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Nouvelle formule, drive, B2B… SHADOW développe son cloud généraliste

En plus d’une nouvelle offre cloud gaming, SHADOW fait le grand écart et diversifie encore son activité dans l’espoir de s’imposer sur le segment du cloud computing généraliste.

SHADOW va bientôt passer à la vitesse supérieure, a annoncé la marque lors de sa keynote Shadow Spotlight. En effet, la plateforme de cloud gaming – ou plutôt, de cloud computing à partir d’aujourd’hui – annonce aujourd’hui qu’elle va diversifier son activité. Les joueurs font toujours partie du programme, bien entendu, mais la maque présente aussi sa nouvelle Option Power, du stockage cloud, et un catalogue d’offres B2B.

Désormais, SHADOW est donc un écosystème cloud protéiforme qui se positionne de façon agressive sur plusieurs segments à la fois. Cette diversification commence par son offre cloud standard. La formule originale à 29,99€ par mois est toujours d’actualité; mais désormais, les créateurs pourront bénéficier de la puissance du cloud grâce à une nouvelle offre baptisée Option Power pour 15,99€supplémentaires.

Option Power : un CPU AMD EPYC au menu… en partie.

Une facture salée, mais qui donnera droit à du hardware de meilleure qualité. Les clients de cette formule pourront en effet accéder à des machines équipées de CPUs AMD EPYC, des puces qui se destinent plutôt aux workstation professionnelles. En l’occurrence, il s’agira du modèle 7543P, un monstre à 32 coeurs pour 64 threads et 256 Mo de cache L3 ! En revanche, les clients n’auront accès qu’à 4 cœurs pour 8 threads de cette puce à plus de 5000 €.

Niveau GPU, il y aura nettement plus d’options. On retrouve les cartes NVIDIA GeForce RTX de classe 3070, mais aussi les “cartes équivalentes conçues pour les professionnels”, ce qui fait vraisemblablement référence à des modèles de la gamme Quadro. Il sera aussi possible d’opter pour les derniers GPUs AMD sous RDNA 2, notamment la Radeon PRO V620 conçue spécifiquement pour le cloud computing et le cloud gaming. À noter que les modèles disponibles varient en fonction de la localisation géographique.

Shadow en a aussi profité pour rajouter de nouvelles fonctionnalités qui ne seront pas réservées à cette nouvelle offre, mais étendues à toute la gamme. On note par exemple une refonte de la prise en charge des doubles écrans, une amélioration globale de la colorimétrie et l’ouverture de l’early access de Shadow VR, la “première expérience VR entièrement basée sur le cloud”.

Shadow Drive : jusqu’à 2 To de stockage cloud

Pour compléter ce nouvel écosystème, la marque présente aussi son Shadow Drive, une solution de stockage en ligne conçue en partenariat avec Nextcloud. Rien de bien particulier à signaler à ce niveau-là; il s’agit à première vue d’une offre de stockage cloud tout ce qu’il y a de plus normale.Elle permettra de stocker, de synchroniser et de partager ses fichiers facilement et à partir de n’importe où via une interface web ou le client dédié.

À noter que Shadow insiste sur le fait que tous les serveurs seront localisés en Europe et gérés directement par une société elle aussi européenne; pas d’Amazon Web Services dans l’équation, par exemple. Un argument qui pourrait faire son petit effet chez ceux qui fuient les titans américains comme la peste. Shadow Drive sera disponible gratuitement jusqu’à 20 Go de stockage pour les clients du service. Une version premium sera disponible à partir de 8,99€ par mois, avec la possibilité de stocker jusqu’à 2 To en ligne.

Un nouveau segment B2B pour le travail, la formation et l’éducation

Enfin, et c’est probablement la partie la plus intéressante de ces annonces, la marque annonce son arrivée en grande pompe sur le segment du B2B. Apparemment pas satisfait de la portée de son offre, elle l’étend désormais au monde professionnel pour proposer aux entreprises de créer et gérer une flotte de PC haute-performance basés sur le cloud computing.

Et il devrait s’agir de stations de travail (très) haut de gamme, puisque Shadow affirme que ces PC sont destinés aux professionnels de la création digitale comme les graphistes, designers 3D, architectes, ingénieurs… autant de corps de métier qui travaillent souvent avec des logiciels extrêmement gourmands.

Shadow compte aussi proposer sa solution aux écoles et autres institutions éducatives. Elle estime aussi que des entreprises pourraient miser sur ce système pour former leurs employés en réalité virtuelle sans investir dans une machine spécialisée très chère. En tout cas, il sera assez intéressant de voir quel hardware la marque mettra à disposition de ses clients, et surtout pour quel prix.

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1 commentaire
  1. Shadow n’a jamais été du cloud gaming, et a toujours été du cloud computing, cela ne date pas d’aujourd’hui.

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