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[Cinema] Les femmes n’ont pas vraiment eu la parole dans les dix plus gros films de l’année

Alors que les affiches de Rogue One montrant la belle Jyn Erso ont squatté nos rues, les blockbusters de l’année ont une nouvelle fois mise les…

Alors que les affiches de Rogue One montrant la belle Jyn Erso ont squatté nos rues, les blockbusters de l’année ont une nouvelle fois mise les femmes de coté.

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Entre Jyn Erso et Harley Quinn, on aurait pu croire que les plus grosses sorties cinématographiques de 2016 feraient la part belle au genre féminin. Ce ne fut pas vraiment le cas.

Où sont les femmes ?

Statisticienne de formation, Amber Thomas a effectué un laborieux travail sur les dix plus gros succès en salles (aux USA) de l’année 2016. Elle s’est mise en tête de calculer le temps de parole des personnages féminins, et a pu constater un vrai déficit de dialogue par rapport à leurs homologues masculins. Les longs-métrages étaient les suivants :

– Zootopie
– Le Livre de la jungle
– Batman V Superman : l’Aube de la justice
– Captain America : Civil War
– Le Monde de Dory
– Comme des bêtes
– Deadpool
– Suicide Squad
– Les Animaux fantastiques
– Rogue One : A Star Wars Story

Ce dernier est assez paradoxal. Jyn Erso, incarnée par Felicity Jones, monopolise 78 % des dialogues féminin, mais ces derniers n’occupent que 17 % du film. Ce score n’atteint que 10 % dans le Livre de la Jungle, alors que le serpent Kaa est doublé par Scarlett Johansson, au lieu d’un homme dans la version originale.

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Quelques bons élèves

Notons tout de même des avancées comme Zootopie, dont le personnage principal est une lapine. Le Monde de Dory s’en sort avec les honneurs puisque plus de la moitié des dialogues (53 %) sont prononcés par des femmes.

Amber Thomas n’a pas fait les choses à moitié, et met à disposition de nombreux graphiques bien pensés pour étayer ses dires.

Femmes

Il faut malgré tout nuancer ces chiffres avec d’autres (très) belles surprises du cinéma indépendant comme Elle (avec Isabelle Huppert) ou Toni Erdmann, mené par Sandra Huller (et réalisé par Maren Ade). Vous l’aurez compris, les grosses productions ont encore un effort à faire de ce côté-là.

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10 commentaires
  1. Si vous voulez que les femmes, féministes pardons, soient au devant de la scène, y a qu’a regarder Ghostbuster et a quel point ils ont efféminé le seul acteur masculin, au point de vouloir se les couper après avoir vu ce film 🙂

  2. ça manque de fiottes aussi vous trouvez pas ?

    il faudrait plus de fiottes représentées à Hollywood

    les fiottes et les néonazis type femen à soros voilà ce qui manque à la production hollywoodienne,

    ah les gender theory et ceux qui en font la promotion sont vraiment formidables

      1. Seigneur, tu m’as tout l’air d’être un preu chevalier blanc des Internets :’D

        Tu devrais faire du sport, ça canaliserait toute cette énergie ^_^

  3. Nice statistique de merde qui ne veut rien dire …

    1. Pourquoi ne prendre que les films qui ont fait le plus de chiffre d’affaire ?? Le résultat financier d’un film ne dépend pas de “l’égalité” homme-femme. Trouver un critère lambda, qui restreint ton échantillon aux films qui répondent à ton hypothèse, est un gros carton rouge. ET non, 6 films ne constituent pas un échantillon significatif en statistiques …

    2. 4 des 6 films sont des basés sur des œuvres existantes … donc oui … si le temps de paroles était à 80 % féminin dans Deadpool, je me poserais des questions ….
    Le seul film des 4, qui aurait pu être plus égalitaire est Suicide Squad … je ne l’ai pas vu, je n’ai aucun commentaire sur ce film.

    Donc que faire avec des univers déjà existant ?? Faire comme Ghostbusters, changer les héros carrément de sexe et créer un shitstorm global ? Créer des méchants en fonction du sexe de l’héro pour que le temps de paroles soit équilibré ? Voilà une solution qui ne me semble pas sexiste du tout !

    3. Arrêter de trouves des trucs sexistes partout ! Focaliser vous sur les VRAIS problèmes sexiste.

    1. 1. Parce que ce sont les films les plus vus et donc qui ont le plus d’impact. Probablement aussi ceux avec le plus gros budget et donc qui auraient pu facilement mieux inclure des rôles fort pour femmes.

      2. Tu es du genre à aimer voir un livre filmer pendant 2 heures pour que ce soit une adaptation valide ?

      3. C’est un véritable problème, qui est reconnus. Selon toi, qu’est-ce qui fait que ce n’est pas un vrai problème et qu’est-ce qui est un vrai problème ?

      C’est incroyable, un petit article avec des faits sur la faible représentation de la gente féminine dans une des formes de cultures/marchandising les plus grosses au monde et tout le monde perd la boule (enfin… tout plein de mâle blessé dans leur égo je dirais…)

      1. D’accord avec toi, mais :
        A sa décharge, sa remarque n’est pas débile : les blockbusters ne sont pas toujours des films à gros dialogues. J’irai même jusqu’à dire que quand ça parle, ça vole pas très haut. Si tu prends par exemple Captain America, ce qu’on attend c’est de l’action, et la veuve noire, sans aucun super pouvoir, a quand même toute sa place. Elle perdrait beaucoup de sa présence et de son charisme si elle se mettait à jacasser. Deadpool donne vraiment envie de cogner sur lui tellement il est saoulant.
        C’est un peu comme si on reprochait à la télé réalité de montrer une jeunesse ignare et inculte. Bien sûr que ça a un impact parce que c’est très regardé mais on ne regarde pas de tels programmes pour voir un parfait miroir de la réalité. Et on connait tous des jeunes autour de nous qui sont loin d’être cons.

        Non, ce qui m’inquiète plus c’est que les seules femmes qui parlent sont blanches.
        Même la lapine, et bien, elle sort pas du ghetto. C’est plutôt le renard qui vient de la rue et elle c’est la bonne petite fermière du Kansas. Même dans Rogue One, les filles aliens dansent lascivement sur des barres et toutes les femmes de pouvoir sont blanches. Après il y a peut-être des exceptions, je n’ai pas vu tous les films. Mais on voit bien une tendance quand même…
        Make america great again ?

  4. Le temps de paroles n’est pas le plus important dans un film, par exemple il est connu qu’Anthony Hopkins dans Le Silence des agneaux ne parle que quelques minutes mais c’est pourtant le rôle qui marque le plus et qui lui a fait obtenir un Oscar !
    Felicity Jones dans Rogue One était incroyable, Carry Ficher dans l’épisode 7 n’apparaît que qq minutes mais marquera tout le monde !!!

  5. 1/ Vu le virage multiculturel qu’a pris l’occident ces derniers temps, c’est pas en faisant rentrer des gens aux pensées moyenâgeuses que ça va s’arranger.
    2/ Les films où les femmes sont majoritaires sont souvent des films à l’eau de rose, qui ne plaisent pas forcement à la gente masculine. Il serait bien de trouver des scénarios un peu différents..
    3/ 5 de ces gros succès se basent sur des scénarios ou des personnages qui ont été inventé avant 1980. Y’a pas de quoi s’étonner..

    Et pour finir, ce serait bien d’arrêter avec cette maladie des quotas de femmes/ de noirs/ d’arabes, dans les films, à la TV, en entreprise, dans les filières scientifiques, en politique, ect…. Vous aurez beau légiférer sur tout ce qu’il est possible de légiférer, les gens penseront de toute façon ce qu’ils veulent. Et ça me les brise sérieusement que mes impôts servent à ce genre de propagande pro-femme, pro-immigré, pro-noir, pro-arabe, pro-homosexuels, pro-chômeurs, pro-cas-sociaux, pro-tout-sauf-blanc-hétéro-qui-bosse, qui semblent être une (des) catégorie(s) de personne que l’on a le droit de discriminer à tout va sans que ça pose de problème à personne.

    Si j’ai envie d’aller voir un film où il n’y a que des hommes blancs hétérosexuels qui travaillent, je fais encore ce que je veux et c’est pas une loi ou un pauvre article de la presse bobo-gaucho-bien-pensante qui va me retenir. Bien au contraire…………………

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