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[Test] Google Stadia : l’Avenir encore en Beta

Voilà, c’est désormais chose faite, Google Stadia est officiellement disponible et on a passé un peu de temps avec non seulement la plateforme mais aussi Destiny 2, Red Dead Redemption 2, Mortal Kombat 11 ou encore Gylt.

Voilà, c’est demain, le 19 novembre 2019 que sera lancé officiellement Google Stadia, la plateforme de jeux-vidéo du géant de Mountain View. Google s’est donné les moyens d’aller concurrencer les acteurs majeurs du marché des jeux-vidéo, Sony Playstation, Microsoft Xbox mais aussi les PC avec Epic et Steam et dans une moindre mesure Nintendo. Nous avons passé quelques temps avec Stadia et voici nos retours.

Le principe Google Stadia

Quand on parle de Google Stadia, le nouveau service de jeux-vidéo de Google, un amalgame subsiste et ce, même pour ceux qui ont précommandé le pack Founder’s Edition. En effet, suite à d’innombrables suppositions avant son annonce officielle le 7 juin dernier, beaucoup gardent encore en tête que Google Stadia est censé être un Netflix du jeux-vidéo. Que nenni ! Pour faire simple, il faut vraiment considérer Google Stadia comme une toute nouvelle console comme l’était la Xbox première du nom de Microsoft quand elle se lançait sur le marché des jeux-vidéo, alors dominé par Sony, Nintendo et Sega. Google Stadia est une nouvelle console mais la différence, c’est qu’elle est dans le cloud, un peu comme la plateforme Shadow qui n’est autre qu’un PC dans le cloud.

Une fois ce principe acquis, les retours avant le lancement qu’on voit sur Twitter à coup de « J’ai pré-commandé le pack Founder’s Edition et je vais devoir acheter mes jeux, c’est nul » n’ont pas vraiment lieu d’être. Quand Sony sortira sa nouvelle PS5 et Microsoft sa prochaine Xbox, il n’y aura pas de jeux livrés de base non plus, les jeux s’achèteront en plus. C’est pareil avec Google Stadia. En gros, si on ne compte pas l’offre gratuite qui arrivera en 2020, c’est comme si on payait sa console en location à 10 euros par mois, soit 120 euros par an. La future console de Sony ou Xbox seront vraisemblablement aux alentours de 400 ou 500 euros. La différence là, c’est que les jeux seront automatiquement patchés et se lanceront dans la meilleure version possible. Les jeux ne sont pas figés à une version de console comme c’est le cas sur Playstation Now ou Xbox GamePass par exemple.

Le pack Founder’s Edition

Comme on l’avait vu avec l’unboxing du pack Founder’s Edition, on vous rappelle que ce pack est disponible depuis l’annonce officielle de Stadia, à savoir le 7 juin 2019. Le pack comprend :

  • Une manette Stadia en édition limitée (69 euros)
  • Un Chromecast Ultra (79 euros)
  • 3 mois de Google Stadia Pro (29,97 euros)
  • 3 mois de Google Stadia Pro offert à un contact (29,97 euros)

Le pack était au prix de 129 euros au lieu de 207,94 euros si on avait tout acheté séparément. Du coup, c’était une bonne affaire si vous n’aviez aucun des produits ci-dessus. Et si vous regrettez le pack Founder’s Edition, ne vous inquiétez pas, Google propose pour le lancement le même pack, nommée Premiere Edition. La seule différence concerne la couleur de la manette et le fait qu’il n’y a pas les 3 mois offerts à un de vos contacts.

On le rappelle, rien de tout cela n’est une obligation. En effet, le Chromecast Ultra ne servira qu’à une utilisation sur votre TV et pousser les performances jusqu’en 4K HDR à 60fps et du son en 5.1. Si vous n’avez pas le Chromecast Ultra, vous pourrez jouer depuis un navigateur Chrome (Mac OSX, Windows ou Chrome OS) ou un smartphone (Les Pixels seulement pour l’instant). Concernant la manette Stadia, elle fonctionne en sans-fil uniquement avec le ChromeCast et en filaire avec n’importe quels autres appareils compatibles. Elle n’est pas obligatoire en dehors du ChromeCast et on pourra toujours utiliser une manette PS4 ou Xbox ou même Nintendo. Tout y est expliqué ICI pour le lancement. Et enfin, l’abonnement Google Stadia Pro pourra toujours être pris le jour du lancement donc si vous n’avez pas pris le pack Founder’s Edition, ce n’est pas trop grave en soi.

La manette et les autres façons de jouer

Concernant la manette, lors de l’annonce, on avait eu un peu peur. Le design n’inspirait pas vraiment et avec des concurrents quasiment au top de leur art, il allait être compliqué de réinventer la roue.  Du coup, lors de nos premiers tests, on a été agréablement surpris. La manette Stadia est confortable en main et ne fait pas aussi « cheap » qu’on aurait pu le craindre, les boutons répondent bien et la course des boutons reste courte. Les gâchettes sont souples et réactives, tout comme les sticks analogiques. J’avais des craintes également sur la croix directionnelle et finalement, elle est du même acabit que celle de la manette Xbox par exemple. Si on retrouve les mêmes boutons, la manette Stadia propose deux boutons supplémentaires, le premier, Google Assistant, pas supporté encore et le second pour faire des captures d’écran que vous ne pourrez retrouver que dans l’application Stadia sur smartphone. Oui, ils proviennent directement des serveurs de Google. On y reviendra. La seule chose qu’on n’a pas apprécié sur cette manette Stadia, ce sont les boutons légèrement trop bruyants à notre goût. Pour rappel, la manette Stadia n’est que WiFi et ne propose pas de Bluetooth. Aussi, dès lors que vous utiliserez la manette Stadia avec un navigateur Chrome ou un smartphone, ça sera obligatoirement en mode filaire. Le WiFi ne fonctionnera qu’avec le ChromeCast Ultra, du moins, pour l’instant.

Le ChromeCast Ultra est pour l’instant le seul moyen de jouer aux jeux de Google Stadia sur TV et de fait, la manette Stadia est une obligation dans la mesure où c’est le seul périphérique capable de se connecter sur le ChromeCast Ultra. En effet, même une manette connectée en Bluetooth ou en filaire sur un smartphone, lui-même connecté au ChromeCast Ultra ne fonctionnera pas. Et en parlant de ChromeCast, les ChromeCast Ultra  actuellement dans le commerce devront se mettre à jour pour accueillir Stadia.

Sinon, en dehors de la TV, pour accéder au service Google Stadia sur les navigateurs Chrome ou sur les applications de smartphones, la manette Stadia n’est pas une obligation et vous pourrez toujours utiliser une de vos anciennes manettes, en filaire ou en sans-fil. A titre d’exemple, j’ai joué avec une Dual Shock 4 en Bluetooth sur Mac, avec la manette Stadia en filaire sur un ChromeBook et avec une manette Xbox en Bluetooth sur un Pixel 4 XL. A noter de plus que les navigateurs Chrome supportent également le duo clavier/souris, plutôt pratique pour des jeux comme Destiny 2, pour les réfractaire aux FPS à la manette comme votre humble serviteur. La semaine dernière, Google donnait toutes les informations des différents périphériques supportés.

Sur quel écran ?

Comme on commence peu à peu à le comprendre, Google Stadia sera disponible, à terme, sur n’importe quel écran de l’utilisateur allant du smartphone à la TV en passant par les tablettes et les ordinateurs. Maintenant, pour le lancement, cela reste relativement limité par rapport à la promesse mais cela reste plus intéressant qu’une console plus classique. Aujourd’hui, juste un jour avant le lancement, Google Stadia est disponible sur :

  • Une TV via ChromeCast Ultra
  • Un navigateur Chrome (Mac OSX, Windows, Chrome OS)
  • Un smartphone ou une tablette (les Pixel uniquement)

Pour le lancement, il existe déjà une application iOS mais elle ne sert qu’à se connecter au service pour acheter les jeux ou lancer une session sur ChromeCast. A noter que ce n’est pas une obligation puisqu’une fois la manette Stadia appairée avec le ChromeCast Ultra, le service pourra se lancer en allumant la manette tout simplement, pas besoin de passer par un smartphone à chaque session de jeu.

Une bonne connexion de préférence

A l’annonce, la promesse était grande. Google nous promettait de pouvoir jouer à Stadia dès lors qu’on était connecté. C’était d’ailleurs une des promesses de la 5G aussi, avoir accès au cloud-gaming pour profiter d’une vraie vie de nomade.

La réalité est tout autre en ce 18 novembre 2019. La 5G n’est toujours pas disponible en France et pour le lancement de Stadia, la 4G n’est pas supportée et il faudra passer par votre bonne vieille connexion WiFi. Attention aussi, il est clair qu’il est très très vivement conseillé d’avoir la fibre pour profiter de Google Stadia. Certains trouveront à y redire mais c’est le cas pour n’importe quel service comme Playstation Now de Sony, Nvidia GeForce Now ou encore Shadow. Sans une connexion type fibre optique (même la plus mauvaise), point de salut.

Pour information, une heure de jeu en HD (720p), c’est tout de même 4,5Go de transferts de données, en 4K HDR 60fps, ça monte à 20Go par heure de jeu. Inutile de vous dire qu’on espère que le lancement de la 5G en France se fera avec des forfaits illimités, et pour le coup, ce n’est pas forcément gagné. Actuellement, sur nos forfaits 4G, on est plus aux alentours de 50Go à 100Go par mois, soit seulement 5h de jeu en 4K HDR 60fps. A Paris, on trouve la fibre assez facilement et durant la période de test, on n’a pas pu tester chez quelqu’un avec une connexion plus limitée. En revanche, dans les paramètres de Stadia, on peut forcer un débit plus faible au cas où. On a ainsi le choix entre le top en 4K HDR 60fps, le minimum en HD (720p) à 60fps et un mode équilibré !

Il est bon également de rappeler que le stream d’une vidéo diffère un peu du stream d’un jeu-vidéo. En effet, quand on stream une vidéo, c’est comme si on téléchargeait par petits bouts pour une lecture en local. Pour les jeux-vidéo, il y a un échange de données permanents, d’où l’importance de la connexion internet. Dans nos tests, on était en fibre et on n’a pas noté de problème particulier. De plus, on avait un accès anticipé, ce qui veut dire qu’il n’y a pas grand monde sur les serveurs. On attend la montée en charge à partir de ce 19 novembre pour voir si les connexions tiennent ou pas.

D’ailleurs, ce n’est pas pour rien que les packs Founder’s Edition et Premiere Edition ne sont pas tous livrés en même temps. Ils sont étalés et cela permettra à Google d’être plus serein sur la montée en charge.

L’expérience

On l’a dit plus haut, aujourd’hui, Stadia se lance soit via un navigateur internet Chrome, soit depuis l’application Stadia sur smartphone ou tablette, soit via le ChromeCast Ultra.

Sur TV, c’est bien évidemment la meilleure expérience possible avec le support de la 4K HDR 60fps. D’ailleurs, cette résolution est pour l’instant disponible uniquement via le ChromeCast Ultra. Sur les navigateurs Chrome et sur l’application Stadia, on est limité à du 1080p à 60fps. En revanche, sur l’interface utilisateur de la TV, il est impossible d’acheter des jeux ou même de consulter le catalogue de jeux, on a juste accès aux jeux nous appartenant.

Vous l’aurez compris, une bonne partie des choses se passeront sur votre smartphone. D’ailleurs, la configuration initiale se fera via l’application Stadia sur smartphones ou tablettes. Pour accéder au catalogue de jeux et faire des achats, cela se fera sur smartphones/tablettes ou sur le navigateur Chrome. En dehors de ces spécificités, l’interface utilisateur est assez similaire entre les différentes plateformes de connexion. On peut ainsi y voir ses amis connectés sans vraiment interagir avec. Oui, ça me rappelle aussi la Nintendo mais en pire, on ne peut même pas envoyer des messages encore. La promesse est grande encore et il va falloir patienter.

En jeu

Tout dépend de la connexion internet, c’est une condition obligatoire. On ne le répète pas assez mais l’expérience dépend de cette donnée et oui, si vous avez une connexion limite, votre expérience de jeu peut s’avérer catastrophique. Étant à Paris, on a testé le service avec une connexion type fibre optique. Inutile de vous dire que dans 90% des cas, on a pu profiter agréablement des jeux disponibles et ce sans vraiment de lag ou même au niveau de la manette, notre plus grande crainte. En parlant de lag autour de la manette, pas de souci, on a pu faire nos combos et autres pouvoirs spéciaux à base de quart de cercle,  ça répondait au doigt et à l’œil. Idem pour Destiny 2, on a commencé les missions en multi-joueurs et je n’ai pas noté de problème particuliers et ce, que ce soit à la manette ou au duo clavier/souris via un navigateur Chrome. Attention, quand on parle de lag, on parle de lag pour le “casual gamer”. On attend de pouvoir tester avec des PGM pour voir où se situe le lag réel. En revanche, j’ai eu tout de même droit à quelques déconnections et c’était souvent due à la connexion internet. Du coup, vous avez 15 minutes pour vous reconnecter et reprendre votre jeu pour sauvegarder éventuellement.

Je ne vais pas revenir sur les 22 jeux disponibles dès ce 19 novembre 2019. Vous pourrez retrouver toute la liste ICI. En revanche, j’aimerai juste apporter ma pierre à l’édifice. Oui, ce ne sont pas les jeux les plus récents mais ce ne sont pas non plus les plus vieux. Pour le lancement d’une console, avoir un jeu comme Red Dead Redemption 2, le dernier NBA 2K20 ou encore le dernier Football Manager 2020, ce n’est pas rien. S’ils ne révolutionnent pas clairement l’univers des jeux-vidéo, surtout pour les plus gamers d’entre vous, ils restent d’excellent jeux et ce ne sont pas le seuls. L’avantage ici, c’est qu’il n’y a pas d’installation, pas de patchs, on lance le jeu et on y joue direct sur sa TV, son PC ou même son smartphone (si vous avez un Pixel 4), c’est très appréciable.  D’ici la fin de l’année, c’est quand même 40 jeux qui seront disponibles et pas des moindres puisqu’on parle de Borderlands 3, Doom, Wolfenstein : Young Blood ou un peu plus tard Cyberpunk 2077.

Concernant les graphismes, on est loin d’avoir tout comparé mais en prenant les exemples de Destiny 2 et Red Dead Redemption 2, on se situe pour l’instant être assez proche de la PS4 pour Red Dead Redemption 2 par exemple et à mi chemin entre la PS4 Pro et un bon PC haut de gamme pour Destiny 2. Si Stadia est encore nouveau pour les éditeurs, je pense que pour l’instant, la base de travail reste la version PS4 pour le portage vers Stadia. Il faudra attendre de vrais jeux développés pour Stadia pour voir la vraie puissance de la plateforme de Google. D’ailleurs, en parlant d’exclusivités, une des exclus de Stadia est Gylt et quelle n’a pas été notre surprise de découvrir un jeu d’aventure envoûtant et qui n’est pas sans nous rappeler Stranger Things. On vous le conseille vivement.

La concurrence et le futur ?

Dans l’univers du cloud-gaming, il y a deux philosophies, le streaming de jeux ou le téléchargement de jeux. On commence par le streaming ! Rien à installer, on y joue directement, il n’y a pas de patchs à installer puisque cela se fait côté serveur. En revanche, comme on s’en doute, il faut vraiment une grosse connexion internet pour que la charge tienne. C’est le cas de Google Stadia, Playstation Now depuis peu, Nvidia GeForce Now et plus tard Xbox Game Pass avec le projet xCloud.

Pour la philosophie du téléchargement (Playstation Now, Xbox Game Pass et Apple Arcade), il y a des avantages et des inconvénients. Le plus gros inconvénient étant qu’il faut télécharger le jeu (et les patchs plus tard) et quand on voit les derniers jeux AAA, ils sont très gourmands en espace disque et cela demande d’avoir une connexion solide pour pouvoir jouer à son jeu le jour J. De même, on ne dispose pas de stockage illimité en local donc tôt ou tard, il faudra libérer de la place, etc. L’avantage en revanche, c’est que même sans connexion internet, on peut profiter de son jeu si le jeu propose un mode hors-ligne.

Mais du coup, où se positionne Google Stadia ?

  • Playstation Now et Xbox Game Pass : La plus grosse différence avec Microsoft et Sony, c’est que la plateforme de Google est évolutive alors que les jeux proposés par Sony restent des jeux PS4 et que les jeux de Microsoft restent des jeux Xbox. Microsoft a une carte à jouer avec les jeux PC qui sont les seuls, à ce jour, à rivaliser avec les graphismes et les performances proposés par Google Stadia. De plus, Playstation Now ne fonctionne pour l’instant qu’avec une PS4 ou un PC, et Xbox Game Pass ne fonctionne qu’avec une Xbox One ou un PC
  • Apple Arcade : La plateforme d’Apple ne propose pour l’instant que des jeux indés qui doivent prendre en compte les limitations des smartphones de la marque, ce n’est pas vraiment une concurrence et les deux services sont totalement différents.
  • Nvidia GeForce Now : C’est celui qui a la philosophie la plus proche de Google Stadia avec, à son catalogue le meilleur des jeux PC. En attendant des clients iOS/Android, GeForce Now n’est disponible que sur les Shield et PC.
  • Shadow : Ce n’est pas tout à fait le même service, c’est un vrai PC qui reprend tout l’existant avec vos comptes Steam, Epic, Blizzard, Ubisoft, EA Origin, etc. En attendant les futurs forfaits, l’espace disque reste le plus gros soucis et oui, il faudra continuer à installer ses jeux, même sur le cloud.

Si on met de côté la connexion internet, condition sine qua non pour profiter de Google Stadia ou de n’importe quel service de cloud-gaming, le service de la firme de Mountain View se positionne un peu à la croisée des chemins avec une promesse des plus alléchantes pour le futur. S’il y a encore des limitations, Google Stadia est déjà disponible sur TV, PC, Mac, ChromeBook et quelques smartphones. La liste des smartphones supportés devrait s’agrandir sous peu et on se retrouve au final avec une console disponible virtuellement un peu n’importe où. Ses concurrents, en dehors de Shadow, ne sont disponibles que sur une ou deux plateformes max pour l’instant. Tout le monde ne le voit pas parce qu’on a forcément une PS4 ou une Xbox One dans son salon alors que Google Stadia se résume, au pire, à un ChromeCast Ultra,.

Les plus gros doutes pour l’instant concernent forcément le catalogue où, oui, ça manque cruellement d’exclusivités. Même si on n’a rien à redire sur les 40 jeux à venir, ça reste un catalogue similaire à un PC et Google devra communiquer énormément pour nous prouver quotidiennement les avantages de la plateforme. Nul doute que l’offre gratuite dès l’année prochaine risque de changer la donne.

Il faut se rentre à l’évidence, aujourd’hui, Google Stadia est une Bêta payante et seuls les plus technophiles se laisseront tenter. Si vous n’êtes pas sûrs ou si vous n’êtes pas super joueur, attendez un peu l’offre gratuite qui arrivera dès l’année prochaine. Mais du coup, dès l’année prochaine, la version gratuite risque de changer définitivement la donne. Même si elle est limitée à du Full HD, elle est gratuite, ce qui veut dire que virtuellement, tout le monde aura au moins une console Stadia et ce, sans aucune obligation d’achat en plus. Cette console dans le cloud vous accompagnera partout et vous l’aurez tout le temps avec vous.

Aussi, quand un nouveau jeu AAA sera disponible, on pourra se demander sur quelle plateforme l’acheter. Sur les PS4 et Xbox, il faudra ces dernières. Sur PC, il faudra une bête de course et sur Stadia, la promesse des performances type PC sans avoir vraiment de matériel supplémentaire à payer, c’est tentant. On entend les craintes des joueurs mais aussi des développeurs qui ont peur de voir Google arrêter son service du jour au lendemain mais le cloud est un enjeu stratégique qui fait que Google a bien trop investi et y croit bien trop pour arrêter le service du jour au lendemain. Du moins, c’est dans ce sens que Google communique pour rassurer.

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Galerie

 

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Notre avis

Google Stadia représente l’avenir, qu’on le veuille ou non. Exit la puissance locale, tout est déporté sur des serveurs dans le cloud et cela nous assure les meilleures performances possibles, à condition d’avoir une connexion internet sûre. Et c’est peut-être là que le bât blesse. Si la couverture de la fibre optique a tendance à se densifier, et que la 5G arrive bientôt, Google Stadia dépend de ces nouvelles infrastructures pour proposer le meilleur. Aussi, Google Stadia ne s’adresse pas encore à tout le monde dans un futur proche.

Et on le sait aussi, ce sont les jeux qui font une console et non l’inverse. Si l’expérience utilisateur est finalement au rendez-vous avec ce lancement, on attend d’en voir plus sur le catalogue Stadia. Google doit proposer plus, tant au niveau des jeux que des exclusivités pour convaincre les joueurs. De même, il faudra tenir toutes les promesses faites à l’annonce, en commençant par ouvrir Stadia à de nouveaux smartphones. De notre côté, on reste optimiste et convaincu d’une telle plateforme.

Il est assez difficile de mettre une note à Google Stadia dans la mesure où tout dépend de votre appréciation du futur même de Stadia.

Note : 8  /  10

Les plus

  • Performances et Graphismes
  • Le futur de la console
  • Sa console avec soi n'importe où
  • Se joue depuis un simple navigateur Chrome
  • Support Clavier/souris et les manettes PS4/Xbox sur Chrome et les Pixels

Les moins

  • Bonne connexion indispensable
  • Que les Google Pixel pour l'instant
  • Que Chrome supporté
  • Seule la manette Stadia est supportée sur TV
3 commentaires
  1. Euh dire quil n y a pas de lag est vraiment erronne ! Deja rien que la vutesse du signal’et le traitement provoquent un lag superieur a tout acces directsur sa machine. Ensuite oui on fait les quart de cercle mais avec un temps de retard. J ai deja fait du colbat en reseau, meme la on sent la perte d une a deux ilages. Alors dire qu avec stadia pas de lag snif snif

  2. En tout cas, si vous avez envie de vous mettre rapidement une licence sous la dent, c’est pas sur stadia qu’il faut compter.

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