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Shein a mauvaise réputation mais ouvre une boutique à Paris

Malgré les critiques qui l’assomment, l’enseigne de fast fashion s’offre une boutique éphémère en plein Paris.

C’est certainement l’enseigne de fast fashion la plus controversée du moment. Shein fait sa pub sur tous nos réseaux sociaux et s’accapare les discussions des plus jeunes générations. La marque chinoise propose une large sélection de vêtements stylés et pas chers via son site et son application en ligne… mais pas que. Le temps d’un weekend, les amateurs des produits Shein pourront se rendre sur place, dans une boutique éphémère, pour acheter leurs prochaines tenues d’été.

C’est à Paris que l’enseigne pose ses valises, du 5 au 8 mai inclus dans le quartier du Marais, 18- 20 rue des Archives. Plus de 400m² seront dédiés aux piles de vêtements et de décorations aussi trouvables en ligne. Les représentants de la marque ont déclaré qu’une section sera réservée aux articles avec des “prix de ouf”, de quoi appater de nombreux clients. Sur Instagram, Shein explique :

Retrouve une variété d’articles de la nouvelle collection printemps-été pour toute la famille : Beauté, maillots de bain, et collections curvy. Pour les fans de déco, une sélection d’objets et accessoires maison vous attend !“.

 

 

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Redorer son image a un prix “de ouf”

Cet évènement n’est pas le premier que la marque organise, après avoir tourné dans plusieurs villes de France. Cette initiative est toutefois surprenante, compte-tenu de la mauvaise réputation de l’enseigne à l’international. Shein est connu pour faire l’apologie de la fast fashion, incitant les jeunes à la surconsommation, à la surproduction, à l’inverse total des valeurs écologiques actuelles.

Elle est aussi au cœur de nombreux scandales par rapport à de faux comptes faisant gagner des cartes cadeaux, mais aussi concernant leur stratégie publicitaire qui cible les mineurs. Consciente de son image, mais pas encore tout à fait, Shein tente ici de se racheter une conscience écologique après les déboires de ces derniers mois. Toujours sur Instagram, la firme explique :

Le village te propose un programme varié. Et pour l’occasion, donne une seconde vie à de vieux vêtements. Tu pourras déposer les pièces que tu ne portes plus dans notre boîte recyclage. ♻

Elle ne précise pas ce qui arrivera aux dits vêtements, ni à quelle association, si c’est le cas, ils seront donnés. Cela reste néanmoins une délicate attention qui permettra aux futurs clients de se séparer de leurs anciens habits afin d’en acheter un nouveau. Pas d’articles de seconde main chez Shein en revanche. pour une prochaine fois peut-être ?

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2 commentaires
  1. Totalement contre la fast fashion. Ceci étant dit, les gens n’ont pas tous les mêmes moyens et ces marques sont une nécessité, oui une nécessité et contribuent au bien être des gens parce que ce n’est pas juste acheter un vêtement, c’est le porter, être fier de son achat car il vous correspond et ce à moindre prix.

  2. On en arrive toujours à la théorie des bottes (https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_des_bottes).

    La fast fashion coûte sur le long terme plus cher que des vêtements qui tiennent. Mais il faut pouvoir s’offrir le prix d’entrée. Une bonne paire de chaussure de ville (compter 200€-300€) tiendra facilement 5-6 saisons (j’ai trois paires de chaussure en tout, dont une paire qui en est à sa 11ème saison, il a juste fallu la ressemeler une fois).

    Shein, Primark, etc. proposent des vêtements à prix de ouf, que l’on porte 3 fois, et que l’on jette parce qu’ils ont mal vécu un passage en machine. C’est un modèle à bannir, car il ne fait aucun sens, que ce soit d’un point de vue économique, social ou environnemental.

    Seule l’éducation du public au problèmes générés par la mode, et la proposition d’une alternative viable (Vinted et LeBonCoin et consort sont un début, ainsi que les magasins de seconde main) permettent de sortir de ce schéma nocif.

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