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Des scientifiques l’affirment : même après l’apocalypse, il y aura toujours les tardigrades

Des chercheurs ont tenté de savoir quel serait le dernier animal capable de représenter les êtres vivants sur Terre et qui pourrait potentiellement s’épanouir sur une autre planète. Son petit nom est le tardigrade et si cette espèce a un physique peu affriolant, elle possède néanmoins des pouvoirs hors du commun.

« Quand le dernier arbre aura été abattu – Quand la dernière rivière aura été empoisonnée… », il y aura toujours les tardigrades. Dans une étude publiée le 14 juillet dans Scientific Reports, des scientifiques de l’Université d’Oxford et de l’Université de Harvard se sont penchés sur les causes qui pourraient sonner le glas de toute vie sur Terre.

Les indestructibles

Les tardigrades également appelés oursons d’eau mesurent environ un demi-millimètre et n’ont rien à craindre des pires scénarios catastrophiques, car ces animaux microscopiques sont dotés de super-pouvoirs. Ils peuvent vivre trente ans sans nourriture ni eau, supporter des températures extrêmes allant de – 272°C jusqu’à 150°C. En plus de cela, ils résistent aux radiations et aux fortes pressions, ce qui leur permet de s’épanouir dans les tréfonds marins comme en haute altitude. Ni la déshydratation complète, ni le gel, encore moins le vide spatial ne peuvent empêcher leur prolifération. Le seul incident qui leur serait fatal est l’ébullition de l’eau de tous les océans sur Terre et ce phénomène est loin de se produire.

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L’apocalypse leur est si douce

Les scientifiques ont identifié plusieurs événements capables de stériliser complètement notre planète et d’éradiquer toutes formes de vie. Il s’agirait de trois sources astrophysiques que sont les supernovas, les sursauts gamma et les énormes impacts d’astéroïdes, en plus du passage d’étoiles qui pourraient modifier les orbites des planètes de notre système solaire. Précision qui a toute son importance : la probabilité qu’elles se produisent et qu’elles parviennent à détruire la Terre au point de mettre un terme au monde du vivant est extrêmement faible.

Une conclusion optimiste

Cette espèce de notre règne animal qui semble être la plus difficile à éradiquer, pourrait être envoyée pour coloniser d’autres planètes. Pourtant les chercheurs savent qu’il peut exister d’autres formes de vie avec des créatures encore plus balèzes que les tardigrades, ou que d’autres scénarios catastrophiques peuvent se produire.
En attendant ces petites bêtes apportent quand même la preuve qu’une fois la vie installée, il est très compliqué voire impossible de l’arrêter. Pour la petite anecdote, elles sont apparues il y a 350 millions d’années et ont survécu à pas moins de cinq extinctions massives.

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5 commentaires
    1. Les études sont en cours pour comprendre le fonctionnement génétique de ces bestioles là et le reproduire chez nous … mais bon ^^

  1. Voilà qui va plaire au fan-club de ” Teddy Bear” ( Théodore Roosevelt , 1858-1919 ) , devenu le 26° président US ( 1901-1909) , qui avait adopté un bébé-ours … sous les yeux de la Presse , qui “attendrit” tout le pays !…

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