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Test : L.A Noire

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Rares sont les jeux à pouvoir se targuer de faire naître une telle attente chez les joueurs. Fruit du travail de la Team Bondi, L.A Noire…

Rares sont les jeux à pouvoir se targuer de faire naître une telle attente chez les joueurs. Fruit du travail de la Team Bondi, L.A Noire a pu jouir dès sa sortie de statut de nouvelle killer-app potentielle. Le fait que Rockstar Games ait embrassé le rôle du marionnettiste, sensé apposer son tampon d’approbation à la sortie, a en effet de quoi nous laisser augurer du meilleur !



Autant mettre les choses au clair tout de suite : ce n’est pas à Rockstar Games que revient le mérite du développement de ce L.A Noire, mais bel et bien à la Team Bondi, fondée par un certain Brendan McNamara, qui fut un temps à la tête de Team Soho, et qui accoucha à l’époque du jeu The Getaway. Soit une sorte de miroir aux alouettes débarquée sur PS2 il y a quelques années de cela, et qui aura tout de même réussi à se vendre à plus de 4 millions d’exemplaires à travers le monde. Tout ça pour dire que le studio en charge de ce jeu est loin de traîner des faits d’armes aussi impressionnants que ceux étalés sur les murs des “vraies” divisions de Rockstar. Et pourtant, l’illusion pourrait sembler parfaite. L.A Noire est de ces jeux jouissant d’un scénario béton, de protagonistes charismatiques, et d’un univers fort, prenant de plus place à la fin des années 40. 3 éléments à chaque fois mis en avant par Rockstar dans ses productions (GTA IV et Red Dead Redemption dernièrement), vous ne vous y trompez pas. Débarqué dans la peau de Cole Phelps, un soldat reconverti dans la police de la ville de Los Angeles, vous allez être amené à vous forger un plan de carrière en enquêtant sur des affaires diverses et variées, allant de la veuve (pas si éplorée que ça) venant de perdre son mari dans des conditions étranges à l’époux en bout de course mettant en scène son suicide pour refaire sa vie à l’autre extrémité du pays. Sans vous dévoiler la moindre bribe du scénario, dites vous tout de même que vous passerez votre temps à être pris par la main, et à évoluer dans des sortes de couloirs invisibles vous permettant certes de ne pas vous éparpiller et de renforcer le rythme de la production, mais qu’on aimerait parfois casser d’un coup de poing, histoire de visiter en long en large et en travers ce L.A d’un temps révolu, et diablement bien reconstitué.

Mais n’allez pas croire que nous nous permettons ici de coller L.A Noire au bûcher. Il est indéniablement à classer dans les productions majeures de cette année 2011. Cependant, les enquêtes que notre “flic de choc” est amené à résoudre sont bien trop souvent calquées sur le même modèle, et arriver à les boucler n’est au final qu’une simple histoire de temps, et non de déduction. Pourtant, partir à la chasse aux indices rythmée par une bande son évolutive et mener des interrogatoires tour à tour musclés ou réfléchis (en s’aidant des expressions corporelles lâchées par les suspects, vraiment bluffantes, soit dit en passant) est franchement plaisant. Inutile de se mentir : la sauce prend en grande partie grâce à cette ambiance inégalable dégagée par le jeu, qui tendrait presque à réduire à son minimum la frontière entre jeu vidéo et long métrage. A côté de ça pourtant, on avait depuis été habitués à un peu plus de constance sur le plan des missions annexes par exemple, souvent trop scriptées et redondantes, mais impossibles à snober, ne serait-ce qu’à cause des points d’expérience qu’elles sauront vous faire gagner. Et oui : L.A Noire se calque sur un système qu’XP, qui vous servira in-fine à vous mâcher encore un peu plus le boulot lors de vos enquêtes, en mettant par exemple directement au jour les indices disséminés sur une scène de crime. Toutefois, libre à vous d’en tirer parti, où de les laisser sur la chaussée. Effectivement, L.A Noire n’est pas ce qu’on pourrait appeler une production à la difficulté insurmontable… Mais pour terminer sur une bonne note, sachez tout de même que si le jeu n’a pas réussi à aligner le “perfect” comme son serait tenté de dire, (il a par exemple parfois tendance à traîner du clipping qui fait tâche), il arrive en contre-partie et comme je vous le disait plus haut à afficher un enrobage général soigné au possible, et à nous balancer une bande-son d’époque tirée sur le volet, de même qu’il saura vous scotcher (vous obséder ?) 15 heures durant. Minimum. Quoi, vous pensiez vraiment que nous avions été déçus par une production de ce gabarit ?

Qu’on se le dise : L.A Noire devrait permettre à la Team Bondi d’amasser ses lettres de noblesse dans l’industrie ! Jouissant d’un univers marqué et marquant, d’un système de jeu efficace (sans être révolutionnaire, c’est un fait), et d’une trame principale travaillée “à la Rockstar“. Pour autant, il aurait gagné à offrir un peu plus d’à-côté, de même qu’il arrive à trainer un semblant de répétitivité dans son gameplay. Mais on chipote…

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
L’univers du jeu, soigné comme jamais
Des phases de dialogue souvent passionnantes
Une bande-son aux petits oignons

Les –
Le squelette des enquêtes, peu varié au final
Un peu de clipping tout de même !

Rares sont les jeux à pouvoir se targuer de faire naître une telle attente chez les joueurs. Fruit du travail de la Team Bondi, L.A Noire a pu jouir dès sa sortie de statut de nouvelle killer-app potentielle. Le fait que Rockstar Games ait embrassé le rôle du marionnettiste, sensé apposer son tampon d’approbation à la sortie, a en effet de quoi nous laisser augurer du meilleur !



Autant mettre les choses au clair tout de suite : ce n’est pas à Rockstar Games que revient le mérite du développement de ce L.A Noire, mais bel et bien à la Team Bondi, fondée par un certain Brendan McNamara, qui fut un temps à la tête de Team Soho, et qui accoucha à l’époque du jeu The Getaway. Soit une sorte de miroir aux alouettes débarquée sur PS2 il y a quelques années de cela, et qui aura tout de même réussi à se vendre à plus de 4 millions d’exemplaires à travers le monde. Tout ça pour dire que le studio en charge de ce jeu est loin de traîner des faits d’armes aussi impressionnants que ceux étalés sur les murs des “vraies” divisions de Rockstar. Et pourtant, l’illusion pourrait sembler parfaite. L.A Noire est de ces jeux jouissant d’un scénario béton, de protagonistes charismatiques, et d’un univers fort, prenant de plus place à la fin des années 40. 3 éléments à chaque fois mis en avant par Rockstar dans ses productions (GTA IV et Red Dead Redemption dernièrement), vous ne vous y trompez pas. Débarqué dans la peau de Cole Phelps, un soldat reconverti dans la police de la ville de Los Angeles, vous allez être amené à vous forger un plan de carrière en enquêtant sur des affaires diverses et variées, allant de la veuve (pas si éplorée que ça) venant de perdre son mari dans des conditions étranges à l’époux en bout de course mettant en scène son suicide pour refaire sa vie à l’autre extrémité du pays. Sans vous dévoiler la moindre bribe du scénario, dites vous tout de même que vous passerez votre temps à être pris par la main, et à évoluer dans des sortes de couloirs invisibles vous permettant certes de ne pas vous éparpiller et de renforcer le rythme de la production, mais qu’on aimerait parfois casser d’un coup de poing, histoire de visiter en long en large et en travers ce L.A d’un temps révolu, et diablement bien reconstitué.

Mais n’allez pas croire que nous nous permettons ici de coller L.A Noire au bûcher. Il est indéniablement à classer dans les productions majeures de cette année 2011. Cependant, les enquêtes que notre “flic de choc” est amené à résoudre sont bien trop souvent calquées sur le même modèle, et arriver à les boucler n’est au final qu’une simple histoire de temps, et non de déduction. Pourtant, partir à la chasse aux indices rythmée par une bande son évolutive et mener des interrogatoires tour à tour musclés ou réfléchis (en s’aidant des expressions corporelles lâchées par les suspects, vraiment bluffantes, soit dit en passant) est franchement plaisant. Inutile de se mentir : la sauce prend en grande partie grâce à cette ambiance inégalable dégagée par le jeu, qui tendrait presque à réduire à son minimum la frontière entre jeu vidéo et long métrage. A côté de ça pourtant, on avait depuis été habitués à un peu plus de constance sur le plan des missions annexes par exemple, souvent trop scriptées et redondantes, mais impossibles à snober, ne serait-ce qu’à cause des points d’expérience qu’elles sauront vous faire gagner. Et oui : L.A Noire se calque sur un système qu’XP, qui vous servira in-fine à vous mâcher encore un peu plus le boulot lors de vos enquêtes, en mettant par exemple directement au jour les indices disséminés sur une scène de crime. Toutefois, libre à vous d’en tirer parti, où de les laisser sur la chaussée. Effectivement, L.A Noire n’est pas ce qu’on pourrait appeler une production à la difficulté insurmontable… Mais pour terminer sur une bonne note, sachez tout de même que si le jeu n’a pas réussi à aligner le “perfect” comme son serait tenté de dire, (il a par exemple parfois tendance à traîner du clipping qui fait tâche), il arrive en contre-partie et comme je vous le disait plus haut à afficher un enrobage général soigné au possible, et à nous balancer une bande-son d’époque tirée sur le volet, de même qu’il saura vous scotcher (vous obséder ?) 15 heures durant. Minimum. Quoi, vous pensiez vraiment que nous avions été déçus par une production de ce gabarit ?

Qu’on se le dise : L.A Noire devrait permettre à la Team Bondi d’amasser ses lettres de noblesse dans l’industrie ! Jouissant d’un univers marqué et marquant, d’un système de jeu efficace (sans être révolutionnaire, c’est un fait), et d’une trame principale travaillée “à la Rockstar“. Pour autant, il aurait gagné à offrir un peu plus d’à-côté, de même qu’il arrive à trainer un semblant de répétitivité dans son gameplay. Mais on chipote…

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
L’univers du jeu, soigné comme jamais
Des phases de dialogue souvent passionnantes
Une bande-son aux petits oignons

Les –
Le squelette des enquêtes, peu varié au final
Un peu de clipping tout de même !

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