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Apple Vision Pro : voici ce qui se passe après deux semaines d’utilisation quotidienne

Pour le Washington Post, Chris Velazco a porté un Apple Vision Pro tous les jours pendant deux semaines. Voici ce qu’il pense de cette aventure dans l’informatique spatiale.

On ne parle que de lui chez les « geeks », journalistes et fanboys (les deux derniers peuvent se confondre), et même chez Mark Zuckerberg. Lui, c’est le Vision Pro qu’Apple a lancé le 2 février dernier aux États-Unis et qui fait le tour de la toile. Passé par Engadget, Chris Valazco office désormais au Washington Post et il a commencé à tester le casque d’Apple avant même sa sortie. Cela fait deux semaines qu’il utilise l’Apple Vision Pro au quotidien et voici ce qu’il en pense. « Pour voir ce que l'”informatique spatiale” pouvait vraiment faire pour moi, j’ai porté le Vision Pro tous les jours pendant deux semaines », assure-t-il.

Au cours de son expérience, il affirme avoir pu porter le Vision Pro et ses 600 grammes durant quatre à cinq heures avant que son cou ne ressente le besoin d’une pause. Souvent cité comme un défaut de cette première génération, le poids ne semble pas gêner Chris Velazco pour un usage ponctuel. En revanche, il indique qu’il devait fréquemment l’ajuster et que « oui, l’enlever est toujours un soulagement ». Bien qu’il n’ait jamais eu la nausée, il confirme qu’il faut s’habituer à naviguer avec les yeux. « Pour les applications qui ne sont pas à côté de vous, vous pouvez les regarder et mettre votre pouce et votre index pour sélectionner quelque chose. J’ai vu des novices comprendre instantanément cette méthode, mais il y a toujours une courbe d’apprentissage », précise-t-il.

Un casque utile… pour faire ses corvées ménagères

Le testeur confie qu’il est possible de faire tourner 9 ou 10 applications en même temps, avant que le casque ne commence à avoir des difficultés. Après avoir passé en revue toutes sorties d’applications, il assure que les applications flottantes « se sont révélées très utiles pour faire face aux corvées quotidiennes ». Il explique par exemple que faire la vaisselle est beaucoup moins fastidieux lorsqu’une vidéo YouTube flotte au-dessus de l’évier. Il est possible d’interagir sur cette vidéo, sans risque de tremper son téléphone ou de toucher ses écouteurs. Autre exemple jugée pratique, la possibilité d’accrocher une minuterie virtuelle dans le couloir en tant que rappel visuel lorsque des vêtements sont dans la machine à laver.

Autre sujet polémique, les fameux Persona du Vision Pro qui tentent de reproduire le visage de l’utilisateur. La fonctionnalité, encore en bêta, essuie des critiques et notre testeur a un regard plutôt intéressant sur la question. « J’étais presque prêt à laisser tomber mon Persona jusqu’à ce qu’un ami possédant un Vision Pro me contacte par FaceTime pour rattraper le temps perdu. La première demi-heure passée à regarder son faux visage a été déconcertante. Mais lorsque la conversation s’est prolongée pendant une heure, puis une autre, la bizarrerie s’est évaporée – j’avais l’impression de regarder mon ami, et non une reproduction bizarre. Et il a ressenti la même chose » confie-t-il.

Prometteur, mais peu recommandable

Après ces deux semaines d’utilisation, le premier bilan de Chris Velazco est plutôt intéressant. Il confirme les premiers retours évoquant un appareil étonnamment au point pour une première génération, dont l’intérêt apparaît encore très limité. Il précise d’ailleurs que la plupart des gens n’ont pas besoin d’un tel produit pour le moment, citant son encombrement, son prix (3 499 dollars) et le fait qu’il s’agit d’un produit de première génération. Les acheteurs avertis auront conscience de ces éléments, mais c’est aussi le prix à payer pour découvrir en avant-première à quoi pourrait ressembler l’informatique de demain.

Après tout, Apple assure que le Vision Pro est son premier ordinateur spatial et notre testeur se montre assez enthousiaste quant à la vision de l’avenir de la firme de Cupertino. Mais il tempère ses propos dans sa conclusion : « Je ne suis pas prêt à porter un casque lourd à long terme pour pouvoir faire ces choses, ni à débourser au moins 3 499 dollars pour l’acquérir ».

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6 commentaires
    1. Surtout pour conclure « Je ne suis pas prêt à porter un casque lourd à long terme pour pouvoir faire ces choses ». Le poids est clairement le premier facteur qui le gêne…

  1. Le paroxysme de la stupidité humaine… A vouloir se connecter encore plus à tout pour “se faciliter la vie”, on s’isole même de son propre environnement. Quitte à y laisser sa santé en prime.
    J’attends avec impatience de voir un monde ou, dans le métro ou ailleurs, les gens se baladent avec ca sur la tête.
    J’ai beau être un gros geek féru de tech, la limite de la déshumanisation par la machine me pose quand même question.

    1. C’est triste quand-même. Ne plus voir personne pour les voir a travers ce casque. Je ne cesse de penser au film Wall-e. Au moment ou un des personnages enlève son regard de son ecran pour se rendre compte qu’il y a avait d’autres choses a cote de lui. Bref..

  2. Depuis qu on a perdu la connection et la connaissance de notre environnement …, on cherche a combler le vide en se connectant a tout et nimporte quoi !

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