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[Sciences] De nouvelles hypothèses sur la mort du gigantesque Megalodon

Comment le plus grand requin que la Terre ait connu a pu disparaître ? Une question sur laquelle se sont penchés de nombreux chercheurs. Une équipe italienne…

Comment le plus grand requin que la Terre ait connu a pu disparaître ? Une question sur laquelle se sont penchés de nombreux chercheurs. Une équipe italienne pense avoir trouvé la réponse.

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Avant de devenir la star de nanar en puissance comme « Mega Shark vs Giant Octopus » et de ses suites dégénérées, le Megalodon régnait férocement dans les mers du Cénozoique. Il s’est éteint durant le Pliocène il y a environ 1,8 million d’années après une longue présence de plus 14 millions d’années. Mais les causes de sa disparition restent floues.

Une bête monumentale

Ce géant des mers est en effet considéré comme un des plus grands prédateurs de l’histoire des vertébrés. Avec une taille comprise entre 16 et 18 mètres, une gueule de plus de 3 mètres de large et des dents mesurant jusqu’à 18 centimètres, il n’avait pas beaucoup d’ennemis. Une équipe de l’Université de Pise, en Italie, pense que ce mastodonte s’est éteint à cause de son gout pour les petites proies. Un facteur bien évidemment combiné avec des changements climatiques importants.

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Un prédateur paresseux ?

Ce dernier avait apparemment une préférence pour les cachalots nains (et les phoques) aujourd’hui éteints. Des bêtes de plusieurs centaines de kilos qui faisaient office de goûter pour l’animal. Il n’avait donc pas à vraiment se confronter à des proies plus imposantes. Pour corroborer cette thèse, les chercheurs ont étudié les fossiles de ces animaux en particulier.

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Ils y ont effectivement découvert des traces coïncidant avec les dents du Megalodon. Chacune de ces bêtes mesurait environ 5 mètres de long, soit moins d’un tiers de la taille du Megalodon. Mais quand ces dernières ont disparu, le requin a eu énormément de difficultés à s’adapter et à changer de menu. Cette forme d’oisiveté lui aurait rapidement causé des problèmes.

Des phénomènes climatiques en cause

Interviewé dans la revue « Palaeogeography, Palaeoclimatology, Palaeoecology », le paléontologiste Alberto Collareta, qui a mené l’étude, explique que le refroidissement de la Terre y est aussi pour quelque chose. Il aurait causé la formation de grandes étendues de glace aux pôles, ce qui aurait résulté en une baisse du niveau des mers et une réduction du littoral. Ce changement aurait poussé les baleines à migrer au cœur des océans, dans des eaux plus profondes. Elles ont ainsi évolué et sont devenues plus larges et puissantes, et ont pu entamer de très longues migrations vers les pôles.

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Le Megalodon, beaucoup plus frileux, n’a pas pu les suivre dans ces eaux glacées. La croissance des baleines ne lui aurait de toute façon pas arrangée les choses, malgré sa puissance phénoménale. Cette théorie n’est bien sûr pas figée dans le marbre. Des récentes recherches expliquent notamment que sa disparition est due à une concurrence de plus en plus féroce des ancêtres de nos requins blancs et de nos orques. Plus petits, mais plus déterminés ?

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7 commentaires
  1. Rien de nouveau, on le savait déjà, vous vous contentez de répéter la même chose en pseudo actu “nouvelle hypotheses” alors que cette dernière dates déjà depuis pas mal d’années.

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