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Sans surprise, Nintendo devient l’entreprise la plus riche du Japon

La Switch 2 n’est pas encore là mais la firme de Kyoto se place déjà au sommet de l’économie japonaise.

La Nintendo Switch soufflera bientôt sept bougies, un grand âge habituellement synonyme de dernière ligne droite pour une console de jeu. Mais pourtant, la firme de Kyoto se montre plus en forme que jamais. Tandis que les joueurs s’impatientent à l’idée de découvrir la machine qui succédera à la petite console hybride, le constructeur japonais vient de recevoir une distinction pour le moins marquante. Le groupe Toyo Keizai, réputé pour ses magazines économiques et son institut de recherche spécialisé dans le monde du business et de l’économie, vient de classer Nintendo comme l’entreprise la plus riche du Japon.

Pour établir ce classement, Toyo Keizai prend en compte les richesses des entreprises ainsi que leurs dettes. Selon ce calcul appliqué à l’ensemble des plus grandes entreprises japonaises, Nintendo se situe à la première place avec 11,44 milliards de dollars. Il faut ensuite descendre jusqu’à la 25ème place pour trouver une autre entreprise dédiée au jeu vidéo avec Bandai Namco. La position de la firme de Kyoto est donc particulièrement inédite et s’explique assurément par le succès fulgurant de sa console actuelle. Le report de la Nintendo Switch 2 évoqué par Eurogamer la semaine dernière n’est donc plus si surprenant. De cette façon, Nintendo est en mesure de profiter encore quelque temps des revenus générés par la Switch, tout en préparant le terrain afin de garantir une réussite similaire pour sa nouvelle machine. La firme de Kyoto devra néanmoins réagir rapidement, car cette décision commence d’ores et déjà à avoir des conséquences économiques.

Un report qui ne plaît pas aux investisseurs

Selon les sources d’Eurogamer et de Bloomberg, la Nintendo Switch 2 devrait faire son entrée début 2025, contrairement au lancement fin 2024 initialement mentionné par nombre de rumeurs. Le report stratégique aurait pour but d’assurer un meilleur line-up de jeux le jour de la sortie. Cette volonté de bien faire n’a pas suffi à rassurer les actionnaires, causant alors un début de chute en bourse. Suivant plusieurs mois d’une croissance sans précédent face aux nombreuses rumeurs concernant cette nouvelle console et son annonce imminente, Nintendo fait face à sa première baisse significative (-5,03% au cours des cinq derniers jours).

Loin d’être catastrophique, cette baisse du prix des actions pourrait être vue par certains comme l’occasion idéale d’investir auprès du constructeur avant le lancement de sa nouvelle console. Encore faut-il que celle-ci soit à la hauteur des attentes. Pour l’heure, la firme de Kyoto prend un risque certain à laisser les joueurs et les investisseurs dans un flou total. Les prochains Nintendo Direct de l’année s’annonceront donc comme décisifs afin de définir l’avenir du constructeur au sein de l’industrie. La nouvelle Switch arrivera-t-elle à rivaliser avec le Steam Deck et d’autres machines du genre ?

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