Le marché européen est un des plus actifs au monde pour ce qui concerne les voitures électriques. Après tout, il sera interdit d’y vendre des véhicules neufs thermiques à partir de 2035, tous les constructeurs se préparent donc avec une certaine fièvre à cette transition inédite dans l’industrie. Et cela attise les appétits de tous les fabricants du monde.
Numéro deux mondial
C’est dans ce contexte que BYD (« Build Your Dreams ») a annoncé sa participation au Mondial de l’Auto de Paris, qui se tiendra du 17 au 23 octobre. Ce n’est pas anodin : même si de grandes marques ont décidé de bouder l’événement (dont Toyota, Audi ou encore BMW), le groupe chinois tient à se présenter au public français et européen qui se pressera Porte de Versailles cet automne pour admirer les dernières nouveautés automobiles.
BYD est surtout implanté en Chine, ce qui lui permet de se hisser à la deuxième place au classement des plus importants constructeurs de voitures électriques, derrière Tesla mais devant Volkswagen. L’entreprise n’en fait pas mystère : son intention est de grignoter des parts de marché sur le vieux continent. Actuellement, elle est présente en Norvège au travers d’un réseau de stations de recharge et d’un véhicule 100 % électrique, le Tang.
Ce SUV pourrait d’ailleurs être la figure de proue de BYD pour le reste de l’Europe. Mais le constructeur a quelques autres modèles au catalogue qui pourraient correspondre au marché européen, comme la berline Han qui assure une autonomie de 600 kilomètres. Ou encore la compacte EA1, qui correspond bien à un segment urbain sans rien sacrifier sur l’autonomie, puisqu’elle vise une autonomie de 1.000 km !
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