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John Carmack au centre de la rivalité entre id Software et Oculus VR

Le directeur technique d’Oculus VR est accusé par son ancien employeur de lui avoir volé de la propriété intellectuelle. Ce genre de chose peut arriver, oui…

Le directeur technique d’Oculus VR est accusé par son ancien employeur de lui avoir volé de la propriété intellectuelle. Ce genre de chose peut arriver, oui mais voilà : on parle là de John Carmack.

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Oui, le John Carmack créateur de Doom et co-fondateur d’id Software, est accusé par ZeniMax Media, la maison mère d’id, de vol de brevet lorsqu’il est devenu directeur technique d’Oculus VR en novembre dernier.

ZeniMax a fait donner sa troupe d’avocats chez Oculus, estimant que le fabricant du casque de réalité virtuelle a mis à profit une partie de sa propriété intellectuelle afin de développer l’Oculus Rift. Or, ZeniMax n’a rien licencié, transféré ou vendu de ses brevets à Oculus. En revanche, l’entreprise a bien fourni son assistance à Oculus entre 2012 et 2013 pour « faire de l’Oculus Rift un produit viable, supérieur aux autres offres du marché ». John Carmack, alors employé d’id, avait fait part de son fort intérêt au moment de la conception du casque.

Or, « la technologie propriétaire et le savoir faire qu’a développé M. Carmack quand il était employé de ZeniMax, et utilisé par Oculus, est la propriété de ZeniMax ». Ce dernier reproche donc au père de Doom d’avoir aidé Oculus à concevoir sa technologie avec l’aide de logiciels développés par ses soins et dont le code appartient à ZeniMax.

Le fondateur d’Oculus, Palmer Luckey, a d’ailleurs reconnu par écrit qu’une partie du code du périphérique provient de ZeniMax. Le propriétaire d’id a tenté de faire valoir son bon droit — en réclamant au passage une part au sein d’Oculus, racheté 2 milliards de dollars par Facebook —, mais rien à faire, Oculus est resté sourd. Nous voici parti pour un procès avec au centre, John Carmack qui jure que ses travaux chez id n’ont jamais fait l’objet de dépôt de brevets.

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9 commentaires
  1. C est marrant que ils aient attendu que le projet soit racheté par un group qui pese des milliards comme facebook pour porter plainte !! C est un bon moyen de toucher plein d argent…

  2. Bon maintenant quand on quitte une boite il faut se faire un format C: de son propre cerveau !!
    C’est dingue !!! et puis attendre les deux milliards de Facebook pour se manifester… vraiment le pays des vautours !!

  3. J’espère qu’Oculus VR crèvera la gueule ouverte. Maintenant qu’ils se sont vendu à Facebook, il n’en méritent pas moins…

  4. Paycheck : une fiction ? C’est marrant les films en avance de phase… Finalement dans quelques années, on ira droit vers ce genre de pratiques 😉

  5. @ Hug
    En même temps tu voulais qu’ils portent plainte contre qui avant le rachat de facebook? Carmack? c’était la star du studio. Occulus VR? Je ne pense pas non plus, car avant le rachat par facebook, ça leur faisait de la pub (via Carmack justement).

    @ Azerty
    A ouais quand même, à ce point?

  6. Pas totalement d’accord avec vous les gars. Quand tu passe d’une boite à la suivante tu apporte tes compétences mais tu apporte pas ton code.
    La question est de voir si Carmack a récupéré du code de chez ZeniMax ou non. Quand tu travaille chez X ce que tu développe est propriété de X qu’il y ai brevet ou non. Sinon tu te démerde pour aller travailler dans une boite sur un projet que te botte a mort et après x année quand tu as été payé pour produire un software tu te casse avec ton code sous le bras comme ça c’est eux qui ont financé le développement.

  7. Mauvais perdants Zenimax. Personne ne versera une larme pour une société qui se contente de balancer soit du fric soit des avocats selon la situation.

    Sauf un juge peut-être…

Les commentaires sont fermés.

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