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Insolite. Cette carte indique les départements où l’on meurt le plus en France

D’un département à un autre, le nombre de morts peut varier sensiblement. L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a publié les chiffres sur les cinq premiers mois de l’année 2023.

En mai dernier, l’Insee a publié les données de mortalité pour le début 2023 qui montrent un retour à la normale après la crise sanitaire. Mais selon les départements, le nombre de décès varie en fonction de la population, du vieillissement, du niveau de vie ou encore de l’état de santé.

Retour à un niveau similaire à 2019

Après deux années de pandémie, la mortalité en France semble retrouver son cours habituel. Selon les données de l’état civil publiées ce vendredi 26 mai par l’Insee, 244 339 personnes sont décédées entre le 1er janvier et le 15 mai 2023, soit un niveau relativement proche de celui de 2019 (+0,5 %) et nettement inférieur à celui de 2022 (-7,1 %).

Ces chiffres témoignent d’un retour à la normale après la crise qui avait provoqué une surmortalité importante en 2020 et 2021. L’institut de statistiques précise toutefois que le vieillissement de la population entraîne une hausse des décès “toutes choses égales par ailleurs” et que la comparaison avec l’année 2019, année sans épidémie, est privilégiée.

évolution des décès selon Insee
© Insee

Fortes disparités territoriales

Mais derrière ces données globales se cachent aussi de fortes disparités territoriales. C’est dans le Nord, le département le plus peuplé de France, que l’on dénombre le plus de décès : 9247 entre le 1er janvier et le 15 mai selon les statistiques de l’Insee. Il est suivi par les Bouches-du-Rhône (7586), Paris (6543), le Pas-de-Calais (6174) et le Finistère (5808). Ces départements représentent à eux seuls près de 15 % des décès enregistrés en France sur cette période.

Carte de la mortalité
Carte de la mortalité © Actu.fr

À l’inverse, c’est dans les départements les moins peuplés que les décès sont les moins nombreux : la Lozère (353), les Hautes-Alpes (566), la Corse-du-Sud (613), la Creuse (654), les Alpes-de-Haute-Provence (661) ou la Haute-Corse (665). Ces départements ne comptent que pour… 1 % des décès en France.

Mais ces chiffres bruts ne suffisent pas à rendre compte des inégalités face à la mort. Il faut aussi prendre en compte d’autres indicateurs comme l’âge de la population (plus le département est vieillissant, plus il est exposé à la mortalité), les catégories socio-professionnelles (ouvriers et agriculteurs n’ont pas la même espérance de vie que les cadres), l’exposition aux maladies, etc.

Selon l’Institut national d’études démographiques, les disparités interdépartementales de mortalité demeurent marquées en France métropolitaine même si elles ont quand même baissé chez les femmes.

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Source : Actu.fr

2 commentaires
  1. Franchement pour écrire cela, cela montre bien le niveau lamentable des gens de nos jours… Il est évident que là, où il y a le plus de morts, c’est forcément là où il y a le plus de personnes…. Affligeant 😒
    Il aurait été plus pertinent de parler en pourcentage, et en regroupant sur différentes catégories à définir (milieu,homme/femme,…).
    Bref, notre société est clairement à la dérive avec un QI général en baisse inexorablement….

  2. Moralité :

    – On peut vivre éternellement en Lozère !!!

    – On en reparlera du régime méditerranéen (huile d’olive & co , poissons), y a moins de mort dans la région du fois gras et cassoulet

    – Dans le nord il doit faire trop froid

    🙂

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