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Cannes 2019 : tout le palmarès de la 72e édition

Clap de fin pour le festival de Cannes. Samedi, sur la croisette, c’est Bong Joon-Ho qui remportait la palme d’or pour son long-métrage Parasite. Le prix d’interprétation masculine revient quant à lui à Antonio Banderas, pour son rôle dans Douleur et Gloire. Palmarès….

Pendant dix jours, tous les yeux étaient tournés vers la ville azuréenne. La 72e édition du festival a réservé quelques surprises mais la palme d’or s’est imposée comme le film de la compétition. Bong Joon-Ho, réalisateur de Parasite, repart avec la récompense et est salué par la critique.

  • Parasite – Palme d’or (Bong Joon-Ho)

Toute la famille de Ki-taek est au chômage, et s’intéresse fortement au train de vie de la richissime famille Park. Un jour, leur fils réussit à se faire recommander pour donner des cours particuliers d’Anglais chez les Park. C’est le début d’un engrenage incontrôlable, dont personne ne sortira véritablement indemne… Cette fable sur les inégalités sociales a fait l’unanimité du jury. Ce n’est pas la première fois que le réalisateur présente un film à Cannes, 2017, il dévoilait Okja au public, mais n’était pas reparti avec la récompense. Cette année, c’est chose faite. Parasite sera disponible dans les salles françaises à partir du 5 juin prochain.

  • Antonio Banderas – Prix d’interprétation masculine (Douleur et Gloire)

Il y avait du beau monde à Cannes et Almodóvar était venu présenter son film, un brin autobiographique, Amour et Gloire. Si le réalisateur ne repart pas avec la palme d’or, son acteur principal, Antonio Banderas, obtient le prix de l’interprétation masculine. “Une série de retrouvailles après plusieurs décennies, certaines en chair et en os, d’autres par le souvenir, dans la vie d’un réalisateur en souffrance. Premières amours, les suivantes, la mère, la mort, des acteurs avec qui il a travaillé, les années 60, les années 80 et le présent. L’impossibilité de séparer création et vie privée. Et le vide, l’insondable vide face à l’incapacité de continuer à tourner “, indique le synopsis de ce long-métrage déjà disponible sur grand-écran.

  • Emily Beecham – Prix d’interprétation féminine (Little Joe)

Alice, mère célibataire, est une phytogénéticienne chevronnée qui travaille pour une société spécialisée dans le développement de nouvelles espèces de plantes. Elle a conçu une fleur très particulière, rouge vermillon, remarquable tant pour sa beauté que pour son intérêt thérapeutique. En effet, si on la conserve à la bonne température, si on la nourrit correctement et si on lui parle régulièrement, la plante rend son propriétaire heureux. Alice va enfreindre le règlement intérieur de sa société en offrant une de ces fleurs à son fils adolescent, Joe. Ensemble, ils vont la baptiser ” Little Joe “. Mais, à mesure que la plante grandit, Alice est saisie de doutes quant à sa création: peut-être que cette plante n’est finalement pas aussi inoffensive que ne le suggère son petit nom. Pour son rôle dans le film de Jessica Hausner, l’actrice anglaise décroche le prix de l’interprétation féminine.

https://youtu.be/ncq3YT-IjO0

  • Atlantique – Grand Prix (Madi Diop)

Dans une banlieue populaire de Dakar, les ouvriers du chantier d’une tour futuriste, sans salaire depuis des mois, décident de quitter le pays par l’océan pour un avenir meilleur. Parmi eux se trouve Souleiman, l’amant d’Ada, promise à un autre. Quelques jours après le départ des garçons, un incendie dévaste la fête de mariage de la jeune femme et de mystérieuses fièvres s’emparent des filles du quartier. Ada est loin de se douter que Souleiman est revenu…

  • Les Misérables (Ladj Ly) et Bacurau (Kleber Mendonça Filho et Juliano Dornelles) – Prix du jury ex-aequo.
  • Le jeune Ahmed – Prix de la mise en scène (Jean-Pierre et Luc Dardernne)
  • Portrait de la jeune fille en feu – Prix du scénario (Céline Sciamma)
  • It Must Be Heaven – Mention spéciale (Elia Suleiman)
  • Nuestras Madres – Caméra d’or (César Díaz)

Les autres prix :

  • La distance entre le ciel et nous – Jury du court-métrage (Vasilis Kekatos)
  • Monstruo Dios – Mentio spéciale (Agustina San Martín)

Un certain regard

  • La vie invisible d’Euridice Gusmao – Prix un certain regard (Karim Aïnouz)
  • Viendra le feu – Prix du Jury (Olivier Laxe)
  • Chambre  212 – Prix d’interprétation (Chiara Mastroianni)
  • Une grande fille –  Prix de la mise en scène (Kantemir Balagov)
  • Liberté – Prix spécial du Jury (Albert Serra)
  • La femme de mon frère (Monia Chokri) et The Climb (Michael Angelo Covino) – Coup de coeur ex-aequo
  • For Sama (Waad al-Khateab et Edward Watts) et la Cordillère des songes (Patricio Guzmán)- Jury de l’oeil d’or.

Quinzaine des réalisateurs

  • Une fille facile – Prix SACD (Rebecca Zlotowski)
  • Alice et le Maire – Prix EuropaCinemas (Nicolas Pariser)
  • J’ai perdu mon corps – Prix de la semaine de la critique (Jérémy Clapin)
  • Portrait de la jeune fille en feu – Queer Palm (Céline Sciamma)

Cette année encore le festival de Cannes aura réservé de très bonnes surprises. « Ces films se centrent sur une frustration, une colère qui sont actuelles et dont l’urgence résonne en nous. Voilà pourquoi ils nous ont touchés », a expliqué le président du Jury, Alejandro González Iñarritu, à l’issue de la cérémonie samedi soir.

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