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[Dépresso-test] The Walking Dead Saison 2 : J’ai fait plein de choix puis j’ai vu un psy

The Walking Dead est revenu. Le jeu qui, bien plus que n’importe quel autre, parvient à donner la nausée et la désagréable sensation d’avoir les mains sales. La promesse, on la connaît : cinq épisodes, courts, horriblement intenses, qui distribuent du malaise jusqu’au fond des tripes. Pas parce qu’il y a de gros plans sur des zombies en état de décomposition avancée. Mais parce qu’il n’y a plus d’espoir.

Attention, certains éléments de ce dépresso-test spoilent allègrement et sans vergogne la saison 1 de The Walking Dead. Vous ne pourrez donc pas nous INSULTER ensuite. Voilà.

Dans la saison 1 de The Walking Dead, Lee se battait pour que Clémentine vive malgré l’apocalypse zombie et c’était déjà un bien bel objectif en soi, qui justifiait finalement qu’on accepte de se laisser brutaliser par les choix proposés par un jeu vidéo. À la fin, Lee crevait (SPOILER) mais le sentiment du devoir accompli était là. Dans The Walking Dead, saison 2, la question est encore plus simplement posée : à quoi bon survivre dans un monde où plus rien ni personne ne nous attend ? Clémentine est toujours une enfant, qui n’a plus de famille et vagabonde avec les derniers survivants du groupe, bien décimé, qui lui restait. Un seul horizon : le nord, en quête d’on ne sait trop qui, ni quoi, avec toutes les dangereuses rencontres que s’y rendre implique.

the-walking-dead-season-2-1Le truc, c’est qu’on pensait avoir tout vécu. Qu’on ne se ferait plus avoir. Qu’on allait voir venir ces morts de compagnons complètement gratuites en un battement de cil. Qu’on n’irait plus jamais aider quelqu’un sans être sûr qu’on ne risque rien pour ses fesses. Qu’on ne serait plus jamais surpris de voir un compagnon disparaître et que, de toute façon, tous les chemins mènent à Rome (et à la mort). Les choix sont encore plus ouverts qu’auparavant : on a désormais plus de choix lorsqu’il faut se défendre, lorsqu’il s’agit d’explorer des lieux ou tout simplement, lorsqu’on doit choisir qui, dans un groupe, on va devoir convaincre de ne pas nous laisser se vider de notre sang, sous ses yeux.

Il n’empêche, malgré le fait qu’on sache que tout nous ramène toujours à la même trame générale, cruelle, où la mort des compagnons est inévitable, The Walking Dead est bien le seul jeu qui soit bien capable de nous faire avoir des regrets, des vrais, après un choix (toujours mauvais, cela va sans dire). Genre comme dans la vie quand on se dit que « merde, on n’aurait pas dû ou dire ou faire ça parce qu’après, plus rien ne sera jamais comme avant ».

the-walking-dead-season-2-2Bien sûr, on sait qu’on pourra toujours relancer une partie et choisir l’une des trois autres options proposées à chaque dialogue. Bien sûr, on sait qu’on ne le refera pas car il est hors de question d’avoir la curiosité morbide de bien voir comment on en arrivera à l’inévitable (et tout simplement parce que, soyons honnêtes, la flemme finit toujours par l’emporter). Mais toujours, cet électrochoc d’une sale violence quand les choses dérapent en un clin d’œil et que l’on se dit que l’on a fait une connerie, qu’on reviendrait bien juste une seconde en arrière parce qu’on ne voulait pas déclencher un tel bordel.

the-walking-dead-season-2-3Côté emmerdes, du début stupéfiant au Cliffhanger final glaçant, The Walking Dead S2 gère. Ce début de saison 2, court mais haletant, place la barre haut sur l’échelle du malaise et a un bon paquet de traumas à vous infliger.

Mais on ne peut rien vous dire de plus. Sinon, que le jeu de Telltale nous jette une nouvelle fois à la gueule notre naïveté. Qu’il piétine nos bonnes intentions. Qu’il ne manque jamais de nous rappeler qu’il se déroule dans un monde cruel, où tuer, mutiler, mourir est banal et où les bonnes choses qui existent s’appellent des boites de conserve. Qu’il n’y a, en gros, que des choses moins mauvaises que d’autres.

the-walking-dead-season-2-4Car le principal problème dans The Walking Dead, c’est que tous ses personnages ont oublié le point le plus important du Guide de survie en territoire zombie de Max Brooks : « Frustrés, désœuvrés et en colère, les gens sont tout aussi dangereux que les zombies ». Et quand il n’y a pas de happy end en vue, croyez-bien que tout le monde a vraiment l’air très menaçant…

The Walking Dead Season 2 : Episode 1 – All That Remains est superbement bien écrit et mis scène. Il est disponible sur Steam depuis le 17 décembre au prix de 22,99€ les cinq épisodes. Il est également sorti seul au prix de 4,99€ sur le PSN de la PlayStation 3 et le Xbox Live Arcade de la Xbox 360. Il finira également bien par venir dégoûter de la vie les joueurs PS Vita, iOS, Android et Ouya.

The Walking Dead est revenu. Le jeu qui, bien plus que n’importe quel autre, parvient à donner la nausée et la désagréable sensation d’avoir les mains sales. La promesse, on la connaît : cinq épisodes, courts, horriblement intenses, qui distribuent du malaise jusqu’au fond des tripes. Pas parce qu’il y a de gros plans sur des zombies en état de décomposition avancée. Mais parce qu’il n’y a plus d’espoir.

Attention, certains éléments de ce dépresso-test spoilent allègrement et sans vergogne la saison 1 de The Walking Dead. Vous ne pourrez donc pas nous INSULTER ensuite. Voilà.

Dans la saison 1 de The Walking Dead, Lee se battait pour que Clémentine vive malgré l’apocalypse zombie et c’était déjà un bien bel objectif en soi, qui justifiait finalement qu’on accepte de se laisser brutaliser par les choix proposés par un jeu vidéo. À la fin, Lee crevait (SPOILER) mais le sentiment du devoir accompli était là. Dans The Walking Dead, saison 2, la question est encore plus simplement posée : à quoi bon survivre dans un monde où plus rien ni personne ne nous attend ? Clémentine est toujours une enfant, qui n’a plus de famille et vagabonde avec les derniers survivants du groupe, bien décimé, qui lui restait. Un seul horizon : le nord, en quête d’on ne sait trop qui, ni quoi, avec toutes les dangereuses rencontres que s’y rendre implique.

the-walking-dead-season-2-1Le truc, c’est qu’on pensait avoir tout vécu. Qu’on ne se ferait plus avoir. Qu’on allait voir venir ces morts de compagnons complètement gratuites en un battement de cil. Qu’on n’irait plus jamais aider quelqu’un sans être sûr qu’on ne risque rien pour ses fesses. Qu’on ne serait plus jamais surpris de voir un compagnon disparaître et que, de toute façon, tous les chemins mènent à Rome (et à la mort). Les choix sont encore plus ouverts qu’auparavant : on a désormais plus de choix lorsqu’il faut se défendre, lorsqu’il s’agit d’explorer des lieux ou tout simplement, lorsqu’on doit choisir qui, dans un groupe, on va devoir convaincre de ne pas nous laisser se vider de notre sang, sous ses yeux.

Il n’empêche, malgré le fait qu’on sache que tout nous ramène toujours à la même trame générale, cruelle, où la mort des compagnons est inévitable, The Walking Dead est bien le seul jeu qui soit bien capable de nous faire avoir des regrets, des vrais, après un choix (toujours mauvais, cela va sans dire). Genre comme dans la vie quand on se dit que « merde, on n’aurait pas dû ou dire ou faire ça parce qu’après, plus rien ne sera jamais comme avant ».

the-walking-dead-season-2-2Bien sûr, on sait qu’on pourra toujours relancer une partie et choisir l’une des trois autres options proposées à chaque dialogue. Bien sûr, on sait qu’on ne le refera pas car il est hors de question d’avoir la curiosité morbide de bien voir comment on en arrivera à l’inévitable (et tout simplement parce que, soyons honnêtes, la flemme finit toujours par l’emporter). Mais toujours, cet électrochoc d’une sale violence quand les choses dérapent en un clin d’œil et que l’on se dit que l’on a fait une connerie, qu’on reviendrait bien juste une seconde en arrière parce qu’on ne voulait pas déclencher un tel bordel.

the-walking-dead-season-2-3Côté emmerdes, du début stupéfiant au Cliffhanger final glaçant, The Walking Dead S2 gère. Ce début de saison 2, court mais haletant, place la barre haut sur l’échelle du malaise et a un bon paquet de traumas à vous infliger.

Mais on ne peut rien vous dire de plus. Sinon, que le jeu de Telltale nous jette une nouvelle fois à la gueule notre naïveté. Qu’il piétine nos bonnes intentions. Qu’il ne manque jamais de nous rappeler qu’il se déroule dans un monde cruel, où tuer, mutiler, mourir est banal et où les bonnes choses qui existent s’appellent des boites de conserve. Qu’il n’y a, en gros, que des choses moins mauvaises que d’autres.

the-walking-dead-season-2-4Car le principal problème dans The Walking Dead, c’est que tous ses personnages ont oublié le point le plus important du Guide de survie en territoire zombie de Max Brooks : « Frustrés, désœuvrés et en colère, les gens sont tout aussi dangereux que les zombies ». Et quand il n’y a pas de happy end en vue, croyez-bien que tout le monde a vraiment l’air très menaçant…

The Walking Dead Season 2 : Episode 1 – All That Remains est superbement bien écrit et mis scène. Il est disponible sur Steam depuis le 17 décembre au prix de 22,99€ les cinq épisodes. Il est également sorti seul au prix de 4,99€ sur le PSN de la PlayStation 3 et le Xbox Live Arcade de la Xbox 360. Il finira également bien par venir dégoûter de la vie les joueurs PS Vita, iOS, Android et Ouya.

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