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Paris teste la vidéosurveillance algorithmique, mais c’est quoi au juste ?

D’abord testé à l’occasion d’un concert et d’un match de Ligue 1, le dispositif pourrait ensuite se généraliser à l’approche des Jeux olympiques.

La semaine dernière, la préfecture de police de Paris a donné le feu vert à la SNCF et la RATP pour l’expérimentation d’un projet d’ampleur. À l’occasion d’un concert donné à la Défense Arena, et du match de football PSG-OL, les deux entités seront autorisées à tester l’exploitation d’images de caméras de vidéosurveillance algorithmique. Ce test, qui s’inscrit dans le cadre de la loi Jeux olympiques et paralympiques, est le second du genre, après une première expérimentation survenue du 3 au 5 mars dernier, pendant la représentation du groupe Depeche Mode à l’Arena de Bercy.

Vidéosurveillance algorithmique : c’est quoi

Ce week-end, à l’occasion du concert du groupe Black Eyed Peas dans la salle du Paris La Défense Arena, la RATP a confirmé avoir été autorisée à mettre en œuvre le traitement algorithmique des images de vidéosurveillance. Baptisé ”Cityvision” et développé par la société Wintics, le dispositif consiste à récupérer les images des caméras de surveillance des stations de métro et de RER environnantes (Nanterre Préfecture et La Défense), afin de surveiller les lieux en temps réel, et de manière automatisée, certains comportements à risques.

Ce même week-end, un second arrêté a permis à la SNCF d’exploiter les images issues des 118 caméras installées en gare de Paris-Gare de Lyon et du pont du Garigliano, dans le but de faciliter la surveillance de la trentième journée de Ligue 1, qui opposait le PSG à l’Olympique lyonnais dimanche 22 avril. Concrètement, l’exploitation de ces caméras permettra de détecter des intrusions dans des zones réservées au public, mais aussi d’anticiper des mouvements de foule dans des espaces sensibles, ou encore de repérer rapidement un bagage abandonné.

Quels risques pour la vie privée ?

Selon les arrêtés officiels, “Les opérations de collecte, de consultation, de communication, de modification et d’effacement des images faisant l’objet d’une analyse algorithmique, ainsi que les signalements générés par le traitement font l’objet d’un enregistrement. Ces données sont conservées douze mois”. Les images enregistrées seront donc conservées jusqu’à l’année prochaine. Des panneaux informant les visiteurs de la présence du dispositif ont été installées à l’entrée, et à la sortie des stations concernées. En revanche, pas d’inquiétude à avoir concernant l’exploitation des images à des fins de reconnaissance faciale. Si certains pays expérimentent déjà ce type de technologies, la pratique reste interdite en France hormis quelques cas précis.

Si les tests se révèlent concluants, il faut s’attendre à ce que la vidéosurveillance algorithmique soient déployée à plus grande échelle pendant les Jeux olympiques de Paris 2024.

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1 commentaire
  1. Quelle manière édulcorée de présenter les risques pour la vie privée. Un petit copier-coller d’une dépêche AFP ?
    Il faudrait vraiment que vous aiguisiez un peu votre regard et conserviez un esprit critique sur certains enjeux sans être techno-béats ni faire une confiance aveugle à nos dirigeants.

Les commentaires sont fermés.

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