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[Sciences] Jouer aux jeux vidéo avec son cerveau, c’est presque possible

La puissance de notre cerveau est encore très loin d’être pleinement exploitée, et cette étude américaine laisse entrevoir les incroyables capacités de ce dernier. Et si…

La puissance de notre cerveau est encore très loin d’être pleinement exploitée, et cette étude américaine laisse entrevoir les incroyables capacités de ce dernier.

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Et si nous n’avions plus besoin de nos mains, mais seulement de notre cerveau pour nous adonner aux jeux vidéo ? Ce qui parait impensable aujourd’hui pourrait bien être une réalité dans quelques (dizaines) d’années. L’université de Washington vient en effet de livrer une étude prouvant qu’il est possible de jouer uniquement via stimulation cérébrale sans que la vue ou le toucher ne soit nécessaire.

Un premier pas

Basée sur un jeu en 2D rudimentaire, l’expérience consistait à déplacer un personnage dans différents types de labyrinthes. Le choix était simple, puisqu’il était seulement possible d’avancer ou de reculer. Afin de signaler la direction à emprunter, les chercheurs généraient un phosphène (une tache ressemblant à un orbe de lumière dans le champ visuel) via stimulation magnétique.

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Résultats des courses : les joueurs ont effectué 92 % des déplacements dans le bon sens. Un pourcentage qui descend à 15 % sans ladite stimulation. Rajesh Rao, un des responsables de l’étude, y voit une nouvelle manière de traiter l’information.

“La réalité virtuelle de nos jours prend vie à travers des écrans, des casques et des lunettes, mais c’est principalement le cerveau qui crée notre réalité. (…) Le cerveau peut-il utiliser l’information artificielle qui n’est pas vue, avant qu’elle soit livrée directement à lui-même, pour naviguer dans un monde virtuel ou pour faire des tâches sans des apports sensoriels ? La réponse est oui. […] “Nous sommes en train de donner un sixième sens aux humains. (…) Nous sommes intéressés par les moyens d’encoder de l’information dans le cerveau.”

La technologie n’en est qu’à ses balbutiements, mais laisse entrevoir des applications intéressantes dans le futur.

“Sur le long terme, cela pourrait permettre d’aider les personnes avec des handicaps sensoriels, mais aussi de renforcer le réalisme de la réalité virtuelle.”

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5 commentaires
  1. Question : Comment saurez-vous que la capteur ne lira que l’information souhaitée ? On parle quand même de “lecture dans les pensée” pour parler vulgairement. Qu’est-ce qui nous dit qu’ils ne pourront pas lire autre chose ? Les smartphones prennent déjà leurs aises… Pourquoi pas ses futurs bandeau ?

    Je risque d’être un peu réac sur ce sujet moi…

    1. A l’état actuelle de notre technologie, on a déjà du mal à cartographier basiquement le cerveau.
      Corréler un programme et une réaction physique du cerveau, c’est déjà génial.
      Alors lire dans les pensées, c’est pas pour tout de suite.
      Mais l’inverse n’est pas vrai: on peut “remplir” le cerveau avec de fausses informations, ressenti, sentiment…

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