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Les livres électroniques se vendent plus que de livres papiers chez Amazon !

La révolution dans le secteur de l’édition est lancée… Via un communiqué de presse, le libraire en ligne Amazon.com a annoncé que “sur les trois derniers…

La révolution dans le secteur de l’édition est lancée… Via un communiqué de presse, le libraire en ligne Amazon.com a annoncé que “sur les trois derniers mois, pour 100 livres reliés vendus, il a vendu 143 livres numériques sur son Kindle” (ces chiffres excluent les livres reliés pour lesquels il n’existe pas de version sur Kindle) ! Si cela ne vous interpelle pas plus que ça, c’est tout de même une énorme avancée pour le livre électronique qui semble promis à un bel avenir. De plus, notez que les ventes du Kindle ont triplé depuis que son prix est passé de 259 dollars à 189 dollars aux US (notre test du Kindle). Qu’en pensez-vous ?

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22 commentaires
  1. Qu’il faudrait plus détailler quand on balance ce genre d’infos, car cela concerne uniquement la boutique amazon et uniquement pour les US

  2. Qu’on s’en fout. Au regard des fautes que l’on croise dans les commentaires (en particulier), la lecture est en voie de disparition…

  3. “notez que les ventes du Kindle ont triplé depuis que son prix est passé de 259 dollars à 189 dollars ”

    Ce n’est pas étonnant du tout..
    Le prix doit encore baisser pour inonder le marché (moins de 100$ ou €)
    Le prix des livres électronique aussi, sinon on a l’impression de se faire enfler (pour rester poli), c’est à dire pas plus de 3 ou 4€ grand maximum.
    ça fait des années que je le dis 🙂

  4. J’arrive pas encore à me défaire du livre broché, l’odeur, la sensasion du touché !
    Et puis quand je lit 3 heures d’affilé (ça m’arrive), je ne suis pas sûr que mes yeux supporteraient un écran tous ce temps, j’attend des réponses sur cela pour savoir si c’est une idée reçu ou pas ?

    J’ai mis 3 ans à réussir à me passer d’un support pour les jeux, j’avais déjà du mal (esprit très latin : l’obet physique m’appartient). Le livre c’est encore plus dur sûr ce point là, j’attend qu’un colègue me prète un livre élétronique pour voir !

    1. @edy “Et puis quand je lit 3 heures d’affilé (ça m’arrive), je ne suis pas sûr que mes yeux supporteraient un écran tous ce temps, j’attend des réponses sur cela pour savoir si c’est une idée reçu ou pas ?”

      Aucun problème pour lire. La seule chose qui peut agacer c’est le taux de rafraichissement (= vitesse de changement de page). Mais pour s’en apercevoir, il faut soit lire très vite, soit revenir souvent en arrière…

    2. justement quand t’a un truc virtuel , tu peu le copier a volonté et tu risque pas de le perdre si ta un minimum de jugeote 🙂

  5. J’ai voulu acheter un bouquin pour ma chérie, ben c’était le même prix qu’en papier, elle m’a donc dit préférer le papier !

  6. J’en pense que j’aurai aussi du mal à me passer du papier. Et qu’au moins le papier n’a pas de souci de batterie 🙂

    Et puis c’est comme les jeux vidéos. L’électronique ça manque de saveur. Rien de tel que les sensations d’un GTA dans la vrai vie, avec les balles qui sifflent dans tous les coins, l’odeur du sang, la douleur des coups de batte de baseball (humour).

    Sinon +1 pour No pasaran et l’histoire de l’orthographe.

  7. Franchement le kindle … bof c’est limité.
    Lire des livres sur tablette oui mais sur un genre ipad (mais sous android of course).

    Ensuite le prix des livres électroniques doit baisser. Il n’y a plus de papier, plus d’invendus à piloner …. 2 à 4 euros le livre max

  8. @dronarg : Oui le Kindle est limité en terme de fonctionnalités mais ce n’est pas son but. Comme un commentaire que j’avais laissé sur un post à propos de l’iPad et où on avait dit que j’étais un troll, lire un livre sur une tablette à “écran” normal est franchement limite. Pour celà il y a l’encre électronique et c’est justement quelque chose de présent sur le kindle.

  9. Bonjour,
    Il n’y a pas que le kindle dans la vie.
    Je viens d’acheter un sony >PRS-600 qui est formidable pour lire longtemps.
    Je découvre nombre de classiques qui sont en téléchargement gratuit sur les sites spécialisés tels que http://www.ebooksgratuits.com/ ou http://fr.feedbooks.com/.
    De toute façon quand on aime lire, que ce soit sur du papier ou de l’encre électronique, on est absorbé par le contenu, sans se soucier du contenant.
    Pour partir en vacances, mon Sony et ses 280g sera moins encombrants que 3 ou 4 romans, même en édition de poche.
    En plus, comme je commence à me faire vieux, je peux adapter la taille de la police de caractère.
    Cordialement
    Micheljo 😀

  10. “2 à 4 euros le livre max”

    Tu veux pas qu’on te les donne non plus ?

    Alors autant y aller et expliquer avec transparence les marges que ce fait un écrivain indé qui doit absolument tout faire dans le processus.

    Donc :

    La fabrication d’un livre (cad son impression) peut varier grandement en fonction du format / qualité de papier. Par exemple, en qualité recyclé avec du papier assez fin et au format digest, un livre de 130 pages coûte $4.50à fabriquer en moyenne. Si on prend du papier de qualité normale et qu’on le passe au format poche… on arrive à quelques $10 chez Lulu ou CreateSpace.

    Du coup, si on applique une règle de 100% en vente directe (donc sans ISBN permettant d’être listé sur les étals d’Amazon et dispos à la commande pour les magasins online et en dur) avec un livre à $9, l’auteur récupère à peu près $3. Ça c’est pour un livre en dur, mais pour gagner ces $3, l’auteur a tout fait lui même (l’écriture, l’édition, la correction, la mise en page, la transformation en fichiers imprimables, la jaquette, la pub, les press releases, la promo, le financement des exemplaires de reviews pour les journaux, etc).
    En Vente via prestataire, pour toucher ces $3, il doit augmenter le prix de son livre de $3, car il faut payer les intermédiaires qui proposent le livre sur leur site. Ce qui nous fait un livre à $12 déjà…

    Ça c’est la partie en dur, passons à la partie démat.

    Le livre écrit, pour le passer en numérique, il y a encore un travail d’adaptation supplémentaire. Il faut sortir un format eBook, encore du travail de mise en page. Si l’auteur veut rajouter une protection DRM, c’est $0.99 dans la poche du service qui le rend dispo par exemplaire vendu.
    Mais plus ironique, DTP d’Amazon ne supporte pas le format eBook, il faut donc passer en format .mobi pour avoir une mise en page propre, car leur algo de conversion HTML/.doc/.pdf/etc est juste dégueulasse et donne un résultat sans nom…
    Pour l’iBookStore, la seule solution pour les non-US, c’est de passer par Lulu, 4 à 6 semaines pour disponibilité, et l’eBook doit absolument passer le test epubcheck 1.0.5 à tel point que beaucoup préfèrent leur laisse la prise en charge de la conversion moyennant $99.

    Les Royalties :

    $2 pour un prix de $3.99 en .epub simple sans DRM.
    $2 pour un prix de $2.99 sur Kindle Store sans DRM.
    54% sur iBookStore car Lulu prend 20% du résidu que laisse Apple (soit 70%), au passage. (et d’ailleurs j’en profite pour dire que 70%, c’est la moyenne très haute du marché et qu’on peut pas leur opposer quoi que ce soit niveau enfilage de droits d’auteurs… Amazon le fait aussi, à condition que le livre ne dépasse pas les $10, après cette barrière, l’auteur ne touche plus que 35%.)

    Seulement…

    L’auteur non expérimenté se fera enfiler de 30% de ses royalties car le Fisc Américain sera passé par là. Il sera déjà trop tard quand il aura envoyé son formulaire W8-BEN aux différents services pour éviter de les payer…

    Les prix sont compris HT (et sur un livre, c’est 5.5%, sur un livre numérique, c’est 20.6% en France…)

    L’auteur a fait tout le travail, qui a un coût et en plus a investis énormément (éventuellement logiciel pour eBook, traitement de texte, exemplaires de reviews etc). C’est pas pour rien que Lulu ou CreateSpace proposent des forfaits à la carte où ils s’occupent de la distribution ou de la promo… seulement, ça peut aller de $1800 à plus de $15000 !

    Au final, pour un éditeur, il doit y avoir bien évidemment des économies d’échelles, mais il n’en reste pas moins qu’il ne restera pas grand chose à la fin avec des prix comme ça. Et là, on peut être sûr que les maisons d’édition déjà frileuses ne prennent plus aucun risque à signer des auteurs méconnus dont il faut faire la promotion… Déjà que JK Rowling a été jetée de partout…

    Mais tout ça pour dire que faut quand même comprendre que le problème va bien au delà du “y’a pas de papier”. Certes, y’en a pas, mais y’a d’autres choses qui font gonfler le prix de la version numérique, à tel point que 30% moins cher que le livre papier, à mon sens c’est pas scandaleux.

    Et je peux te dire que ces royalties là sont encore minimales, et que si l’auteur se paye des pages de pub et finisse une sorte d’auto-promotion, le prix des livres augmente en conséquence. Donc oui, le problème va bien au delà de la dématérialisation… et encore, on aborde pas là la question du coût de l’opportunité de lecture, de la revente d’occasion, des pourcentages de ventes ratées, etc.

  11. Quelle horreur… Finit le pret de bookin, finit la libre expression, bienvenu à la censure et au contrôle total…

  12. A long terme, on peut aussi imaginer les dérives du tout électronique. Imaginez la situation suivante: en 2050 il ne se vend plus de version papier de certains livres clés (bible, coran, livres d’histoire) et que des gens mal intentionnés cherchent à influencer les populations à travers des modifications qui passeraient quasi inaperçues (un mot, une phrase). ps: vive la paranoia 😥

  13. Information à prendre avec précaution.
    Amazon aurait en effet exlcu des ventes les livres de poches, pourtant le format majoritairement vendu.

  14. Meme si un ebook ne remplacera jamais un vrai bouquin, ca a plein d’avantages : ecombrement, prix (pas toujours, mais sur amazon les livres recents sont souvent a moins de 10$ contre 27$ en papier, mais il faut lire l’anglais).
    Mais surtout le gros avantage du Kindle, c’est la 3g disponible gratuitement dans 56 pays, certes le navigateur n’est pas super rapide, mais c’est super pratique en voyage ^^.

  15. “Quelle horreur… Finit le pret de bookin, finit la libre expression, bienvenu à la censure et au contrôle total…”

    Manichéisme, quand tu nous tiens…

    Donc quelques arguments pour contre-balancer cette opinion bien mal dégrossie :

    1 ) rien n’empêche à un auteur de ne pas passer par ces plateformes et de proposer en indé (via site web ou DDL) son ebook en .epub (format “universel”) que l’on peut installer sur son Reader. Mais évidemment, il ne touchera plus grand chose dans certains cas, voire rien (donc faudra peut être s’attendre à ce qu’il se rattrape sur… de la pub toutes les 2/3 pages s’il veut toucher quelque chose).

    2 ) Un format papier ne favorise en rien la libre expression. Il y a eu tellement de cas de censure (James Joyce, l’auteur de Fahrenheit 451 qui a découvert des éditions qui lui étaient inconnues et nettoyées des “hell” et “damn” des années après leur publication, etc) que franchement, le cas Amazon avec les bouquins d’Orwell n’est qu’une goutte dans l’océan.
    Et ça ne prend même pas en compte les éditions par les maisons de publication quand le contenu est trop “dérangeant”.

    3 ) Pour le moment, les plateformes étudient la censure à posteriori et n’étudient que la forme à priori. De toute manière il leur est impossible de lire tous les fichiers qu’on leur propose donc c’est au cas par cas et passé un quota de plaintes…

    4 ) Les livres sont encore considérés comme de l’art, donc une plateforme qui refuserait arbitrairement un livre à la distribution/publication se verrait bashée de partout sur le net pour censure totalitaire… mauvaise pub, n’est ce pas. Faut pas oublier qu’un monde à la 1984 est peu probable car trop totalitaire pour nos sociétés occidentales. C’est pour ça que les puissants ont décidé d’en faire un monde à la Brave New World et que cette transformation est déjà bien ancrée depuis quelques décennies (noyer le chaland dans un océan d’infos sans importance, contrôle par le plaisir vu à l’attrait de l’Homme pour l’oisiveté et le divertissement, etc)

    Donc bon, opposer papier / numérique c’est un peu manichéen. Le monde ne se perçoit pas comme deux points dont on ne peut relier les extrêmes même s’ils se trouvent sur un même plan graphique. Le monde est un enchevêtrement de lignes fourbies sur lesquelles un curseur se déplace entre 2 extrêmes servant de références à nos jugements.
    En d’autres termes, dans Noir & Blanc, l’Homme oublie souvent que la pellicule rend aussi les niveaux de gris…

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