La Covid-19 vous a surement rendu plus bête, c’est la science qui le dit

L’année 2020 aura été marquée comme peu d’autres par une pandémie terrible. Il y a déjà quatre ans, ce sont des millions de personnes qui ont été touchées par le virus, certains plus durement que d’autres. Mais aujourd’hui, ce sont les conséquences de cette pandémie qui sont étudiées par les scientifiques.

Dans une très vaste étude, menée sur plus de 100 000 personnes, l’Imperial College de Londres s’est intéressé au lien entre quotient intellectuel et la covid-19. Cette recherche, qui vient d’être publiée dans le New England Journal of Medecine, explique que les personnes qui ont été touchées par la maladie, mais qui ont guéri en moins d’un mois, n’auraient perdu “que” 3 points de Qi.

En ce qui concerne les personnes qui, ont-elles, été touchées bien plus longtemps, les “covid long”, la baisse du Qi serait de 6 points en moyenne. Enfin, ce sont chez les personnes qui ont été hospitalisées que la baisse est la plus importante. En effet, la maladie aurait fait reculer leur niveau de Qi de 9 points.

Des conséquences inquiétantes ?

Selon les chercheurs à l’origine de cette étude, les conséquences d’une telle baisse de Qi sur le long terme pourraient être terribles. Les scientifiques expliquent que ce lien entre maladie et perte de Qi pourrait faciliter l’apparition de maladie comme Alzheimer dans les prochaines décennies.

Si pour l’heure la baisse du Qi semble être provisoire, une grande majorité des patients ayant retrouvé leur niveau d’avant la pandémie, les scientifiques restent très prudents sur les conclusions à tirer de cette découverte. Ils appellent le reste de la communauté à s’intéresser à ce sujet et à mener d’autres études pour mieux comprendre les raisons de cette baisse du Qi sur un si grand nombre de personnes.

Une fatigue mentale généralisée

Selon les conclusions d’Adam Hampshire, directeur de cette étude inédite, la découverte d’une baisse du Qi des personnes touchées par la covid-19 correspond très bien aux symptômes ressentis. Pour des milliers de personnes, les mois qui ont suivi l’infection ont été marqués par un “brain fog” un “brouillard mental” en bon français, une expression qui démontre bien l’état de fatigue mentale ressenti.

Pour Maxime Taquet, psychiatre à l’université d’Oxford, les conclusions de cette étude sont “particulièrement inquiétantes” surtout quand on prend en compte “l’ampleur de la pandémie et le nombre de personnes affectées.” 

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