Amazon a l’intention de proposer son service Kuiper en bêta aux utilisateurs d’ici la fin de l’année, avec l’objectif de fournir une alternative à Starlink de SpaceX. Malgré des obstacles techniques et réglementaires, Amazon veut lancer ses premiers satellites de production dans les mois à venir, avec une constellation prévue de 3.200 satellites. La FCC (le gendarme des communications américain) a imposé une échéance à juillet 2026 pour le lancement de la moitié de cette constellation.
Des antennes adaptées aux conditions extrêmes
Le projet Kuiper propose trois modèles d’antennes satellites : une version ultra-compacte avec des vitesses de téléchargement allant jusqu’à 100 Mbps, un modèle standard atteignant 400 Mbps, et un modèle à haut débit offrant des vitesses de 1 Gbps. Ces antennes, similaires à celles destinées à des emplacements fixes, seront améliorées pour éviter les interférences radio, ce qui est crucial pour leur fonctionnement en mouvement.
Amazon a annoncé son projet Kuiper en 2019 avec l’objectif de fournir une connexion à internet partout dans le monde, en particulier dans les zones mal desservies. L’entreprise prévoit d’investir plus de 10 milliards de dollars dans ce projet qui ne manque pas d’ambition. Le lancement des premiers satellites est prévu dans les prochains mois, avec des tests bêta pour les consommateurs, les entreprises et les gouvernements d’ici la fin de l’année.
SpaceX doit toutefois prendre en compte toutes les interférences des services actuels et futurs dans la bande de fréquences concernée et éviter de causer des interférences nuisibles. En conséquence, les utilisateurs de Starlink sur des véhicules en mouvement doivent être informés des risques potentiels d’interférences affectant la qualité de leur connexion.
En 2022, la FCC approuvait la demande de SpaceX pour opérer Starlink sur des véhicules en mouvement, permettant aux voitures, aux avions et aux bateaux de rester connectés à internet. Cette décision a été prise malgré les préoccupations de concurrents comme Dish Network concernant les risques d’interférences. De son côté, la FCC a justifié son feu vert en soulignant les bénéfices publics de cette autorisation.
Cette autorisation a permis à SpaceX d’étendre Starlink aux secteurs de l’automobile, de l’aviation et de la marine, avec des partenariats annoncés avec Hawaiian Airlines, JSX et Royal Caribbean. Et visiblement, Amazon a bien l’intention de laisser sa marque sur ce marché.
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