En mai 2021, Israel a autorisé l’usage d’un essaim de drones entièrement autonomes dans un contexte militaire. Il s’agit, officiellement, d’une première mondiale. Nous ne savons cependant pas précisément pour quelle opération il a été utilisé, et aucun détail supplémentaire n’a été divulgué. Il pourrait s’agir d’une opération de repérage, de surveillance, de sabotage, ou d’une frappe en bonne et due forme.
Pour concevoir cette armada, l’armée israélienne a placé aux commandes un système basé sur l’IA. Celui-ci a été au préalable entrainé grâce à des images satellites et des données de reconnaissance collectées par des soldats ou des avions. Grâce à cette technologie, l’essaim est capable de continuer sa mission coûte que coûte, même s’il perd des individus en cours de route.
Une spécialité très contestée
Ce nouveau jouet se place dans la continuité de la stratégie israélienne contre le Hamas. Interesting Engineering explique que l’état hébreu utilise des systèmes de détection basés sur l’IA depuis plusieurs années déjà. Il dispose même de supercalculateurs pour les faire fonctionner. D’après les Forces de Défense Israéliennes (IDF), ce dispositif leur a permis de filtrer et de traiter les données collectées beaucoup plus rapidement. Sur le terrain, cela se traduit par une meilleure efficacité opérationnelle.
Une annonce qui fait suite au déploiement d’un robot semi-autonome, armé d’un fusil mitrailleur. Cela constitue donc une nouvelle escalade sur la pente glissante des robots militaires. Rappelons que plusieurs personnalités et institutions, dont Human Rights Watch (HRW), ont publiquement pris position contre la prolifération de ces “robots tueurs”. L’organisation doute de leur capacité à agir dans le cadre des “standards de la législation humanitaire”. Il s’agit d’un cadre légal qui comprend des notions applicables aux conflits. Elle oblige par exemple les belligérants à faire la distinction entre les forces armées et les civils pour protéger ces derniers. L’organisation doute aussi de la capacité de ces robots à appliquer les principes de proportionnalité, et de nécessité militaire.
Un risque de prolifération bien réel
Pas sûr que cet appel à interdire cette technologie suffise à faire changer Israël d’avis. Cet état fait partie des nations très engagées dans le développement de ces technologies. Ses ingénieurs font d’ailleurs partie des leaders dans le domaine. Parmi les autres nations qui développent des systèmes comparables, on peut citer les États-Unis, la Chine, la Russie, la Corée du Sud ou encore le Royaume-Uni.
La tendance est donc clairement au développement de cette technologie, plutôt qu’à leur interdiction, comme le souhaiterait Human Rights Watch. Nous sommes encore assez loin du scénario d’une troisième guerre mondiale entièrement basée sur des robots de combat autonomes, mais n’en déplaise à HRW, leur démocratisation semble plus proche que jamais.
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c Naphtali Bennet le nouveau Premier ministre c plus Netanyahou;-)
On ne le répétera jamais assez : skynet n’est plus de la science fiction ….
Pourquoi MOURIR bêtement. VIVE les ROBOTS.
Et leurs ballon qu’il lancent sur israel ..ils faiutaxent les éliminer
L’Amérique la déjà fait.
Pour Israël, respecter le droit international n’a jamais été une préoccupation. Ni faire la distinction entre forces armées et civils. Les drones ne feront pas pire que Tsahal.
Donnez nous des exemples de guerres ( Syrie, Irak, Afghanistan, Soudan, Congo,
Yémen…..) Où le droit international est respecté.
La liste sera très courte. Alors pourquoi l’exiger d’un seul pays qui en la matière n’a vraiment pas de leçons à recevoir des qques pays cités
La Turquie était de très loin loin mais de très très très loin la première, en lybie par exemple.
Arrêtez de nous faire croire que cette organisation criminelle est technoloquement trop avancée.