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BlackBerry : le Canada aurait bloqué une offre de Lenovo

Alors que BlackBerry a décliné l’offre de Fairfax et compte lever un milliard de dollars, le rachat de la firme reste toujours d’actualité. Et pendant un…

Alors que BlackBerry a décliné l’offre de Fairfax et compte lever un milliard de dollars, le rachat de la firme reste toujours d’actualité. Et pendant un moment, certaines rumeurs parlaient de Lenovo qui aurait des vues sur le constructeur. Aujourd’hui, un journal canadien affirme que le gouvernement a bloqué cette offre.

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C’est The Globe and Mail qui révèle l’affaire. Oui, Lenovo s’intéressait au sort de BlackBerry. Mais voilà, le gouvernement canadien aurait bloqué l’offre. La raison ? Une question de sécurité nationale, l’Etat du pays des caribous ne voulant pas qu’un constructeur chinois ait la main mise sur une firme importante pour le pays. En effet, BlackBerry est un équipementier de choix pour les télécoms du pays et le gouvernement a refusé que cela tombe entre des mains étrangères.

Le gouvernement canadien est en effet très protecteur vis-à-vis de BlackBerry, scrutant attentivement toute offre. Comme les Etats-Unis, le Canada ne veut pas que ses infrastructures télécoms tombent entre des mains non-Canadienne. Il y a peu, Ottawa a refusé la vente d’une partie de Manitoba Telecom par un milliardaire égyptien.

Le feuilleton BlackBerry n’est donc pas près de se terminer.

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5 commentaires
  1. @spiral123 peut être du temps de Sarkozy mais maintenant on a Super-Montebourg…
    Quand je pense qu’on lui crachait dessus dans l’affaire Dailymotion avec des explications à la mords moi le nœud!!!

  2. … par contre dès qu’un autre pays fait la même chose subitement c’est une plainte à l’OMC pour protectionnisme… le libre échange n’est accepté que lorsqu’il va dans leur direction (U.S, Canada, Angleterre…). Manque de pot il va de moins en moins dans leur direction (et malheureusement il ne va pas non plus dans la notre), cela sent le bon gros psychodrame le jour (prochain?) où ils subir comme les autres 😉

  3. Le Canada ne joue clairement pas le jeu du capital, ils s’y soumettent que quand ca les intéresse.

    On a déjà eu le avec l’affaire Etihad et Emirates vs Air Canada.

    Ils veulent protéger le marché canadien peut etre, mais une bonne partie de ce qui est utilisé au quotidien n’a absolument rien de canadien, Chine usa et Mexique.

  4. Dans ce cas précis, le veto du gouvernement n’est pas lié au libre échange, mais à la protection de données sensibles.

    BlackBerry dispose d’un réseau sécurisé que la majorité des départements de défenses (US Canada et autres) utilisent, ainsi que d’autres agences gouvernementales

    Donc hors de question de laisser une entreprise chinoise prendre le contrôle sur ces informations…
    Ces derniers pourraient sortir de BlackBerry me direz vous, mais je doute qu’il y ait une alternative crédible et simple à déployer pour assurer un niveau de sécurité équivalent

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