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Test : The Witcher 2 – Assassins of Kings

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Après un Witcher premier du nom relativement bien reçu, malgré quelques problèmes techniques gênants, CD Projekt revient avec un second opus des aventures de Geralt de…

Après un Witcher premier du nom relativement bien reçu, malgré quelques problèmes techniques gênants, CD Projekt revient avec un second opus des aventures de Geralt de Riv. Largement plus abouti techniquement parlant, le titre a-t-il réussi à gagner encore en maturité ? On voit cela ensemble… Dans la suite !



Au cas ou vous auriez, comme beaucoup, fait l’impasse sur le premier volet de la série The Witcher, je vais commencer par vous remettre un peu le décor en tête. Sachez donc que le jeu se déroule dans le royaume de Téméria, dans lequel le personnage principal, Geralt de Riv, sorceleur de son état, jouit d’un talent tout particulier pour se retrouver dans de salles draps. Bon pour le coup, à la fin du premier opus, Geralt se retrouvait rattaché au service du roi de Téméria, car il venait de sauver la vie de ce dernier. Le second opus commence donc trois mois après les aventures dépeintes il y a 4 ans dans The Witcher. On retrouve Geralt auprès du roi de Téméria pendant le siège du château de La Valette. Votre mission sera de récupérer, dans ce château, les enfants illégitimes du roi. Lors de la chute du château se déroulera un événement qui va bouleverser le royaume de Téméria, et Geralt se retrouvera dans un cachot. C’est la que l’on le prend en main. En suivra un prologue sous forme de flashback, qui sert de tutoriel au titre. Une fois cette partie un peu trop linéaire passée, trois actes vous attendent, pour une durée estimé à une 30h de jeu (si vous compléter toutes les quêtes annexes). Le titre est toujours basé sur l’univers mature et crédible créé par l’auteur Andrzej Sapkowski. La narration est donc une des pierres angulaires du titre, vos choix auront donc une influence réelle sur votre environnement, et les lieux refléteront bien votre état d’esprit.

Comme je vous les dit plus haut, Geralt est un sorceleur… C’est un guerrier entraîné dans le but de défendre les humains des assauts des monstres et des malédictions diverses. Le système de combat tient donc une grande place dans le jeu. Par rapport au premier épisode, ces derniers sont bien plus stratégiques, même s’ils pourront vous paraître brouillon dans un premier temps. Les deux boutons de la souris sont utilisés pour l’attaque rapide et l’attaque puissante, et il vous faudra aussi bien vous placer par rapport à vos ennemis, parfois très (trop) nombreux. Geralt sait maintenant utiliser des armes a distances, et peut donc lancer des dagues et des bombes. Mais il peut également tirer parti de “signes” magiques, qui vont souvent lui permettre de gagner le temps nécessaire pour passer une attaque puissante. Il faudra pour cela garder un oeil sur la jauge de vigueur, qui détermine le nombre de signes/parades utilisable. Si il est vrai qu’il faut pas mal de temps pour s’habituer au système, une fois maîtrisé, cela devient un vrai bonheur. Pour les passages au corps à corps, les combats se déroulent via des QTE un peu simples, mais qui mettent du coup bien en avant la mise en scène classieuse du titre. La montée en niveau est toujours présente (on parle tout de même d’un RPG, hein !), mais l’arbre de compétence a évolué, pour être divisé en quatre parties : art de l’épée, magie, alchimie et aptitudes générales. Sachant que les branches seront accessibles au fur et à mesure du titre, au début, vous n’aurez accès qu’aux aptitudes générales. Attention, vous n’aurez pas la possibilité de débloquer la totalité des compétences, il faudra donc faire des choix. Geralt est un mutant, et les mutagènes, déjà présent dans le premier opus sont toujours la. Mis à part que maintenant, il vous faudra les lier à une compétence pour en améliorer l’effet. L’autre point intéressant, c’est le menu d’alchimie. Vous pouvez toujours créer vos préparations en suivant des recettes que vous trouverez ou achèterez pendant vos périgrinations. La seule chose un peu surprenante, c’est que vous devrez prévoir avant les combats quelles potions vous souhaiterez utiliser. Pour finir sur cette partie gameplay, vous risquerez d’être surpris par l’affichage en liste (arborant un esprit très “console” bizarrement) de l’inventaire de notre héros. Sachez également que de nombreux élèments permettent de personnaliser l’apparence de notre héros, et que, comme dans tout bon RPG qui se respectent, vous aurez pas mal de loot à vous mettre sous la dent !

Depuis que les premières vidéos ont commencées à tourner sur la toile, nous sommes tous, à la rédac, resté pantois devant la qualité plastique du titre. Et bien, quand on est face à son écran, c’est encore mieux ! The Witcher 2 est clairement le plus beaux RPGs (à l’occidental) jamais sorti sur PC. Les environnements, les personnages, les effets de lumières sont tous simplement bluffants… Evidemment, pour en profiter pleinement, il vous faudra une machine relativement récente. Mais bon le jeu est malgré tout bien optimisé, et il paraît même que cela tournerait sans douleur sur un Core 2 Duo équipé d’une simple GTX 275. C’est clairement une réussite sur ce plan là. La partie son est bien entendu au diapason (je sais, c’était facile) et on se laisse rapidement berçer par les musiques du titre.

Pour info, ma config de test est la même que pour Crysis 2 (Core i7 920 + 3Go DDR3 + Geforce GTX 480). J’ai pu de nouveau essayer la solution 3D Vision de chez Nvidia, et si j’ai du en passer par des drivers beta pour ce titre particulier, il faut avouer que (surtout dans l’acte I d’ailleurs) le rendu est encore plus “cinématographique” en 3D.

Pour faire court, j’avoue ne rien avoir trouvé dans ce titre de mal réalisé ou mal pensé. The Witcher 2 est sans contexte (on verra si le futur Skyrim me fait mentir) le meilleur RPG “occidental” disponible actuellement, tout supports confondus. Inutile donc de vous préciser que je risque, comme tous les fans de ce genre si particulier qu’est le RPG à l’occidental, de trainer mes guètres pendant un moment dans le royaume de Téméria !

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
Une narration et un scénario épique
Une réalisation sans faille
Beau comme un camion grec

Les –
Quelques soucis techniques qui seront bientôt corrigés

Après un Witcher premier du nom relativement bien reçu, malgré quelques problèmes techniques gênants, CD Projekt revient avec un second opus des aventures de Geralt de Riv. Largement plus abouti techniquement parlant, le titre a-t-il réussi à gagner encore en maturité ? On voit cela ensemble… Dans la suite !



Au cas ou vous auriez, comme beaucoup, fait l’impasse sur le premier volet de la série The Witcher, je vais commencer par vous remettre un peu le décor en tête. Sachez donc que le jeu se déroule dans le royaume de Téméria, dans lequel le personnage principal, Geralt de Riv, sorceleur de son état, jouit d’un talent tout particulier pour se retrouver dans de salles draps. Bon pour le coup, à la fin du premier opus, Geralt se retrouvait rattaché au service du roi de Téméria, car il venait de sauver la vie de ce dernier. Le second opus commence donc trois mois après les aventures dépeintes il y a 4 ans dans The Witcher. On retrouve Geralt auprès du roi de Téméria pendant le siège du château de La Valette. Votre mission sera de récupérer, dans ce château, les enfants illégitimes du roi. Lors de la chute du château se déroulera un événement qui va bouleverser le royaume de Téméria, et Geralt se retrouvera dans un cachot. C’est la que l’on le prend en main. En suivra un prologue sous forme de flashback, qui sert de tutoriel au titre. Une fois cette partie un peu trop linéaire passée, trois actes vous attendent, pour une durée estimé à une 30h de jeu (si vous compléter toutes les quêtes annexes). Le titre est toujours basé sur l’univers mature et crédible créé par l’auteur Andrzej Sapkowski. La narration est donc une des pierres angulaires du titre, vos choix auront donc une influence réelle sur votre environnement, et les lieux refléteront bien votre état d’esprit.

Comme je vous les dit plus haut, Geralt est un sorceleur… C’est un guerrier entraîné dans le but de défendre les humains des assauts des monstres et des malédictions diverses. Le système de combat tient donc une grande place dans le jeu. Par rapport au premier épisode, ces derniers sont bien plus stratégiques, même s’ils pourront vous paraître brouillon dans un premier temps. Les deux boutons de la souris sont utilisés pour l’attaque rapide et l’attaque puissante, et il vous faudra aussi bien vous placer par rapport à vos ennemis, parfois très (trop) nombreux. Geralt sait maintenant utiliser des armes a distances, et peut donc lancer des dagues et des bombes. Mais il peut également tirer parti de “signes” magiques, qui vont souvent lui permettre de gagner le temps nécessaire pour passer une attaque puissante. Il faudra pour cela garder un oeil sur la jauge de vigueur, qui détermine le nombre de signes/parades utilisable. Si il est vrai qu’il faut pas mal de temps pour s’habituer au système, une fois maîtrisé, cela devient un vrai bonheur. Pour les passages au corps à corps, les combats se déroulent via des QTE un peu simples, mais qui mettent du coup bien en avant la mise en scène classieuse du titre. La montée en niveau est toujours présente (on parle tout de même d’un RPG, hein !), mais l’arbre de compétence a évolué, pour être divisé en quatre parties : art de l’épée, magie, alchimie et aptitudes générales. Sachant que les branches seront accessibles au fur et à mesure du titre, au début, vous n’aurez accès qu’aux aptitudes générales. Attention, vous n’aurez pas la possibilité de débloquer la totalité des compétences, il faudra donc faire des choix. Geralt est un mutant, et les mutagènes, déjà présent dans le premier opus sont toujours la. Mis à part que maintenant, il vous faudra les lier à une compétence pour en améliorer l’effet. L’autre point intéressant, c’est le menu d’alchimie. Vous pouvez toujours créer vos préparations en suivant des recettes que vous trouverez ou achèterez pendant vos périgrinations. La seule chose un peu surprenante, c’est que vous devrez prévoir avant les combats quelles potions vous souhaiterez utiliser. Pour finir sur cette partie gameplay, vous risquerez d’être surpris par l’affichage en liste (arborant un esprit très “console” bizarrement) de l’inventaire de notre héros. Sachez également que de nombreux élèments permettent de personnaliser l’apparence de notre héros, et que, comme dans tout bon RPG qui se respectent, vous aurez pas mal de loot à vous mettre sous la dent !

Depuis que les premières vidéos ont commencées à tourner sur la toile, nous sommes tous, à la rédac, resté pantois devant la qualité plastique du titre. Et bien, quand on est face à son écran, c’est encore mieux ! The Witcher 2 est clairement le plus beaux RPGs (à l’occidental) jamais sorti sur PC. Les environnements, les personnages, les effets de lumières sont tous simplement bluffants… Evidemment, pour en profiter pleinement, il vous faudra une machine relativement récente. Mais bon le jeu est malgré tout bien optimisé, et il paraît même que cela tournerait sans douleur sur un Core 2 Duo équipé d’une simple GTX 275. C’est clairement une réussite sur ce plan là. La partie son est bien entendu au diapason (je sais, c’était facile) et on se laisse rapidement berçer par les musiques du titre.

Pour info, ma config de test est la même que pour Crysis 2 (Core i7 920 + 3Go DDR3 + Geforce GTX 480). J’ai pu de nouveau essayer la solution 3D Vision de chez Nvidia, et si j’ai du en passer par des drivers beta pour ce titre particulier, il faut avouer que (surtout dans l’acte I d’ailleurs) le rendu est encore plus “cinématographique” en 3D.

Pour faire court, j’avoue ne rien avoir trouvé dans ce titre de mal réalisé ou mal pensé. The Witcher 2 est sans contexte (on verra si le futur Skyrim me fait mentir) le meilleur RPG “occidental” disponible actuellement, tout supports confondus. Inutile donc de vous préciser que je risque, comme tous les fans de ce genre si particulier qu’est le RPG à l’occidental, de trainer mes guètres pendant un moment dans le royaume de Téméria !

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
Une narration et un scénario épique
Une réalisation sans faille
Beau comme un camion grec

Les –
Quelques soucis techniques qui seront bientôt corrigés

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