec Spotify ou votre bibliothèque musicale. Pensez également à couper le Bluetooth ou désactiver la fonction Talk de la Newport si vous ne voulez pas partager vos conversations téléphoniques avec toutes les personnes présentes autour de vous.

Là où la Newport se démarque, c’est bien évidemment sur la qualité du son : je n’ai jamais eu besoin de pousser le son au maximum pour profiter pleinement des titres diffusés. Le son est clair et pur, même poussé à fond (30 W, vos tympans sont à l’abri) la Fender ne souffre d’aucune saturation et, fait assez rare pour le souligner, vous pouvez régler les basses et les aigus depuis les boutons de commande. Et les basses sont vraiment bonnes !

Si au cours de l’écoute vous êtes perturbé par un riff sec qui interrompt la musique avant de la relancer, ne vous inquiétez pas, c’est seulement la Fender qui vous alerte que sa batterie est bientôt à plat. Celle-ci est censée nous faire bénéficier de 12 heures d’autonomie, alors pensez bien à la mettre sur « Off » lorsque vous ne l’utilisez pas (chose que j’ai oublié de faire à plusieurs reprises).

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Notre avis

Fender présente la Newport comme un haut-parleur ultime, et il faut vraiment le prendre au pied de la lettre. La Newport n’est qu’un haut-parleur, pas franchement nomade, sauf à le trimbaler dans le périmètre limité de votre appartement. En revanche, la Newport saura séduire les mélomanes par sa qualité de son et son design vintage. Mais c’est peut-être un peu limité pour son prix (230 euros sur le site officiel Fender).
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