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Voici 3 raisons de découvrir cette pépite plutôt qu’Avatar 2 !

Si James Cameron attise votre curiosité pour la science-fiction, voici une pépite du genre à ne surtout pas manquer.

Alors que le succès d’Avatar : La Voie de l’Eau est au beau fixe, nous allons jouer à l’avocat du diable pour défendre une autre œuvre tout aussi charmante. La science-fiction est un genre si vaste qu’elle permet une infinité d’expériences aux qualités différentes. Si le nouveau long-métrage de James Cameron brille par ses effets spéciaux bluffants et des images toujours plus réalistes, certains arrivent à nous transporter par d’autres moyens. C’est notamment le cas de Everything Everywhere All at Once, un film de Daniel Kwan et Daniel Scheinert.

Ce petit bijou produit par la société A24 a secoué les spectateurs du monde entier. Sorti aux États-Unis le 11 mars 2022 dans un premier temps, il aura fallu attendre le 31 août pour le voir débarquer dans nos vertes contrées. Pendant ces quelques mois d’attente, la renommée du film sur les réseaux sociaux et les plateformes de cinéphiles a généré une grande anticipation. Le film s’en est finalement plutôt bien sorti par chez nous, sans pour autant s’imposer comme un blockbuster.

Everything Everywhere All at Once est un parfait exemple de ce que peut accomplir la science-fiction sans être produite à la même échelle qu’un mastodonte tel qu’Avatar. À l’occasion de la sortie du film en Blu-ray le 3 janvier prochain, voici donc trois raisons de découvrir cette pépite plutôt que le petit dernier de James Cameron.

Un film à découvrir juste ici

Un scénario humain et touchant

Même si nous avons adoré Avatar, il faut bien convenir que le film perd des points du côté du scénario. La trame narrative est quasi identique au métrage original et s’inspire largement des ravages de la colonisation. De fait, Avatar : La Voie de l’Eau n’invente rien, mais ne cherche pas à briller par ce biais. C’est avant tout le voyage sur la planète Pandora et la découverte de sa faune et sa flore qui arrive à marquer les spectateurs.

Photo Credit: Allyson Riggs

Mais pour ce qui est de Everything Everywhere All at Once, c’est le scénario qui vient toucher notre cœur. L’histoire d’Evelyn Quan Wang nous transporte dans la dure réalité des minorités asiatiques aux États-Unis. La charge mentale qui vient avec la pression instaurée par des parents issus d’une première génération d’immigrants n’est pas chose aisée.

En plus de proposer un scénario fort en émotion et ancré dans la réalité, la force du film réside dans sa capacité à mêler ces éléments à de la science-fiction. On imagine difficilement comment une employée de laverie en détresse économique et psychologique peut se retrouver au cœur d’une épopée à travers l’espace et le temps. Pourtant, le long métrage y arrive avec brio.

La science-fiction réinventée

Même si la SF est un genre très apprécié chez les geeks, c’est aussi un genre qui peine à se réinventer. Les histoires se déroulent souvent dans le futur, ou bien dans l’espace, et parfois même sur des planètes lointaines. Difficile de changer une recette intemporelle. Malgré tout, Everything Everywhere All at Once arrive à emprunter de nombreux éléments de science-fiction pour faire son propre mix très efficace.

Face au succès d’œuvres telles que Spider-Man: Into the Spiderverse, le concept du multivers à commencé à établir son emprise sur la pop culture. Dans les films, séries et jeux vidéo, cet outil commence déjà à s’essouffler. Marvel a épuisé ce filon, et les spectateurs s’en lassent à juste titre. Pourtant, le long-métrage dont il est question ici vous réserve bien des surprises.

Photo Credit: Allyson Riggs

Le visionner revient à redécouvrir le multivers et enfin l’apprécier à sa juste valeur. C’est peut-être bien l’une des premières fois que cet outil est utilisé parfaitement pour rendre justice au scénario. Sans spoiler l’intrigue, nous pouvons tout de même dire que les mondes et univers parallèles permettent ici de refléter sur la valeur et le charme de la vie : un voyage émotionnel qui fait véritablement du bien.

Petit budget, grandes ambitions

Pour finir, le charme de Everything Everywhere All at Once réside également dans son esthétique. Le film est loin d’avoir un budget astronomique (entre 14 et 25 millions de dollars) mais arrive pourtant à offrir un voyage visuel à la hauteur des plus grands. Le métrage arrive à faire dans le grand art en proposant des scènes toujours plus poussées à l’extrême, ou au contraire qui baignent dans la plus grande simplicité.

Sans être trop recherchés, les effets spéciaux sont portés par un montage et des transitions efficaces. La structure du film, qu’elle soit du côté de la narration ou des images, arrive à créer des séparations claires entre les différentes dimensions, mais aussi entre les esprits des personnages et la réalité.

Photo Credit: Allyson Riggs

Les productions A24 ont tendance à rester de niche, même si celles-ci commencent petit à petit à rentrer dans le mainstream. Pourtant, celle-ci a tout d’un film (presque) parfait qui mérite d’être vu par le plus grand nombre. Ce grand n’importe quoi cosmique et temporel arrive à offrir une histoire à la fois émouvante et impressionnante. Les frontières de la science-fiction sont repoussées pour notre plus grand plaisir.

Un film à découvrir juste ici

On ne va pas voir Avatar : La Voie de l’Eau et Everything Everywhere All at Once pour les mêmes raisons. Certains préféreront l’un ou l’autre, mais il est important de mettre en avant chacune de ces œuvres pour élargir nos horizons culturels et vivre de beaux moments devant un écran.

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15 commentaires
  1. L’un n’empêche pas l’autre, les 2 sont à voir, et ils ont chacun leur univers, leurs qualités et leurs défauts.

  2. Franchement je n’ai pas vu avatar, par contre j’ai vu everything everywhere…
    J’ai trouvé le film mauvais : humour spécial et le scénario me faisait penser à the one avec Jet Li donc pas vraiment original…
    J’ai vraiment du mal à comprendre le buzz autour de ce film…
    Comme quoi le goût et les couleurs…

  3. Mais pourquoi le “plutôt que” dans le titre ??? On croit du coup que selon vous, il ne faut pas voir Avatar 2, c’est très mal formulé !
    Ces 2 films n’ont pas grand chose en commun, si ce n’est la NÉCESSITÉ de les voir, déjà pour leur qualité cinématographique mais aussi, et c’est important, pour montrer aux majors qu’il n’y a pas que les suites/remakes/reboots/prequels/adaptations qui marchent, b*rdel !

  4. De tout ce que j’en ai entendu, en effet, Avatar 2 serait plutôt un 1,25, avec ce scénario copié collé… Comme un bel emballage cadeau avec un vieux poulet périmé dedans.
    En faire un cinéma pareil pour un film dont l’histoire n’a pas changé depuis 15 ans, moi j’ai du mal.

    Je sais je sais… On est dans une époque ou de toutes façons, ce qui marche, c’est les remakes, les suites ou les reboot, sans aucune originalité scénaristique… Mais moi j’en ai marre de pas aller au ciné pour cette raison, je veux voir du neuf, pas du vieux beurre retartiné a l’infini…

  5. Passionné de sci-fi, j’ai vu Everywhere all the time. Les gens quittée la salle mi filme. Je me demander ce que je faisait la. Certainement vous allez dire j’ai rien compris. Pourtant je l’a vu dans ma langue natal.
    Je viens de voir Avatar 2. Non seulement un´ chef s’ouvre du genre, mais pour ça technicité, ça serait la filme par lequel toutes les autres vont être Jugées la barre placée tellement haut.
    Comment vous pouvez comparé les deux m’échappe !

  6. J’ai vu “Ecrything, etc.”. Mais quel navet incomparable. J’y suis allé avec un collègue. J’ai du me cacher dans mon siège à la fin du premier tier du film tellement j’avais honte de l’avoir invité à regarder ça. J’aurais du partir meme si j’ai pas eu la présence d’esprit pour le faire. Le film confond grossierté et vulgarité sans jamais manqué de faire preuve ni de l’un ni de l’autre. Tout ça avec la subtilité d’un avion qui se serait craché sur l’arc de triomphe. Humour d’un enfant se 13ans basé sur le sex et l’absurde. Vous êtes payé par qui pour comparer l’incomparable. Certes Cameron n’innove pas particulièrement dans sa façon d’écrire les intrigues et le film a ses défauts comme tous les films. Mais si il ne s’impose pas dans le too 5des meilleurs films en revanche, “Everything, etx” fait clairement parti du top 3 des pires films jamais vus. La bande annonce était pourtant mrometteuse…

  7. Pourquoi dire “plutôt que” ?? Ne serait il pas possible d’aller voir les 2 ??
    Encore un parti pris !! C’est lassant….

  8. Ayant apprécié ces deux films, pour des raisons différentes, je me sentais un peu contrarié par le “plutôt” du titre, jusqu’à ce que je lise l’article avec lequel je me sens globalement en accord.

  9. C’est pas la première fois que je vois un tel article disant qu’il faut voir « everything…. ». Mais c’est bien je vois dans les commentaires que je ne suis pas le seul à n’avoir pas aimé. Ce film est un film de serie Z. J’ai cru que j’allais avoir une crise d’épilepsie à un moment du film.
    Bref… j’aime les films un peu décalés, j’aime tous les genres mais il est vraiment… spécial. Pour ne pas dire mauvais.

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