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Uber Eats : la livraison autonome fait une arrivée timide ce lundi

Uber Eats vient de lancer deux pilotes pour tester un nouveau mode de livraison, pour le moins futuriste.

Au cours de son “global event”, la société Uber a annoncé que sa filiale liée à la livraison de nourriture Uber Eats allait lancer ce lundi deux premiers “pilotes” capables de faire des livraisons autonomes dans les rues californiennes de Los Angeles. Au cœur de la cité des anges, il sera donc possible de commander des plats sur la plateforme, et se les faire livrer par un petit robot.

Afin d’arriver à un tel tour de force, la société s’est associé avec la start-up américaine Serve Robotics, ainsi que Motional. Ces deux jeunes entreprises sont à l’origine du développement des robots. Dans le détail, la première est spécialisée dans la conception de robots capables de faire des livraisons en arpentant les trottoirs tandis que Motional se concentre sur la fabrication et le développement de technologies autour des véhicules autonomes.

Dans son communiqué suivant le grand « global event » d’Uber, la marque a annoncé que la livraison et la mise en circulation de véhicules autonomes (AV) étaient une des priorités de la marque. À noter que malgré les ambitions bien connues d’Uber en la matière, c’est la toute première fois que la firme réalise quelque chose de concret suite à un partenariat de la sorte.

Deux robots pour tester la livraison de demain

Dans le passé, Uber avait déjà investi dans la société Aurora, qui travaille elle aussi sur la mise en place de technologies autonomes. Avec une participation au sein du capital de la start-up à hauteur de 26 %, Uber montre une nouvelle fois son intérêt pour le secteur.

Selon un porte-parole de la société, interrogé par TechCrunch, les deux premiers pilotes vont servir de tests grandeur nature pour le développement de cette technologie. Dans un premier temps ils ne réaliseront que des livraisons depuis un petit nombre de marchands sélectionnés par Uber Eats. Selon Uber, cette première phase de test devrait permettre de mieux comprendre “ce que les clients veulent réellement, ce que veulent réellement les commerçants et ce qui a du sens pour la livraison.”

En d’autres termes l’idée est d’optimiser la livraison le plus possible pour qu’elle soit simple et rapide. À la fois pour le commerçant et pour le client qui est le maillon le plus important de la chaîne. Uber a d’ores et déjà annoncé que les deux véhicules allaient facturer leurs livraisons, même si ces dernières ne sont pas réalisées par des humains.

Des livraisons couteuses ?

Dans le cas de Motional, un certain flou juridique règne autour de cette question. La société doit en effet disposer d’un permis spécial du Department of Motor Vehicles. Mais cette dernière ne précise pas si les livraisons peuvent être facturées ou non. Dans le cas de Serve Robotics, la situation est beaucoup plus claire vu qu’aucune loi n’existe encore sur les livraisons faites depuis un trottoir.

En l’absence de texte juridique contraignant l’entreprise, cette dernière a elle aussi annoncé que son robot allait facturer ses livraisons, comme c’est habituellement le cas dans l’application Uber Eats.

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