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Snapchat lance un outil de montage compatible avec TikTok et Instagram

Tous les moyens sont bons pour garder son audience. Snapchat veut professionnaliser la création vidéo sur sa plateforme avec une nouvelle application autonome, qui a le bon goût d’être compatible avec la concurrence.

Monter une vidéo pour les réseaux sociaux sans se limiter aux outils nativement disponibles sur une plateforme ni passer par un logiciel professionnel, c’est désormais possible. Cette semaine, Snapchat a lancé Story Studio, une application autonome qui vise à donner aux créateurs de contenu des outils professionnels pour éditer leurs créations, avec une attention particulière pour le format vertical destiné aux réseaux sociaux.

Snapchat story studio
© Snapchat

Annoncée depuis mai dernier, Story Studio est désormais disponible pour les utilisateurs iOS localisés aux États-Unis, au Canada et au Royaume-Uni. Elle permet, en plus du montage, d’ajouter des éléments supplémentaires à une vidéo, comme du texte, un fond sonore, et même des filtres de réalité augmentée. Beau joueur, Snapchat a confirmé que les vidéos éditées sous Story Studio pourraient ensuite être directement exportées et téléchargées vers d’autres plateformes. Contrairement à TikTok, l’application n’imposera aucun filigrane sur ses contenus, ce qui leur permettra d’être exploités sur n’importe quel autre réseau social, y compris chez la concurrence.

Snapchat veut garder ses influenceurs

Ce n’est plus un secret : si les réseaux sociaux doivent faire face à une concurrence de plus en plus féroce, tous leurs efforts se concentrent sur les influenceurs et autres créateurs de contenus. Non seulement ce sont eux qui attirent le grand public, mais en plus c’est aussi grâce à leur travail que les plateformes peuvent proposer des contenus affiliés, et donc rentables. Alors que le lancement de Spotlight en novembre dernier a déjà officiellement permis à l’entreprise de verser plus de 250 millions de dollars à quelques 12 000 créateurs, Snapchat ambitionne de pérenniser son rôle auprès des créateurs, pour continuer d’offrir à ces derniers “une gamme d’opportunités” permettant la rémunération des contenus les plus populaires. On est encore bien loin de Facebook, qui projetait il y a peu de verser un milliard de dollars à ses créateurs les plus influents d’ici 2022.

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