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Counter Strike : cette ancienne joueuse pro écope de 116 années de prison

Au Brésil, une ex-joueuse professionnelle de Counter Strike vient d’être condamnée à purger une peine de 116 années de prison. Celle-ci aurait escroqué des centaines de client au moyen d’une boutique en ligne.

Shayene « shAy » Victorio tire sa notoriété du jeu vidéo Counter Strike, et s’avère être l’actuelle compagne du gardien de but du São Paulo Futebol Blube, Jean Paulo Fernandes Filho. Au Brésil, celle-ci s’était illustrée pendant plusieurs années en tant que joueuse professionnelle de Counter Strike 1.6 et Counter Strike : Global Offensive, avant de prendre sa retraite en mai 2019. La joueuse fait une nouvelle fois parler d’elle, puisqu’elle vient d’être condamnée à près de 116 années de prison par la justice brésilienne. Toutefois, rien à voir avec le FPS emblématique. Cette peine lui a été infligée après de nombreuses accusations d’escroquerie et de détournement de fonds. La joueuse aurait en effet entretenu un business parallèle avec une boutique en ligne, qui n’aurait jamais honoré les commandes reçues. Au total, 118 clients l’ont accusé d’escroquerie.

Malgré la longueur colossale de cette peine, l’ex joueuse de Counter Strike ne devrait pas finir sa vie en prison. Au Brésil, le système juridique n’inflige jamais plus de 30 années derrière les barreaux, quelle que soit la durée de la peine initiale, d’après l’article 75 du code pénal brésilien. De plus, Shayene « shAy » Victorio compte d’ores et déjà faire appel de cette décision auprès de la justice brésilienne. Sa défense repose sur la propriété de la boutique en ligne mise en cause. Selon l’avocat de « shAy », celle-ci appartiendrait à l’ancien compagnon de la jeune femme, Fernando « fer » Alvarego, qui est par ailleurs lui aussi un joueur professionnel de Counter Strike : Global Offensive chez MIBR. Sauf que l’enquête précise que l’ancienne joueuse et « fer » auraient entretenu une relation entre 2017 et 2019, alors que les faits reprochés à la jeune femme auraient eu lieu entre 2013 et 2017. L’avocat de « shAy » a également indiqué que sa cliente serait « victime de diffamation sur Internet, des gens créant de fausses pages pour l’attaquer, simplement à des fins de commérages et de malveillance. » L’affaire ne semble donc pas prête de se terminer.

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Source : Kotaku

11 commentaires
  1. Pourquoi mettre “counter strike” en premier dans le titre comme si cette affaire avais un liens quelconque avec le jeu?? C’est plus anecdotique qu’autre chose en fait… “putaclic”??

  2. Entre “joueuse professionnelle” d’un jeu video, et une boutique dont elle n’honorait pas les commandes, je comprends mieux sa notion de “travail”, la facilité…

  3. Le métier de joueur professionnel et bien plus contraignant que certains semble le croire, les professionnels ne font pas “joujou au jeux” comme tu semble le penser mais s’entraîne intensivement jusqu’à 8h par jour pour être au niveau comme pour un sport dit “traditionnel”.

  4. Encore un qui se croit plus intelligent que tout le monde et qui a l’esprit aussi fermé que le c** d’une poule, je ne joue pas aux jeux vidéos mais je suis assez renseigné pour savoir, qu’être joueur pro ou pratiquer l’e-sport sur un jeu est un entraînement permanent et intensif, ce n’est pas parce-que on ne bouge pas et que l’on ne transpire pas qu’on ne travail pas, parfois il faut mieux apprendre à se taire ou alors renseignez vous au préalable avant d’affirmer des choses sur un sujet que vous ne maîtrisez pas. 🙂

  5. et avec un peu de recul, ce sont juste des hommes/femmes sandwich (personne qui porte une pancarte publicitaire) de notre présent.

    les réseaux sociaux et les plateformes vidéos sont juste d’immenses panneaux publicitaires 24h/24.

    le joueur “sponsorisé” et non “pro” aura beau faire 8h de jeu par jour, il ne sera pas forcement un meilleur joueur que bien des enfants, des ados, des adultes qui jouent réguliérement et qui sont dans l’anonymat.

    et puis bon dans la plupart des cas vlà la vie de m€rde qu’ils ont. mendier pour des pouces, des like, la malbouffe, troubles mentaux, acheteur compulsif, addiction maladive aux réseaux.. ils ont beau être payer pour voyager, faire la pancarte dans des salons, devant une webcam, ça reste une vie bien monotone comparer à bien d’autres.

    à cela le sponsor gaming c’est juste une lotterie habillée. bien des jeux connectés ont des classements complétements bidons. c’est juste premier arrivé, premier servi. ceux qui sont en dessous ne pourront quasiment pas monter dans le top car les algo sont faits de sorte à faire toujours briller ceux qui sont en haut et rendre impossible l’accès aux autres. ou bien à te faire croire que tu peux y arriver en payant mais en faites non.

    la seule parade c’est de faire la même technique que tout le monde. et peut être avec un peu de chance monter les marches.

    et là il n’y a rien de plus ennuyeux que de regarder des joueurs sponsorisés ou les joueurs normaux en live car ils utlisent toujours les mêmes perso, les mêmes techniques, les mêmes decks, encore et encore jusqu’à la prochaine saison, mise à jour des jeux.

    on retrouve alors les joueurs “pro sandwich” qui font la promo de ces nouveaux persos/véhicules, nouvelles cartes/armes..

    bref un joueur “pro” c’est juste un pantin avec une pancarte “achetez cette m€rde siouplait” que je puisse manger mon macdo.

  6. L’e sport c’est comme des maths, c’est dur mais ca s’apprend, si tu compares des joueurs e sport à des rugbyman où des basketteurs c’est que tu es vraiment à côté de la plaque, d’ailleurs l’e sport n’est toujours pas considéré comme un sport car ça n’en est pas un. J’aime l’e sport mais arrêtez de vous voiler la face c’est pas parce qu’il faut investir du temps pour devenir bon qu’on va appeller ca un sport dans ce cas autant appeller les maths un sport l’investissement est le même. (temps + mental)

  7. Pas d’accord. Pour reprendre ton exemple des maths j’ai toujours excellé dans ce domaine (sans atteindre la cheville d’un Villani) sans vraiment bosser alors que d’autres passaient des heures à bosser et n’y arrivaient pas. À l’inverse, le chant ou la danse je pourrais y passer ma vie que je serai toujours nul.

    Comme le sport, l’e-sport demande énormément de talent + travail. Sans oublier le fait que de nombreux pro vivent du stream et doivent en plus cumuler d’autres qualités (charisme, faire le show, …).

  8. Le sujet n’est pas de savoir si l’esport est “vrai sport” ou non. Hannaé assilime ça a un travail facile.
    Or à moment donné comme dans n’importe quel environnement compétitif faut être meilleur que la personne en face, et ça t’y arrives pas sans investir bcp de tps et d’efforts. Donc on est bien loin du travail facile décrié.

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