Passer au contenu

Sécheresse : ces départements n’ont aucun risque, leurs nappes phréatiques sont pleines

Cette année, les précipitations pluviométriques ont été très variables d’une région à une autre. Si le Sud Ouest a connu de fortes intempéries, il en va différemment pour une majeure partie de l’Hexagone. On vous explique.

Alors que la sécheresse menace une grande partie du territoire français, quelques départements peuvent se réjouir d’avoir des nappes phréatiques à des niveaux encore satisfaisants. C’est le cas notamment dans le sud-ouest, où les pluies printanières ont permis de recharger les réserves d’eau souterraines.

Le Sud Ouest est favorisé

La sécheresse est un fléau qui touche de nombreuses régions françaises. Après un automne et un hiver secs, les sols ont souffert du manque de pluie et de neige. Les incendies et les restrictions d’eau ont été le lot de plusieurs départements. Certaines régions ont même déjà été contraintes de prendre des mesures face à un risque de pénurie d’eau.

Heureusement, le mois de mai a été plus humide que la normale, apportant un peu de répit aux terres agricoles assoiffées. Les sols ont ainsi pu se gorger d’eau, et dans certains cas, alimenter les nappes phréatiques.

Selon la cartographie d’Info Sécheresse (disponible ci-dessous), 3 départements affichent des taux de remplissage de leurs nappes phréatiques très hauts : les Hautes-Pyrénées, la Haute-Garonne et le Tarn. Ces départements du sud-ouest ont bénéficié des pluies abondantes qui ont arrosé la région en mai et juin.

D’autres départements – comme les Pyrénées-Atlantiques, l’Ariège, le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône, les Hautes-Alpes ou la Haute-Corse – présentent aussi des niveaux modérément hauts de leurs nappes phréatiques. Ils sont ainsi un peu mieux armés face à la sécheresse qui menace l’été. C’est aussi le cas du Cantal, de la Haute-Loire, de la Meurthe-et-Moselle, du Pas-de-Calais et du Morbihan.

Carte de la secheresse
© Info-secheresse

La Bretagne fait figure d’exception avec des nappes phréatiques proches de la moyenne dans la plupart des départements. Le Finistère, les Côtes-d’Armor, l’Ille-et-Vilaine mais aussi le Loire-Atlantique et la Mayenne ont des sous-sols bien remplis grâce aux pluies de mars et avril. “La Bretagne a des nappes de petite taille. Comme il y a eu des pluies abondantes en mars et avril, ça a suffi pour bien les re-remplir”, a expliqué l’hydrogéologie et directeur en hydro-sciences à Montpellier, Patrick Lachassagne, auprès de TF1 Info.

Mais ces pluies printanières ne sont pas une garantie pour affronter l’été. En effet, à partir du mois d’avril et du mois mai, la végétation consomme une grande partie de l’eau de pluie, et seulement 10 à 20% de cette eau alimentent les nappes phréatiques.

Par ailleurs, certaines régions sont nettement plus touchées par la sécheresse que d’autres. Fin mai, les nappes phréatiques étaient à des niveaux critiques dans deux-tiers des régions. En ce début juillet, 11 départements affichent ainsi des niveaux très bas : les Pyrénées-Orientales, la Gironde, le Lot-et-Garonne, les Alpes-Maritimes, les Alpes de Haute-Provence, l’Isère, le Jura, l’Indre, le Cher, le Loir-et-Cher et le Bas-Rhin. Une chose est sûre : où que vous soyez en France, il faudra utiliser l’eau de façon raisonnable cet été.

🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.

Source : Source

Mode