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L’Allemagne interdit la vente de la poupée connectée Cayla, qui peut potentiellement espionner les enfants

Cayla, une poupée connectée conçue par Genesis Toys, est sous le feu des critiques depuis quelques mois déjà. Et l’Allemagne a pris une mesure drastique concernant le jouet : l’interdiction à la vente.

L’Allemagne met Carla dehors

En effet, les autorités allemandes ont jugé que la poupée connectée (qui peut se relier à Internet), représentait un risque pour les enfants. Ainsi, l’Agence fédérale allemande des réseaux a décidé d’interdire la vente de la poupée.

La poupée Cayla sera donc retirée des rayons et il ne sera plus possible de l’acheter en ligne. Pour les exemplaires déjà en vente, l’agence encourage les parents à détruire l’objet et ainsi protéger leurs chères têtes blondes d’éventuels piratages. Pour finir, l’Allemagne encourage les autres pays européens à suivre son exemple.

La poupée Cayla est donc interdite outre-Rhin. Une interdiction qui va dans le sens des 18 associations qui avaient mis en garde les parents face aux capacités de la poupée. Une poupée en apparence innocente, qui représente en réalité un risque certain.

Une poupée à risque ?

La poupée Cayla a la capacité de se connecter à une tablette ou un smartphone via une application. Une application qui peut utiliser Internet pour divertir l’enfant, comme jouer avec lui ou lui raconter des histoires.

Néanmoins, cette connectivité inquiète les associations qui voient là un moyen pour des pirates mal-intentionnés d’espionner l’enfant, voire de lui parler. Outre le piratage, les associations reprochent à Genesis Toys d’utiliser les données récoltées auprès des enfants à des fins marketing.

L’Allemagne a donc dit stop et il ne serait pas étonnant que d’autres pays prennent le même chemin.

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3 commentaires
  1. Ah ben alors triste monde décadent si nos petites filles ne peuvent même plus confier leurs rêves ni faire confiance à leur poupées.
    Notons au passage que les Allemands ne s’embarrassent pas avec des palabres sans fin, ils interdisent.
    Dans ce cas ils ont peut-être bien raison car la collecte de données dès cet âge a quelque chose de surréaliste.

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