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[#JapanExpo] On a testé l’escape game aux couleurs de The Legend of Zelda

Flanqué du très séduisant sceau de The Legend of Zelda, cet escape game “en plein air” imaginé par la société SCRAP, qui se targue par ailleurs…

Flanqué du très séduisant sceau de The Legend of Zelda, cet escape game “en plein air” imaginé par la société SCRAP, qui se targue par ailleurs d’avoir lancé le tout premier escape game de ce type au monde en 2007 (au Japon), a posé ses murs à Paris le temps de la Japan Expo. Est-il un passage obligé de l’événement ? Fait-il honneur à la célèbre série ? C’est ce à quoi on va essayer de répondre dans cet article !

Un contexte compliqué

Hajime Ishizaka, responsable des événements de SCRAP en Europe, en est conscient, il nous l’a d’ailleurs précisé après notre session : dresser les murs de cet escape game dans un salon pose un certain nombre de contraintes qui peuvent nuire à l’expérience des joueurs. Entre le bruit environnant et l’impossibilité de jouer avec la lumière (pour baisser ou augmenter l’intensité à des moments clés de la session), il n’est pas forcément évident de s’immerger tout entier dans cette aventure.

Cette aventure, présentons-là. Il s’agit, comme dans une escape room traditionnelle, de réussir en 60 minutes et en équipe (de 2 à 6) une mission dont les objectifs sont fixés en début de parcours. En l’occurence ici, en tant que Gardiens de la Triforce, de trouver l’Epée de Légende pour repousser Ganondorf. Classique.

En revanche, une des particularités de cet escape game se situe au niveau de son espace de jeu : sa taille est bien supérieure aux escape room (disons un bon 20 mètres sur 20 mètres), il se joue à ciel ouvert (façon de parler, car on reste dans l’enceinte des halls de la Japan Expo) et l’espace est à partager entre plusieurs équipes, une huitaine dans notre session. Toutes les équipes doivent se poser à une des tables situées au milieu de la salle, table qui est la leur pour toute l’aventure. Dans les quatre coins de l’espace attendent une dizaine de PNJ devant des cabanons représentant des lieux cultes visités dans les jeux vidéo, comme comme la forêt Kokiri ou le domaine Zora.

Un décor sommaire…

Au premier regard, les habitués des escape room pourront être déçus par un décor qu’on qualifiera de “sommaire”. Alors que certaines pièces, à Paris notamment, sont décorées avec le plus grand soin, pour permettre une immersion totale, Gardiens de la Triforce peine lui à convaincre. Les éléments de décoration sont peu nombreux, les costumes un peu cheap, de même que les vidéos projetées à l’écran pour mettre les joueurs dans l’ambiance. Restons tolérant néanmoins, on a affaire à un escape game itinérant, ceci doit expliquer cela.

D’autant plus qu’une fois lancé, un bonnet vert vissé sur la tête (obligatoire), on arrive immédiatement à se prendre au jeu. Au top départ, chaque équipe peut donc ouvrir un classeur disposé sur sa table et commencer à résoudre les premières énigmes. Je le dis, et je le dis avec un ton amusé mais bienveillant, on a un peu l’impression de revivre ses jeunes années devant un cahier de vacances, chaque participant étant armé de son crayon à papier et de sa gomme.

Les énigmes (une huitaine pour commencer) se basent essentiellement sur l’observation du matériel : cartes, feuilles, petits éléments. Après avoir réussi cette première série d’énigmes, l’équipe doit alors foncer vers un des PNJ pour récupérer une nouvelle série d’énigmes, qui varient sensiblement tout au long du périple : cadenas à ouvrir, objets à plier, découper ou collecter. Etc., etc. jusqu’à avoir fait le tour de tous les cabanons, en sachant que l’aventure n’est pas toujours linéaire.

…mais un périple très bien maîtrisé

Aussi, l’heure passe extrêmement vite, notamment grâce à une difficulté vraiment bien dosée. Il nous est arrivé de rester bloqué quelques minutes sur une énigme, mais comme on n’est jamais envahi par les objets ou déconcentré par le décor, il est facile de se renconcentrer et de trouver alors la solution. La multitude de ces “petites” énigmes donnent également l’impression d’avoir plein de choses à faire ; le matériel est réduit mais bien exploité. Autre bon point, qui nous a fait pester chez certains concurrents quand plusieurs équipes doivent évoluer sur un même espace, on ne se marche pas trop dessus ici. Comme la majorité de l’aventure se déroule à sa table, les problèmes d’embouteillage ou de triche se posent beaucoup moins.

Malin, rythmé, fun, voilà comment on pourrait décrire Gardiens de la Triforce. Si les décors et les costumes gagneraient à être plus travaillés, et si on imagine que l’expérience hors salon est plus immersive, on ne s’est pas ennuyé une seconde ! Seul le tarif assez élevé, de 38 euros par personne, pourrait en rebuter certains.

Gardiens de la Triforce est à la Japan Expo jusqu’à dimanche soir. Plusieurs sessions sont organisées par jour.
>> Le site officiel

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