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Google et les éditeurs de presse français trouvent un accord

Après un long bras de fer et la menace du gouvernement français d’instaurer une loi (paiement de “droit voisin”, rétribution pour chaque contenu indexé) si un…

Après un long bras de fer et la menace du gouvernement français d’instaurer une loi (paiement de “droit voisin”, rétribution pour chaque contenu indexé) si un accord n’était pas trouvé, Google a finalement accepté de reverser une partie de ses bénéfices réalisés sur l’indexation de contenus de presse aux éditeurs français !

Hier soir, le président de la République François Hollande et Eric Schmidt, executive chairman de Google, ont donc trouvé un accord. Cela va se faire sur deux points : à travers un fonds de 60 millions d’euros financé par Google pour la transition numérique (presse d’informations générales), et une mesure qui permettra aux éditeurs français “d’augmenter leurs revenus en ligne en utilisant la technologie de publicité de Google” (AdExchange, AdSense, Admob) à des conditions commerciales privilégiées.

“C’est un accord pour soutenir la transition numérique et les investissements de la presse” […] “C’est bon pour la presse. C’est bon pour l’internaute. C’est bon pour Google. C’est un accord inédit dans le monde”, a affirmé François Hollande. Alors que Eric Schmidt, salue “un accord historique dans l’intérêt du peuple français”. “Il vaut mieux avoir un accord qu’une loi, c’était la bonne approche”.

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18 commentaires
  1. Si Google a accepté c’est que cette indexation doit leur rapporter vraiment beaucoup,
    et cet accord va donner des idées à pas mal d’autres pays…

  2. eskargoz: Google surtout réussi son coup car l’accord au final ne porte en rien sur l’indexation, mais la presse va devoir se ramener en masse sur Google Play Magazine en france par exemple.

  3. Ce qui serait intéressant c’est de savoir quel pourcentage sera effectivement reversé à la presse et quels en sont les termes… Savoir si c’est un accord de complaisance (pour de l’affichage politique par exemple) ou s’il sera vraiment profitable à la presse…

  4. Il y a quelques jours, dans un article publié par Comment Ça Marche (http://www.commentcamarche.net/news/5861904-onemoretab-creer-son-propre-portail-d-actualites), je découvrais http://www.onemoretab.com une plateforme de news 100% française très sympa.

    Aujourd’hui, je me demande si nous ne sommes pas en train de nous tromper de débat ? La « Lex Google » montre encore l’incapacité du gouvernement à définir une politique industrielle du numérique capable de soutenir l’innovation de nos startups. Pendant que nous fustigeons Google, la loi de finances 2013 passe inaperçue. Encore un beau subterfuge… Il faudra plus d’efforts qu’une simple loi de régulation fiscale pour que la France retrouve sa souveraineté dans le numérique. Pour peser face à Google News soutenons les startups, commençons par soutenir les « Google News français ».

  5. L’article porte à confusion. Il n’est absolument pas question pour Google de reverser une partie de ses bénéfices à la presse. Ils mettent un fond fixe de 60 millions en places pour permettre aux éditeurs d’accélérer la transitions vers le numérique.
    Les accords et le partenariat avec Google permettront aux sites de presse d’optimiser la monétisation du trafic généré par Google news, à travers la pub gérée par… la régie publicitaire de Google.

    Donc ça permet surtout à Google de monétiser News, qui ne rapportait pas d’argent à la base.
    La presse voulait un droit d’auteur sur le référencement, ils fonçaient droit à la catastrophe, parce qu’une telle loi donnait le choix à Google soit de référencer et payer, soit de ne pas référencer. Sauf que la presse voulait être référencée ET être payée.

    Ils s’en sortent avec un fond d’investissement et des leçons de marketing et web design.
    Ils ont eu de la chance d’avoir eu une porte de sortie win-win.

  6. Et si cela marchait? Soyons clair je ne le crois pas car les responsables de la presse en France sont des esprits fascinés par Gutemberg et l’odeur de l’encre et jamais ils ne comprendront ceux de la génération du Net. J’exagère? Citez-moi un seul leader d’opinion qui soit pour Internet. Un seul!
    Et au fond de moi, un petit espoir demeure à cause de cette petite phrase:”Google les aidera à faire leur mutation technique vers le numérique.” Ajoutez à cela que l’accord prévoit quelque chose que mon pays ne fait pas: l’argent ira aux projets et non aux sociétés comme si elles bénéficiaient d’une rente.
    J’aime à rappeler que les grands voiliers, les diligences ont disparues malgré toutes les aides accordées car elles étaient obsolètes. La presse écrite fera de même si elle continue a vouloir des crieurs de rue envers et contre tout.

  7. Honte à google et quel racket !
    C’est un peu comme le CFC cfcopies.com qui racket les entreprises, des millions d’euros par ans sans que l’on sache si ceux ci sont redistribués

    Au contraire la presse française aurait due voir comme une chance l’indexation des articles et non comme une menace !

  8. Sans google actualité je ne n’irait pas sur 95% des sites de presses que je visite, je n’y accède uniquement parce que Google a crée un service qui met en valeur leurs articles!

    Google aurait due proposer au site de s’inscrire sur le services uniquement si il le souhaite… Ils auraient bien vue que sans Google Actu ils perdent une bonne partie de leur trafic actuel

  9. J’adore les “a presse française aurait due voir”‘ et “Google aurait due proposer” (2x sic) des 2 précédents posteurs qui fait douter du principe qu’une lecture assidue permet d’améliorer orthographe et une grammaire défaillante.

    mdr

  10. j’avais loupé le “les diligences ont disparues”; une vraie rafale; z’avez eu le même prof?

    Bon j’préfère décidément lire le journal. 🙂

  11. Un cadeau qui cache bien des choses car entre la vente quasi-exclusive et proche du monopole sur la publicité en ligne et l’optimisation fiscale (notamment en France), le cadeau des quelques millions pour la Presse semble en réalité financé par l’Etat.

    Bref, le principe des vases communicants, ce que l’on ne donne pas en impôts, on le donne en aide à la presse pour qu’ils continuent d’utiliser les produits…

    Je suis déçu par la presse et par le gouvernement qui concentre notre attention sur maintes futilités et fustigeant parfois quelques individus, et signe en opération de communication magnifiquement orchestrée par Google et le gouvernement. Pitoyable de la part de Schmidt qui essaie de racheter une image propre à sa compagnie, pitoyable de la part de l’Etat d’oublier les vrais problèmes sur fond d’optimisation fiscale, de concurrence deloyale… une vision court termes très caractéristiques des gouvernements qui se succèdent…

  12. “une vraie rafale; z’avez ”
    michapeal “une lecture assidue permet d’améliorer orthographe et une grammaire défaillante.”
    tu peu juste la fermer histoire de, sinon ;)=

  13. Avec ce partenariat, Google vient de réussir a empêcher toute concurrence a son système adsense et sur le long terme, vient de racheter la presse française. A défaut d’être bon pour notre économie et les lecteur francophone, je ne peut que tiré mon chapeau sur ce coup de maitre.

  14. Si la presse gagne vraiment dans cette affaire alors nous aussi.

    La presse n’est pas libre a cause de son modèle économique :
    le contenu du journal doit plaire aux actionnaires, aux régies publicitaires et annonceurs qui voudraient voir leur produits dans le journal. Du coup le journal ne peut pas dire du mal de ci, de ca, et encore de ça, de ça et de ça… et vu que chez “un tel” ils sont copains avec machin on peut pas dire du mal de ça non plus…

    Si la presse pouvait se rémunérer en plus grande partie grâce à la pub google, un moyen de pression serait supprimé, la presse serait probablement un peu plus libre.

  15. Et le gouvernement appelle cela une victoire ! Pauvre d’eux… Les éditeurs français ont toujours freiné pour se moderniser en passant au dématérialisé, et maintenant, une entreprise richissime doit les aider en leur filant des “pièces jaunes”. Google aurait pu payer au moins 5 fois plus.

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