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Amazon a décidé de s’intéresser aux conditions de travail de ses employés

Amazon a participé à la révolution de l’achat sur internet. Mais la manière dont la multinationale traite ses salariés est souvent critiquée. Le slogan d’Amazon est…

Amazon a participé à la révolution de l’achat sur internet. Mais la manière dont la multinationale traite ses salariés est souvent critiquée.

Jeff Bezos / Crédits : DR
Jeff Bezos / Crédits : DR

Le slogan d’Amazon est « Work hard, have fun, make history », littéralement « Travaille dur, amuse-toi, écris l’histoire ». S’il est clair qu’Amazon a su révolutionner l’achat sur internet, l’amusement ne semble pas être de mise chez les employés de la firme. La société est d’ailleurs souvent attaquée sur ce point, et accusée de mettre en place des conditions de travail particulièrement toxiques, notamment dans ses entrepôts, où transitent des milliers de marchandises.

Visiblement au courant de ces allégations, le PDG Jeff Bezos a décidé de mettre en place un système de renseignement afin de connaitre le pourcentage d’employés se plaignant de leur travail.

Nommé Amazon Connections, il permet à ces derniers de s’exprimer sur leurs conditions, en répondant à des questions quotidiennes concernant leur emploi. Les réponses sont par la suite transmises aux bureaux de l’entreprise, situés à Seattle (USA) et à Prague (République tchèque). Ces formulaires ne sont pas anonymes, mais la firme assure qu’ils ne sont partagés qu’avec l’équipe d’Amazon Connections.

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Un bon moyen de résoudre certains problèmes qui ternissent l’image de la société, juste avant le gigantesque rush des fêtes de fin d’année.

Reste à savoir si la collecte de ces problèmes va réellement permettre d’amener du changement chez les salariés. On leur souhaite.

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6 commentaires
  1. Opération de com, c’est tout.
    Les gens qui taffent chez Amazon ne le font pas par plaisir, s’ils pouvaient taffer ailleur ils le feraient. Et comme c’est pas anonyme, il est certain que cette OP ne sère absolument a rien a part permettre a amazon de faire croire qu’il s’interesse au sujet et donc redorer leur image.

  2. Système non anonyme donc les employés n’oseront pas critiquer leurs conditions puisqu’ils auront la crainte d’être renvoyé.

    Coup de com’ pour essayer de redorer son image, rien de plus.

  3. Pareil. Le gars qui est un tant soit peu parano, ce qui est tout à fait légitime, aura raison de craindre de représailles de quelconque forme. Surtout dans des pays où l’emploie n’est pas protéger

  4. Aillant travaillé chez Amazon, j’ai connu ce nouveau système, et ce n’est pas si nouveau que ça, ça date d’au moins 2-3 mois. C’est semi-anonyme, seul l’équipe gérant connections on accès a l’identifiant du badge, mais c’est tout. Et non ce n’est pas non plus si terrible, j’ai aimé travaillé à Amazon et j’y retournerai bien s’il le fallait. Il faut juste faire la part des choses, c’est un boulot, pas un amusement, donc tant qu’on fait notre job, il n’y a jamais eu aucun soucis. Surtout que les employés comme supérieurs sont pas méchant et ont une bonne entente. Bref, ce système est plutôt utile au sein d’Amazon, pour les personnes a l’extérieur, cela sert a rien (com ou non) et c’est bien normal.

  5. J’ai 3 remarques.
    1. Amazon, ce n’est pas que des gens qui remplissent et étiquettent des cartons. D’après le rapport EEO-1 de 2014, il y avait au moins 17000 employés sur 77000 qui n’étaient pas manutentionnaires (et je ne me prononce pas sur la catégorie “Professionals” de l’eeoc qui est un peu fourre-tout mais regroupe 18000 personnes dans ce même rapport). Même en admettant que tous les autres salariés actuels (il y a 152000 employés en tout) sont également manutentionnaires, ça fait au moins 10% qui n’en sont pas.
    2. Il n’y a pas de prestation dans les entrepôts Amazon? Parce que c’est typiquement le genre de choses qu’on adore utiliser pour être irréprochable avec ses employés.
    3. On parle bien de la société qui cherche à mettre des robots dans ses entrepôts pour préparer les commandes et y remplacer les humains?

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