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Test Hogwarts Legacy : une aventure magique qui nous éPoufsouffle

20 ans après, nous voici de retour dans le monde d’Harry Potter avec l’aventure inédite d’Hogwarts Legacy. Nous a-t-elle ensorcelée ? Réponse dans ce test.

L’heure est venue d’enfiler votre robe de sorcier et d’attraper votre baguette magique. Direction le château de Poudlard, qui nous accueille les portes grandes ouvertes. Attendu de longue date, Hogwarts Legacy nous plonge 100 ans avant la naissance d’Harry Potter, ce sont donc nos pas qui vont précéder les siens au cœur de cette immense bâtisse remplie de secrets. Le jeu en monde ouvert créé par Portkey Games et le studio Avalanche se veut être une ode à l’univers des sorciers dans une aventure inédite, visuellement bluffante et ponctuée par de nombreuses péripéties que l’on peut vivre librement.

Loin d’être le premier jeu d’aventure autour de la franchise, les développeurs partent avec un héritage plus ou moins marquant, mais surtout d’énormes attentes auprès de la communauté de fans. C’est donc les épaules lourdes que le titre s’offre à nous. La magie opère-t-elle ? La réponse dans ce test d’Hogwarts Legacy.

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Maggie Cobus à l’école des sorciers

Qui dit jeu inspiré de l’univers d’Harry Potter, dit forcément ambiance magique à souhait. Poudlard n’a évidemment pas perdu de sa superbe puisque l’on remonte le temps de quelques siècles. Notre personnage, nouvel élève à Poudlard, intègre la prestigieuse école à partir de la cinquième année. Seulement, tout ne va pas se passer comme prévu et les problèmes se joignent rapidement à l’aventure. En plus de devoir rattraper notre retard scolaire, on se retrouve mêlé bien malgré nous à une sombre affaire impliquant de la magie ancienne, une série d’épreuves, un gobelin calculateur et de nombreux secrets que nous ne détaillerons pas ici.

Pas de Voldemort ici, ni même de Grindelwald. Les antagonistes sont tout autres, mais bien présents. Aidé par le professeur Fig, il convient de découvrir ce qui se trame dans le monde des sorciers avant que la situation ne s’empire drastiquement. Pour ce faire, on doit en priorité assister à des cours pour parfaire nos pouvoirs, et mener à bien certaines missions. Comme dans tout jeu d’aventure, il existe plusieurs sortes de quêtes entre lesquelles il faudra alterner pour atteindre notre objectif principal.

Les cours à Poudlard s’intègrent parfaitement à une action plus rythmée et challengeante, pour venir compléter notre expérience scolaire. L’immersion est d’autant plus au rendez-vous que certains devoirs sont absolument nécessaires pour pouvoir progresser dans l’aventure principale. C’est également de bons moyens d’approfondir ses techniques de combat ou de débloquer certaines compétences bien utiles en exploration.

L’autre part importante du gameplay d’Hogwarts Legacy consiste en la découverte des secrets de Poudlard, qui se matérialisent sous des formes diverses et variées. Clés ailées, codes à chiffres, pages volantes ou encore miroirs sans tain vous attendent dans chaque recoin. Ce n’est pas une mince affaire quand on prend en considération l’immense volume du château. Si Avalanche n’a pas fait de concessions, c’est bien sur ce point que les cela se ressent. L’école des sorciers est majestueuse, labyrinthique, et arbore des finitions à la limite de la perfection. Explorer totalement librement cet environnement fidèle à l’univers des livres et des films est un véritable plaisir qui réussit à nous happer pendant de nombreuses heures.

Le grand plongeon… dans le lac noir

Toutes ces formes de progression et de quêtes différentes s’entremêlent et se mélangent à la perfection, donnant véritablement vie à la bâtisse de pierre… mais pas seulement. C’est en réalité un monde bien plus vaste que ce que l’on pensait qui s’ouvre devant nos yeux ébahis. En plus de l’immensité de Poudlard, on peut visiter et exploiter tout Pré-au-lard, mais aussi les communes environnantes.

Encore une fois, l’exploration des zones extérieures comporte son lot de mystères, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Pour visiter l’entièreté de la carte, deux solutions s’offrent à vous. Parcourir le monde à pied (en balai ou à monture) vous permet bien sûr de récolter des ressources, rencontrer des personnages, découvrir des secrets et accepter des quêtes annexes. Une fois cela fait, vous avez également la possibilité d’emprunter le réseau de cheminettes ce qui s’avère bien pratique pour les déplacements longs et/ou récurrents.

La vraie force d’Hogwarts Legacy reste son immersion à toute épreuve. En plus de la diversité de gameplay tout simplement addictive, le jeu n’oublie jamais de faire valoir sa narration, même lors des moments qui peuvent paraître anodins. Durant les cours, tout est expliqué, relié et contextualisé pour servir l’objectif principal. On a droit à énormément de petites séquences cinématiques, et les quêtes secondaires semblent toujours avoir un lien de près ou de loin avec le reste de l’aventure.

On se sent donc comme dans le neuvième film de la saga, à ceci près que nous gardons un contrôle total sur ce qu’il se passe. À titre d’exemple, très peu de cinématiques se déclenchent automatiquement, il faut toujours pouvoir accepter de participer à un événement ou non. Le jeu dispose également d’un cycle jour/nuit, qui impacte plusieurs des activités disponibles (la présence des commerçants entre autres), mais que l’on peut changer à sa guise via le menu de la carte.

Dans son fonctionnement, Hogwarts Legacy n’est jamais très loin de ce que développe Portkey Games et on retrouve même certains aspects similaires au jeu mobile Harry Potter Secret à Poudlard, développé par Portkey Games en 2018. Le tout est sublimé par une partition digne de l’univers. Elle est exactement là où on l’attend pour une production Harry Potter sans trop insister sur le caractère épique de l’histoire. Chaque musique rend l’aventure encore plus magistrale et féérique ce qui ravira les mélomanes.

Une fidélité à toute épreuve

En plus de son caractère immersif, le jeu trouve également sa magie dans sa fidélité de l’œuvre avec le matériau de base. Après l’ouïe, c’est notre vue qui est subjuguée par la beauté d’Hogwarts Legacy. Des personnages aux décors du château, en passant par les créatures magiques… tout est fait pour nous plonger directement dans la saga de notre enfance. On y retrouve des salles emblématiques toutes globalement réussies, ainsi que de nombreux easter-eggs.

Si aucun des personnages présents dans le jeu ne nous est directement connu, ce n’est pas le cas de certains noms. Weasley, Black, ou encore Gaunt se retrouvent dans les couloirs de l’école, liant directement cette aventure inédite à son illustre héritage. Au niveau du character design, le studio fait un travail remarquable au niveau du cachet comme du photoréalisme. On est absolument bluffés par les performances du jeu jusque dans la création et personnalisation de personnages. L’illusion ne tient cependant pas lors des cinématiques et dialogues surtout en ce qui concerne un point crucial : les expressions faciales.

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Crédits : Warner Bros. Games

Véritable bête noire des développeurs, l’expression des émotions par le visage est un aspect qu’il est encore difficile à maitriser. Le studio montre donc ici une de ses lacunes, qui reste un frein minime à l’immersion. Le doublage, même français, est suffisamment bien exécuté pour nous donner satisfaction. Du reste, on note encore quelques maladresses visuelles, avec des textures qui s’entrechoquent ou se superposent mal, ou encore des personnages qui semblent marcher au-dessus du sol, comme une sorte de lévitation permanente. Rien de bien répréhensible compte tenu de la grandeur du monde et de sa beauté globale.

Quelques nouveautés sont aussi à prévoir et elles ne sont pas là pour nous déplaire. On pense notamment à la salle commune de Poufsouffle, qu’il est possible d’imaginer grâce aux livres, mais qui n’a jamais été montrée dans les films. Hogwarts Legacy réussit aussi l’exploit de corriger certaines erreurs de la saga cinématographique en rendant justice à quelques personnages importants. L’esprit frappeur Peeves est l’un d’entre eux, ainsi que les elfes de maison au service de Poudlard dans les cuisines du château.

Une aventure pas moldu genou

L’aventure n’est évidemment pas de tout repos et comme Harry Potter après nous, les combats sont au rendez-vous. C’est à ces moments que les sorts et autres techniques apprises en cours sont mis à profit dans des combats qui gagnent petit à petit en complexité. Plus vous avez appris de sortilèges, plus vous avez de combos possibles à tenter, et plus la nature des ennemis se diversifie également.

Le système d’attribution des sorts via l’interface se fait sans problème. On regrette néanmoins qu’il faille attendre 5 à 7 heures avant de pouvoir débloquer les talents. Comparable à un arbre de compétence, il s’agit d’un menu vous permettant de débloquer plusieurs facilités avec des points de talents. L’une d’entre elles est la capacité de jongler entre plusieurs roues de sorts, au départ limitée à une seule itération pour seulement 4 sorts.

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Crédits : Warner Bros. Games

Lors des phases actives, il nous faut obligatoirement nous adapter aux personnages que l’on affronte. Chaque sort peut vous être utile s’il est bien utilisé et cela donne naissance à ses combats éclectiques, dynamiques, qui ne manquent pas de diversité. Plusieurs modes de difficulté s’offrent à vous, bien qu’un niveau pour les joueurs très expérimentés nous manque encore. Comme pour tout, le travail est plus ou moins prémâché grâce à des indications de couleurs, ou même de touches à actionner pour les niveaux les plus faciles.

L’équipement que l’on porte fait également une grande partie de notre puissance en tant que sorcier. De nombreux vêtements, chapeaux et accessoires peuvent être trouvés dans le monde, il s’agit même de la principale récompense disponible. On ne manque donc pas de réinventer notre garde-robe ainsi que notre réserve de potions et autres éléments de combat. Les fans d’Assassin’s Creed ne seront pas non plus dépaysés, l’interface d’Hogwarts Legacy est en effet extrêmement similaire à celle de la mythique franchise. Tant et si bien que le jeu n’aurait pas été très différent si il avait été développé par Ubisoft.

Cette ressemblance en est presque troublante et touche les menus, la personnalisation de l’équipement, la carte avec ses points d’intérêts et même la manière de naviguer dans l’interface. On imagine que la similitude, aussi frappante qu’elle soit, est fortuite. Elle témoigne en revanche de la bonne organisation du jeu qui s’appuie sur une licence des plus iconiques dans le domaine des titres d’action-aventure.

Disponibilité selon les plateformes

Hogwarts Legacy dispose d’une disponibilité échelonnée en fonction des supports. Le jeu est disponible sur PC, PS5 et Xbox Series à partir du 10 février. Les joueurs sur PS4 et Xbox One devront attendre le 4 avril, et ceux sur Nintendo Switch pourront y jouer dès le 25 juillet.

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Notre avis

Hogwarts Legacy réussit en un coup de baguette magique à nous plonger dans un monde enchanteur. D'abord attirés par l'univers et ses promesses à grande échelle, on se retrouve complètement happés par une aventure épique, mystérieuse ainsi qu'un gameplay varié et addictif. Le titre comble toutes nos attentes aussi bien au niveau des performances qu'au niveau visuel et nous donnerait presque envie de nous lever aux Aurors pour y jouer. L'immense château de Poudlard ouvre ses portes et met ses secrets à découvert pour notre plus grand bonheur. Fans d'Harry Potter, vous ne serez pas déçus.
Note : 9  /  10

Les plus

  • Visuellement incroyable
  • Une histoire inédite et immersive
  • La diversité du gameplay (quêtes, missions, relations)
  • Tous les petits secrets de Poudlard à découvrir
  • L'immensité du monde à parcourir
  • Les combats dynamiques et éclectiques

Les moins

  • Quelques bugs et maladresses techniques
  • La lenteur de la progression narrative
  • Pas de quidditch ni de multi
3 commentaires
  1. En défauts j’aurais surtout rajouté l’ergonomie à chier de la carte 3D de Poudlard, et celle des menus également. Car ces derniers sont très classe, mais la navigation par curseur comme si on était sur PC ça casse la fluidité de la navigation.
    Mais bon ça reste 2 points minimes comparé à toutes les qualités du jeu.

  2. Il y a aussi de grosses chutes de FPS sur PC .. c’est assez pénible et ça casse l’immersion ce qui est dommage.
    La faute à ce foutu denuvo ?

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