Ces dernières années, nous avons vu fleurir tout un tas de prototypes plus ou moins prometteurs, mais toujours avec la même promesse : révolutionner la mobilité avec des véhicules d’un nouveau genre. L’exubérant designer Pierpaolo Lazzarini et ses troupes poussent le concept encore plus loin; sa dernière idée, l’Air Yacht, est un drôle de concept qui semble inspiré à la fois d’un trimaran , d’un zeppelin et d’un module de course façon Star Wars.
Rien à voir avec les petits bolides monoplaces de la concurrence, comme deux proposés par Airspeeder. Ici, les passagers prendront place dans une nacelle centrale particulièrement spacieuse et luxueuse de 80 mètres de long pour 10 mètres de large. Celle-ci proposera une vue panoramique ainsi qu’une cabine, une pièce à vivre, une salle à manger, une piscine et même un héliport.
Pour rester en place, l’Air Yacht se repose sur deux ballons de 150 mètres de long qui abritent un total de 400.000 mètres cubes d’hélium compressé. Fixés de part et d’autre de la pièce centrale, ils permettent à cet engin tout en fibre de carbone de flotter sans difficulté. Il peut alors se déplacer tranquillement sur l’eau à environ 10 km/h grâce à un jeu de puissants moteurs électriques alimentés par d’immenses panneaux solaires. Théoriquement, cela permettrait à l’engin de bénéficier d’une autonomie virtuellement illimitée, et sans la moindre émission de carbone liée à la propulsion.
Mega-yacht volant recherche milliardaire exubérant
De plus, ces “flotteurs” ne servent pas qu’à assurer le maintien de l’engin. Ils abritent chacun cinq chambres supplémentaires, ce qui porte la capacité totale de l’embarcation à 22 personnes. Mais à la lecture de ces caractéristiques techniques, une question s’impose d’emblée : pourquoi diable les ingénieurs ont-ils décidé d’utiliser des flotteurs à l’hélium, bien plus fragiles que la coque d’un trimaran traditionnel ? La réponse est simple : comme son nom l’indique, l’Air Yacht est avant tout un aéronef !
En effet, ses deux flotteurs lui permettent de s’élever comme un ballon de baudruche. Ou plutôt, comme un drôle de zeppelin siamois. Une fois en l’air, il peut se déplacer à une vitesse de croisière d’environ 110 km/h pendant plus de 48 heures. C’est donc un étrange hybride entre un super-yacht et un avion de ligne privé qui devrait faire le bonheur de ses futurs propriétaires… et autant le dire tout de suite, vous n’en ferez probablement pas partie.
En effet, cet Air Yacht n’est pas conçu pour les transports publics ou le tourisme; il vise un public extrêmement fortuné, à la recherche de quelque chose de plus excitant qu’un vulgaire super-yacht à plusieurs dizaines de millions. Le futur prix de cet engin, qui n’est encore qu’un concept, n’a pas encore été dévoilé, mais son géniteur Pierpaolo Lazzarini a déjà sa petite idée. “Théoriquement, avec 550 millions d’euros, il y aura assez de budget”, indique le savant fou. À ce prix-là, même la super-cagnotte de l’EuroMillion ne suffira plus. Nous nous contenterons donc de patienter en espérant voir cette merveille d’ingénierie se concrétiser un jour !
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je pense qu’il faudrait arrêter l erreur de dire que l engin, comme il a des panneaux solaires, n est responsable d aucune émission carbone : pour construire des panneaux solaires, et donc fondre des matériaux résistants comme le silicium, il a fallu dépenser vraiment beaucoup d’énergie carbonée dans les faits (ils ne sont pas construits globalement dans des pays utilisant le nucléaire).
Donc le gain global tout au long de la vie des panneaux , cote carbone, est faible…
par contre cela permet une autonomie c est sur 🙂
On est près à dépenser plusieurs vies de salaire pour économiser du carburant. Un peu, toutes proportions gardées, comme les bagnoles hybrides ou équivalentes qui valent 2 à 4 fois le prix de l’équivalent en GPL. Bel objet, ceci dit. A ce prix là ce serait dommage.