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Banque de France : les billets de banque ne sont pas des vecteurs de contamination

Au début de l’épidémie de coronavirus, une des craintes était que les billets de banque pouvaient être des vecteurs de la propagation du virus. La Banque de France confirme que ce n’est finalement pas le cas.

Crédit : moerschy, Pixabay
Crédit : moerschy, Pixabay

La pandémie de Covid-19 a fait faire un bond de géant au paiement sans contact et au paiement par smartphones interposés. Les commerçants recommandent vivement aux consommateurs de payer avec des moyens dématérialisés plutôt qu’avec des pièces et des billets, afin d’éviter la propagation de la contamination. Mais cette crainte est largement infondée, révèle la Banque de France.

Les espèces innocentées

Selon les analyses scientifiques menées ces dernières semaines par des laboratoires européens, les billets ne présentent pas de risques particuliers d’infection par rapport aux autres surfaces du quotidien, assure l’institution. « En comparant le comportement du virus sur différents types de surfaces, il est apparu qu’il pouvait survivre dix à cent fois plus longtemps sur de l’acier inoxydable (une poignée de porte par exemple) que sur un billet », précise la Banque de France.

D’autres analyses ont également montré qu’il était plus difficile pour des virus de se propager sur des surfaces poreuses (comme celle des billets) que sur des surfaces lisses, comme c’est par exemple le cas du plastique. Les billets de banque ne font donc courir « aucun risque » de contamination dans la vie courante, mais la Banque de France recommande tout de même de continuer à appliquer les gestes barrières.

Coronavirus ou pas, les espèces sonnantes et trébuchantes restent un moyen de paiement central, « particulièrement pour les populations les plus fragiles », indique l’institution. Les billets ne peuvent pas être refusés dans le cadre d’une transaction. Les consommateurs ont depuis le 11 mai, premier jour de la phase 1 du déconfinement, la possibilité de dépenser 50 euros en paiement sans contact, au lieu de 30 euros auparavant. Un relèvement du plafond qui concerne aussi une vingtaine d’autres pays en Europe.

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Source : AFP

6 commentaires
  1. Donc selon l’article : le billet est presque cent fois moins dangereux que la pièce en métal qui elle est non poreuse.
    Donc on peut utiliser les billets avec un niveau de risque très acceptable.
    ———————
    Ça c’était un résumé de l’article.
    D’où ma question : et la monnaie on la récupère comment ?
    Parce que l’article implique que la pièce, elle, est particulièrement risquée….

  2. Très juste comme commentaire, mais a nuancer par une petite subtilité assez peu connue du code monétaire, en son article L112-5. Ce petit bout de texte indique qu’un commerçant à le droit, sous réserve d’avoir un écriteau demandant de faire l’appoint, de ne pas vous rendre la monnaie. Exemple : à la boulangerie, s’il est indiqué de faire l’appoint, soit vous donnez la somme exacte (et le commerçant la touche avec des gants par exemple), soit si vous payez avec un compte rond comme un billet de 5€, le boulanger à le droit de ne pas vous rendre la monnaie.
    Ainsi, les pièces circulent moins, et les risques diminuent.
    Dura lex sed lex 🙂

  3. D’après le New England Journal of Medecine la durée de vie du coronavirus sur du cuivre, pourrait aller jusqu’à 4h. Sur du carton (et billets de banque), cela pourrait aller jusqu’à 24h, tandis que sur du plastique ou de l’acier inoxydable, le virus du Covid-19 pourrait subsister jusqu’à 2 ou 3 jours. Donc, les billets de banque SONT des vecteurs de contamination.

  4. Bonjour,

    Vous vous trompez… En vertu d’une Loi Universelle, le Capitalisme a priorité sur la réalité objective.
    Donc… Ce qu’il faut retenir, c’est les billets, c’est pas dangereux… les livres, C’est dangereux.
    Et si les faits persistent à prétendre le contraire, les faits vont avoir de gros problèmes.

    Cordialement,
    Lyzbeth d’Andrésy.

  5. Ca prouve surtout qu’une source unique n’est pas à considérer comme fiable.
    Banque de France 1 – 1 Journal of medecine

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