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Fukushima : les animaux sauvages prospèrent dans les zones contaminées

Neuf ans après la catastrophe nucléaire nippone, des chercheurs de l’Université de Georgia ont étudié la faune de Fukushima. La vie animale semble s’être emparée des zones inhabitables pour les humains.

Crédit Pixabay / Alain Audet

En 2011, le Japon était frappé par un tsunami de grande envergure et qui provoquait la plus grande catastrophe nucléaire du 21e siècle. Après la fusion des cœurs de réacteurs 1,2 et 3, 160 000 personnes ont été évacuées et plusieurs zones déclarées inhabitables. Neuf ans plus tard, la nature a repris ses droits dans les zones radioactives. À l’aide de 106 caméras, réparties sur trois territoires différents, les chercheurs de l’Université de Georgia ont analysé la population animale dans ses zones d’exclusion pendant 120 jours. Si les humains ont désertés les lieux, la faune y est quant à elle abondante. Les caméras ont capté une grande variété d’animaux sauvages comme des renards, des macaques, des sangliers ou encore des chiens viverrins.

“De nombreuses espèces sauvages abondantes”

“Nos résultats présentent l’évidence que de nombreuses espèces sauvages sont désormais abondantes dans la zone d’évacuation Fukushima, malgré la présence de contamination radioactive” explique le biologiste James Beasley. L’étude parle de 26 000 images de sangliers dans les zones complètement inhabitées, 13 000 dans les zones où certaines restrictions sont toujours en vigueur et 7 000 dans les zones où les humains peuvent de nouveau habiter. Les scientifiques précisent tout de même qu’ils n’ont pas étudié l’état de santé des spécimens. Ils n’ont par exemple pas fait de prélèvement qui permettrait d’évaluer l’influence des radiations sur les animaux. Le prochain défi après la catastrophe reste de le démantèlement de la centrale nucléaire. Le 27 décembre dernier, les autorités japonaises ont décidé de reporter de quatre à cinq ans certaines étapes délicates du processus.

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2 commentaires
  1. Quel article scientifique …
    Les animaux se réfugient la ou il n’y a pas d’homme comme ils le feraient n’importe ou .
    Et tout comme l’homme ils ne ressentent pas les radiations , alors ils n’ont conscience du risque pris .
    On ne connait pas leur état de santé, la seul chose qui aurait été vraiment scientifique …

  2. @Narcotic : C’est de l’éthologie et oui c’est une science…

    C’est évident que les données sont à compléter en terme d’analyse biologique mais c’est une base de travail aussi comme pour Tchernobyl et en soit probablement intéressant sur la colonisation d’un territoire laissé libre par l’homme

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