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SpaceX : la constellation StarLink dépasse désormais les 400 satellites

Le réseau Internet StarLink s’élève désormais à 420 satellites-serveurs. SpaceX se félicite surtout de la bonne récupération de sa fusée Falcon 9, qui devra propulser deux astronautes de la NASA vers l’ISS le mois prochain.

Crédits : SpaceX.

Ce mercredi 22 avril, l’entreprise aérospatiale d’Elon Musk a effectué avec succès le lancement de son septième lot de micro-satellites en orbite autour de la Terre. 60 nouveaux satellites-serveurs ont relevé le nombre de leurs congénères actuellement dans l’espace à 420. L’ensemble forme une constellation satellitaire, StarLink, amené à délivrer le premier réseau Internet mondial depuis l’espace. Ce projet prévoit d’accueillir jusqu’à 12 000 satellites. D’après The Verge, SpaceX n’aurait besoin que de 400 satellites pour atteindre une “capacité opérationnelle initiale” mais nécessiterait le double pour déployer une “première version fonctionnelle” du réseau. Pour rappel, StarLink doit normalement être déployé aux États-Unis et au Canada avant la fin de l’année 2020 puis, d’une façon ou d’une autre, à l’international à partir de l’an prochain. Ce projet ambitieux ne ravit pas tout le monde : la communauté des astronomes s’est plaint de nombreuses fois de l’obstacle qu’il incarne aux observations scientifiques de l’espace.

Ce que SpaceX retiendra surtout de cette mission, c’est un autre succès. Pour la première fois en trois lancers successifs, son lanceur Falcon 9 est revenu sans accroc sur Terre, à bord du navire baptisé « Of Course I Still Love You » au large de l’océan Atlantique. Après plusieurs échecs mineurs, SpaceX prouve ainsi encore une fois que ses fusées sont véritablement récupérables et ré-utilisables. Ceci aura sûrement de quoi rassurer l’Agence aérospatiale américaine (NASA) qui lui a confié une mission historique le mois prochain. Le 27 mai, la fusée Falcon 9 de SpaceX enverra deux astronautes américains – Robert Behnken et Douglas Hurley – embarqués à bord de la capsule Crew Dragon en direction de la Station spatiale internationale (ISS). Ce sera la première fois depuis 2011 qu’une telle mission se fera sans le secours d’un autre pays et se déroulera entre entités américaines. Ce sera aussi une première pour SpaceX, qui compte embarquer des astronautes non seulement dans l’ISS mais aussi, d’ici 2024, sur la Lune.

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