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Future Meat : la viande cultivée en labo passe à l’échelle industrielle

Produite à partir de cellules animales cultivées en laboratoire, le fabricant de la viande Future Meat a annoncé qu’il s’apprêtait à accélérer sa production pour atteindre une cadence industrielle.

Après Beyond Meat, Impossible Food ou encore Planted, dont l’objectif est de recréer les sensations de la viande à partir d’une matière première végétale, l’ère est-elle au steak in vitro ?

Depuis déjà plusieurs années, la société israélienne Future Meat travaille sur un projet de “vraie” viande, dont la particularité est de n’engendrer aucune souffrance animale : cultivée en laboratoire à partir de simples cellules souches, La Future Meat est ensuite manipulée pour obtenir des fibres musculaires, des vaisseaux sanguins et de la graisse animale.

80% de gaz à effet de serre en moins

En ouvrant sa “première installation industrielle de viande cultivée au monde” en 2018, Future Meat avait pour ambition de créer de la véritable viande (même composition, mêmes valeurs nutritionnelles), sans pour autant s’appuyer sur l’élevage intensif. Il faut dire que même au-delà des considérations spécistes – on rappelle que 60 milliards d’animaux sont abattus chaque année – l’industrie de la viande compte parmi l’une des plus énergivores de la planète.

Tandis que de plus en plus de personnes se tournent aujourd’hui vers un régime végétalien, Future Meat pourrait donc s’imposer comme une alternative viable à la consommation de viande. L’entreprise prévoit d’ailleurs de passer à une production industrielle, avec 500 kilos de viande cultivée (soit environ 3000 steaks hachés) par jour. De quoi économiser, assure la marque 80% d’émission de gaz à effet de serre, 99% de surface d’exploitation et jusqu’à 96% d’eau par rapport à un élevage classique.

Un prix enfin abordable

Autre argument de taille en faveur du développement de Future Meat : son prix. L’entreprise a en effet annoncé avoir réussi à réduire de près de moitié ses coûts de production, pour proposer une viande cultivée la plus accessible possible au grand public. Ainsi, 110 grammes de blanc de poulet ne reviendraient qu’à 4$. Une avancée notable, surtout quand on sait que Future Meat avait déjà réduit à 7,50$ le prix de ce produit en février dernier.

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8 commentaires
  1. En attendant je serais curieux de tester. Parce que j’aime trop la viande pour arrêter d’en manger, mais c’est vrai que ça pose de réels problèmes environnementaux, sans parler de la souffrance animale systématique.
    Donc si les promesses sont tenues et que le résultat est effectivement similaire, je ne vois pas où est le problème.

  2. Ok, mais je veux voir le fait qu’il s’agisse de viande synthétique partout où elle sera vendue que ce soit nature ou préparée afin de ne surtout pas y toucher.

  3. Par ailleurs j’espère que vous êtes prêt à assumer financièrement le nombre d’emplois qui seront perdus sur l’essemble de la filière.

  4. 80% de gaz en moins ??? Mais c’est totalement faux, parce que la prairie qui porte ces animaux stocke énormément de carbone, bien plus qu’une foret non exploitée. Pas d’élevage = pas d’engrais organique = pas de prairies …… Vegans ou l’aberration de gens qui sont bien trop éloignés du vivant pour le respecter.

  5. Bon déjà les engrais organiques sont le résultat de la décomposition de matières végétales OU animales. Donc tu peux en faire avec les plantes aussi.
    Ce n’est pas 80%, mais entre 17% et 20%. La prairie permet de stocker 30% du CO2 PRODUIT PAR L’ELEVAGE. Les 70% restant c’est cadeau pour nous.
    Sans parler du méthane, en plus l’élevage industriel pollue les eaux car il rejette dans l’environnement des quantités importantes de nitrates, phosphore mais aussi des antibiotiques et autres polluants.
    Franchement merci Future Meat, parce que aujourd’hui nous n’arrêtons pas de dire qu’il faut sauver le climat mais tout le monde s’en fou, au moins eux font des choses pour nous permettre de vivre.
    Tu dois être un éleveur pour gueuler comme ça, faut vivre avec son temps, c’est fini l’ancienne Mésopotamie vieillard !

  6. Tu sais ce ne sera pas le premier boulot de l’histoire a ne plus exister, cela n’est pas un problème.
    Avec les élevages en moins cela nous fera un gain de place, ça sera moins chiant pour ceux qui habitent a côté (odeurs, bruit, pollution), pas d’eau et de céréales a utiliser pour les nourrir, et le principal : un effet de serre beaucoup moins puissant !
    Si il faut virer quelques éleveurs pour être tranquille sans canicules, alors ça sera avec un grand OUI !

  7. Jojo la menace, multiplication cellulaire tu connais? T’as du louper ton brevet en 3ème toi a mon avis si tu ne connais pas ça.

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