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La sonde Schiaparelli s’est crashée à cause d’une erreur interne

Le 19 octobre dernier, l’agence spatiale Européenne a connu un échec cuisant avec sa sonde Schiaparelli. L’atterrisseur s’est en effet crashé à plus de 500 kilomètres à l’heure à la surface de Mars. Aujourd’hui, on sait pourquoi.

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Tu connais l’histoire de Paf la sonde ?

De la sonde Schiaparelli, il ne reste rien. Avec une telle collision, ce sont des années de préparation qui se sont volatilisées. L’ESA a mené l’enquête pour comprendre les raisons de ce crash. Et il apparaît que la faute revient au capteur d’altitude.

Lors de sa descente, la sonde a déployé ses parachutes. Néanmoins, peu de temps après, de petits mouvements imprévus sont venus perturber les capteurs. A 3700 mètres de la surface, ceux-ci indiquaient à la sonde qu’elle était à une altitude de – 2000 mètres pendant près d’une seconde.

De ce fait, la sonde n’a pas enclenché ses rétrofusées pendant ce laps de temps. De même, les capteurs indiquant une altitude basse, Schiaparelli s’est séparé de son bouclier arrière et de ses parachutes. Erreur fatale.

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Une seconde, c’est beaucoup, ce qui explique la vitesse à laquelle s’est écrasée la sonde. Une erreur qui a coûté cher à l’ESA.

Prochaine opportunité en 2020

Cette conclusion n’est qu’un rapport préliminaire et l’ESA compte bien livrer son verdict définitif en 2017. Si la mission est un échec, elle permet pourtant à l’agence de comprendre certaines choses, des erreurs à ne pas reproduire.

La prochaine mission de l’ESA se déroulera en 2020. ExoMars 2020 enverra également un rover sur la planète rouge afin de l’étudier de plus près. On espère que sa fin sera moins tragique.

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4 commentaires
  1. Apparemment ils n’ont pas prévu une autre mission d’essai, ils vont envoyer le robot en espérant avoir résolu les problèmes.
    C’est gonflé et en cas de nouvel échec, outre le coût (mission + robot), c’est la crédibilité de l’agence qui risque d’en prendre un coup.
    Car il faut le rappeler, l’Europe n’a encore pas réussi totalement un atterrissage sur Mars.

  2. Rappelons que la centrale inertielle montée sur Schiaparelli, qui a a priori générée l’erreur de mesure et donc le crash, est une centrale américaine.
    Celle qui sera utilisée pour la mission de2020 sera complètement différente et fournie par Airbus DS.

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