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Les cybercriminels se désintéressent peu à peu du Bitcoin

Pas besoin d’être un informaticien ou un trader pour se rendre compte que l’intérêt des gens autour du Bitcoin explose ces derniers temps. Mais ce n’est…

Pas besoin d’être un informaticien ou un trader pour se rendre compte que l’intérêt des gens autour du Bitcoin explose ces derniers temps. Mais ce n’est pas le cas pour tout le monde.

L’ascension (et la chute) brutale du Bitcoin inquiète en haut lieu, notamment en France. Bruno Le Maire, notre ministre de l’économie a décidé de demander aux États-Unis ainsi qu’aux membres du G20 de mettre en place un cadre juridique commun autour de la cryptomonnaie. L’Allemagne et l’Italie ont accepté d’ouvrir un débat concernant les risques spéculatifs des monnaies virtuelles, alors que la Chine et la Russie ont un temps envisagé de les interdire.

Les possibilités de financements illicites induites par le bitcoin sont aussi particulièrement visées. Les trois pays européens cités plus haut ont déjà engagé une politique commune pour lutter contre le blanchiment d’argent, mais aussi le financement du terrorisme. Pourtant, les principaux concernés semblent se détourner de cette devise numérique.

Des criminels moins attirés par le Bitcoin

Les études menées en ce sens montrent que l’utilisation de la célèbre cryptomonnaie pour financer des entreprises terroristes reste anecdotique. Des cas existent, comme cette femme qui avait tenté d’envoyer 85 000 dollars en Bitcoin à l’État Islamique, mais semblent isolés. D’après les experts, ces moyens de paiement n’offriraient pas assez d’anonymat pour ce type de projet macabre.

Mais même les cybercriminels plus “ordinaires” se détournent du bitcoin, conscients que chaque transaction reste gravée dans la blockchain. Le bitcoin doit donc être blanchi numériquement sur des plateformes comme Darklaunder.

Il ne leur a pas fallu longtemps pour migrer sur des devises moins en vue comme Monero, ZCash voire Ethereum. Ainsi, les transactions illégales en bitcoin ne représenteraient plus que 3 % à 6 % des échanges. Comme souvent, les trafiquants sont les plus prompts à adopter d’autres méthodes. Et le développement rapide de nouvelles cryptomonnaies devrait leur permettre de migrer facilement vers des horizons moins surveillés.

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3 commentaires
  1. “Ainsi, les transactions illégales en bitcoin ne représenteraient plus que 3 % à 6 % des échanges.” Sources ?

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